AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,71

sur 126 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
Lisa.

Une femme d'aujourd'hui.

Une nana sans fard. La quarantaine. Vivante. Blessée. Touchante. Agaçante. Tellement vivante.

Lisa se livre entre ces pages et j'ai le sentiment de la connaître maintenant. Lisa m'a emporté derrière elle dés les premières lignes. Entre émotions, sourires, vérités universelles et non dits, c'est la vie qui vous saute à la figure dans ce livre. Et Dieu que c'est bon !

Eparse n'est pas un livre de nanas. C'est l'auto portrait contemporain sans maquillage d'une bien belle personne un peu cabossée mais qui sait que « l'amour ne nous aura pas à l'usure ». Souvent provocante mais tellement pudique, quelques phrases suffisent parfois à dévoiler des pans entiers de ses bouleversements.

Comme son titre l'indique, le livre part, en apparence dans tous les sens, et Lisa Balavoine se livre (et se délivre ?) dans de brefs paragraphes, des listes plus ou moins farfelues et même des extraits des chansons qui ont marquées sa vie. On peut retrouver la playlist du roman sur Deezer pour les amateurs ! Ludique et encore plus prenant !

La ritournelle de ce si joli livre restera longtemps dans la tête. Je n'oublierai pas comme ça cette Lisa qui pourrait être ma meilleure cops tant j'ai compris cette façon de plonger pour ne pas sombrer. Tant j'ai aimé cette façon de parler d'elle pour embrasser la cause de toutes les femmes. Tant j'ai aimé tout ce qu'elle n'écrit pas mais qui affleure là, au bord des mots.

Lisez. Et revenez me dire merci ! Vous verrez …

Et puis, si vous voulez savoir si oui ou non, Lisa Balavoine a un lien de parenté avec célèbre chanteur, eh bien, plongez !!!!
Commenter  J’apprécie          768
***,*

Lisa est une jeune femme comme on en connait tous, qui nous ressemble beaucoup... aussi... peut-être...
Lisa est une fille, une femme, une mère, une amante...
Lisa a des doutes, des espoirs, des peurs et des souvenirs plein la tête...
Lisa aime ses enfants, son mari, ex-mari et les hommes de passage...
Lisa nous touche et nous fait rire, elle nous énerve et nous rappelle que la vie est courte, qu'elle est pleine de rebondissements et que le chemin n'est jamais tracé droit...

Lisa Balavoine signe ici un très joli premier roman ! Avec une écriture particulière, tant dans la forme que dans le fond, elle partage sans fard sa vie et ses pensées. Entre larmes et sourires, entre souvenirs et envies, elle est une femme simple et une amie sincère.
On se plairait bien à l'appeler tiens, ou à lui proposer un café. Juste histoire de discuter, de tout et de rien, des choses sérieuses et des trucs qui font rire, des enfants et des hommes... Et puis, de la peur du temps qui passe...
Commenter  J’apprécie          332
Sur fond de musique et de nostalgie, Lisa Balavoine livre par morceaux, les pièces du puzzle de sa vie.
On y trouve des instantanés de son enfance,de ses amours,de ses réflexions, à la manière d'un inventaire.Sans tabous,elle raconte sa vie de fille,de mère,ses ratés et ses peurs.
Peu à peu,se dresse le portrait d'une femme attachante et lucide.
C'est émouvant,drôle parfois et surtout sincère.
C'est un livre générationnel par ses références et l'ambiance particulière.
Pour autant,chacun peut se reconnaître dans une pensée,un état d'âme sur la vie,le temps qui passe et les désillusions...
Commenter  J’apprécie          292
Dans ce livre autobiographique, Lisa Balavoine, la quarantaine, divorcée, trois enfants, dresse une sorte de bilan de sa vie sous formme de patchwork aussi éparse que le titre de son livre le reconnait .

À travers une série de fragments, Lisa Balavoine fait le tour de son existence et l'auteur rassemble les morceaux de son puzzle personnel et tente l'autopsie de la première moitié de sa vie,

Lisa Balavoine nous confesse de façon éparpillée , fragmentée, sans ponctuation ses souvenirs, ses pensées, ses désillusions pour établir son bilan de milieu de vie, le tout sans ordre logique ni ponctuation
En contrepartie, elle nous offre beaucoup d'authenticité, du vécu et des pensées crues et drôle, comme l'est notre vie des dérives de sa mère, de la douleur de la fin de son couple ses insuffisances dans ses relations amicales , l'auteur touche au coeur et au corps, grâce à cette belle sincérité qui irrigue de ses confessions, et également à cette forme singulière que l'auteur a adoptée.

Lia Balvoine utilise des phrases ultra courtes imprimant un rythme saccadé à son récit, et mélange de listes entrecoupées de paroles de chansons et de bons mots de ses enfants : " Des listes, de la musique et des histoires d'amour ratées. Un bon résumé de ma vie"

Le tout pourrait paraitre décousu, or on n'est jamais perdu dans cet inventaire à la Prévert version 2010 tant le mal être,qui transpire dans son récit, sont joliment camouflés sous une belle dose d'humour et d'autodérision...Une belle surprise !

Lien : http://www.baz-art.org/archi..
Commenter  J’apprécie          260
Ce livre est une sorte de fourre-tout de pensées et de réflexions éparses, sorte d'inventaire à la Prévert, qui mises bout à bout font la trame d'une vie.
Lisa Balavoine porte un regard sans concession sur son corps, sur ses amours, sur ses relations tumultueuses avec sa mère.
Elle nous livre quelques réflexions de ses enfants avec humour et tendresse.

Quel que soit l'âge du lecteur, je suis sûre que chacun y trouvera quelque chose qui lui ressemble, tant tout est précis, criant de vérité.
C'est drôle, souvent, c'est nostalgique aussi, c'est formidablement bien écrit par une auteure dont on n'a pas fini d'entendre parler.







Commenter  J’apprécie          252
Certaine personne pourrait se dire qu'elle souffre de nombrilisme , écrire un livre sur soi pour un premier roman , il faut oser. Pour l'avoir rencontré , je peux vous dire qu'elle n'est absolument pas tourné sur elle-même, elle est d'ailleurs tout le contraire. Une auteure très généreuse avec ces lecteurs. Dans ce livre elle part de sa vie pour aller vers l'autre. Son histoire nous parle, fait écho à notre propre vécu, ses doutes, ses joies, ses peines,...peuvent être les nôtres.
L'écriture est particulière sur le fond comme sur la forme. A première vue , on pourrait croire que tout est décousu mais c'est loin d'être le cas, il y a bien un fil conducteur dans ses séries de fragments.
Commenter  J’apprécie          150
Éparse, récit inclassable : premier roman de Lisa Balavoine, mon entrée en matière au coeur des "68 premières fois" que je remercie.

Le JE de Lisa Balavoine nous projette directement dans ses confidences décousues, fragmentées au gré de déambulations dans ses souvenirs. Cette longue suite de paragraphes sans logique apparente, peut paraître surprenante, mais l'auteure donne ainsi plus de force à ses expériences, son vécu. Rend plus vrai son récit.

Elle dresse le bilan de sa quarantaine, ne s'épargne pas, ne nous épargne rien.
Pas même ses définitions explicatives de ressentis avec ses mots alambiqués personnalisés comme : "Électrovolographie : Représentation graphique de l'activité amoureuse du coeur, nommée électrogramme...." ou encore "Rupturlute : Rupture brutale, à s'en ôter les mots de la bouche".
Voilà qui vous positionnera les zygomatiques en position haute. Un clin d'oeil à l'enfance à laquelle elle tente de s'accrocher.

C'est la gageure de Lisa, vous embarquez totalement dans sa vie, tout en vous ramenant à la vôtre... Des inventaires, des moments intenses, des questionnements, des émotions, de l'humour... Tout y passe, de cette danseuse éperdue qui danse pour exorciser la perte de son amour, aux rencontres, amants, enfants, mari, mariage, divorce... chaque situation parle au lecteur de sa quête pour être heureuse.

Certains romans ont une petite musique qui les accompagne, Lisa nous fournit sa playlist intégrée, tellement adaptée à son écriture habile, directe, originale. Ce roman est un LTNC : Livre Touchant Non Classable. À lire pour la belle découverte d'une auteure prometteuse.
Commenter  J’apprécie          150
Voilà un roman intéressant dans sa forme autant que dans sa sincérité. On aurait pu l'intituler "Fragments d'une vie amoureuse" puisque c'est à travers des fragments, des mini scènes, des listes ou des flashs que la narratrice se livre à une sorte d'inventaire, de bilan de sa vie de femme, une vie forcément marquée par les relations amoureuses. Il y a des passages assez émouvants, d'autres qui font sourire... Il y a un univers, des références qui parleront à plusieurs générations de femmes mais particulièrement à celles qui se situent entre 35 et 45 ans... Il y a une bande-son (comme c'est de plus en plus le cas dans les romans contemporains) qui favorise l'empathie et l'identification... Il y a des doutes, des failles, un sentiment que la vie passe, des questions sur la réussite... Il y a les ascendants que l'on scrute avec inquiétude en se demandant s'ils reflètent ce que l'on s'apprête à devenir... Il y a les descendants, les enfants que l'on contemple avec émerveillement encore longtemps stupéfait de les avoir produits et de les voir se transformer. Il y a tout ça dans les fragments de Lisa Balavoine, et bien plus encore.
C'est assurément l'un des premiers romans intéressants de cette rentrée d'hiver.
Commenter  J’apprécie          100
Eparse, le premier roman de Lisa Balavoine, pourrait être la petite soeur du livre de Roland Barthès, « Fragments d'un discours amoureux ». Des fragments d'histoires amoureuses, mais aussi des fragments de vie qui la définissent et la constituent, un état des lieux à quarante ans, l'âge où l'on hésite : bilan ou projets ? Résignation ou réalisation ?
Des morceaux d'elle, mais aussi des sensations fugaces, des paroles de chansons, des définitions de mots inventés, des citations d'auteurs au milieu de citations d'enfants, des abondances d'anaphores, des séries de listes et des listes d'aphorismes.

Eparse est la femme française contemporaine dans tous ses paradoxes : ambition, féminité, érotisme, mélancolie. Eparse est rock-romantique, poético-pornographique, délibérément décousue. Une mère imparfaite, issue d'un mère imparfaite.

Je suis éparse, nous sommes éparses, vous êtes éparses. A conjuguer à tous les temps, pourvu que l'on s'y retrouve dedans. Des thèmes intemporels dont la revisite ne nous lasse pas. Car nous trouvons l'essence même de ce qui nous constitue : notre enfance, nos madeleines de Proust, nos traumatismes, nos premiers baisers. Une mère envers qui nous avons tout essayé. Nous nous retrouvons dans les ruptures, ou les non-ruptures, nous nous retrouvons en train d'accoucher, nous nous retrouvons quelques années plus tard à être mère seulement une semaine sur deux. Amante l'autre semaine. Ecartelée, déchirée entre nos personnalités, nos choix et nos non-choix, « un rythme bancal fait de vides et de pleins ». Jamais seule, ou alors beaucoup trop. Nous nous retrouvons dans le diagnostic du psy « vous vous attachez aux personnes qui ne sont pas disponibles pour vous », vous l'avez compris, nous nous retrouvons partout.
Un objectif commun nous rassemble dans ce premier roman, aimer vraiment, ne jamais faire semblant.
A offrir à toutes les femmes !

Lien : https://agathethebook.com/20..
Commenter  J’apprécie          92
Dès les premières informations parues sur Facebook, j'ai eu très envie de lire ce roman. J'étais intriguée ; sitôt reçu, je l'ai attaqué. Les premiers paragraphes m'ont déroutée pour ne pas dire déçue. Je venais d'avaler quelques pages et faisais face au déballage d'une intimité dont je ne voyais ni la finalité, ni l'intérêt, une impression d'élucubrations narcissiques pour lesquelles je ne pensais pas tenir la distance. Mais, comme il est très rare que je ne persiste pas dans mes lectures, j'ai persévéré – ce devait être plus que cela, je le sentais - , et puis j'ai tourné les pages, de plus en plus vite, happée par ces mots qui m'ont percutée. J'ai ressenti une émotion intense, l'envie d'en savoir davantage. Les mots ont résonnés, ils sont ceux d'une femme, des femmes, des segments de vie, des choix, des erreurs, des paris à tenir, une vie qui s'écoule, avec ses doutes, ses joies, ses ratés. La mise à nue est intense, osée, riche, elle côtoie nos propres fêlures, flirte avec nos histoires, les mecs, les enfants, miroirs de nos failles, le sexe, les sentiments, la solitude, le temps qui passe. Nos rides, nos lubies, nos envies. C'est elle, c'est vous, c'est moi. On sourit, on pleurerait presque.
« Je me sens parfois aussi excitante qu'une entreprise en dépôt de bilan »
Il y a ce que nous sommes, ce que l'on attendait, ce que l'on espérait, et puis il y a le vrai, ce que avec quoi on compose. On s'adapte. On fait ce qu'on peut.
« … Je fais ce que je peux avec mes erreurs à réparer. Je fais ce que je peux avec mes peurs à affronter. Je fais ce que je peux avec mes liens à renouer. Je fais ce que je peux avec mes décisions à prendre. Je fais ce que je peux avec mes vides à remplir. Je fais ce que je peux avec mes pleins à vider. Je fais ce que je peux. »
Le ton est donné. A charge. Lisa Balavoine se livre sans concession, lie les souvenirs, les histoires, ses impressions, épingle ses désirs, accroche ses loupés. Il y a son couple, son ex, son mec, ses enfants qui grandissent, son travail, la musique, sa mère, une vie, une construction. Une reconstruction.
« Apres une énième conversation téléphonique ressemblant à toutes les précédentes, j ai dit à ma mère que, dans l'éventualité de son décès, je ne pouvais pas lui assurer que je serais triste »
Le style est brut, franc, sans fioriture, alternant confidences, autodérision et humour.
« Rupturlute (n.f.) rupture brutale, à s'en ôter les mots de la bouche. Exemple : Ce mec m'a encore fait le coup de la rupturlute. Franchement c est dur a avaler. »
Pour résumer, ce livre est un coup de coeur.

Lien : http://aufildeslivresblogetc..
Commenter  J’apprécie          81




Lecteurs (249) Voir plus



Quiz Voir plus

Un garçon c'est presque rien par Axelle

Dans quel lieu se passe principalement l'histoire?

Dans orphelinat
Dans un lycée
Dans une maison

10 questions
6 lecteurs ont répondu
Thème : Un garçon c'est presque rien de Lisa BalavoineCréer un quiz sur ce livre

{* *}