Un jour, alors que je suis seule à la maison, peut-être qu’ils sont sortis tous les trois pour une promenade, je fouille dans la bibliothèque, je trouve une biographie de Mozart. Personne ne l’a jamais ouverte. Les pages sont encore propres, elles sentent le papier neuf. Peut-être qu’on l’a achetée pour moi. C’est une édition rouge, en cuir. L’auteur s’appelle Marcel Brion de l’Académie française. J’ai honte en lisant la préface où il raconte qu’il a bien hésité avant d’écrire son livre parce qu’On ne touche pas à Mozart. Parce que Mozart, c’est sacré. J’ai chaud dans la gorge, sur les joues, je voudrais disparaître, moi qui parle à Mozart, depuis l’été du film, qui pense à Lui et Le tutoie. Pourtant, Il est bien là, Mozart, assis sur le pupitre du piano, je Le sens, je Le devine. Marcel Brion de l’Académie française ne le sait peut-être pas : Mozart vit dans ma chambre.
Il me semble que mon élan vers vous ne s'éteindra jamais.Comme si nous étions nés d'une même âme, d'une même source, issus d'une même constellation.
Vous prononcez des mots très beaux. Les mots iversse, lumière et plénitude
Cela ne m’étonne même pas. Sans doute est-ce là un attribut de l’enfance : la vie est si nouvelle, si surprenante, que rien ne semble invraisemblable.
« Une sensation étrange. Comme si mon corps était pesant et aérien, lourd et flottant à la fois, inexistant et infiniment large.
Ce roman est un peu un plagiat de la vidéo "La petite fille qui aimait Mozart" sur youtube . Je pense que mme Balavoine s'en est directement inspirée .