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Citations sur I am not your Negro (63)

On ne peut pas changer tout ce qu'on affronte, mais rien ne peut changer tant qu'on ne l'affronte pas.
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C'est un très grand choc pour vous de découvrir que le pays où vous êtes né, auquel vous devez la vie et votre identité, n'a pas créé, dans tout son système de fonctionnement réel, la moindre place pour vous.
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L'histoire des Noirs en Amérique,
c'est l'histoire de l'Amérique.
Et ce n'est pas une belle histoire.
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L'homme noir tire sa haine de la rage.
Ce n'est pas tant qu'il déteste l'homme blanc,
mais qu'il ne veut plus l'avoir sur son chemin,
et, surtout, sur le chemin de ses enfants.

L'homme blanc tire sa haine de la terreur,
une terreur sans fond ni nom
qui se focalise sur le noir comme figure d'effroi
sur une entité qui n'existe que dans son esprit.
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L'homme blanc tire sa haine de la terreur,
une terreur sans fond ni nom
qui se focalise sur le Noir comme figure d'effroi,
sur une entité qui n'existe que dans son esprit.
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A la sortie du film I am not your negro en France en 2017, les journalistes ont été les premiers à à m'alerter : on ne trouve plus de livres de James Baldwin dans les librairies. Le peu de traductions qui existaient ont été raflées par les premiers spectateurs. C'était une bonne nouvelle et une mauvaise également.
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Dans un consensus inhabituel, les quatre superpuissances de l'époque ont étouffé Haïti, cette toute première République noire. Ils l'ont placée sous un embargo économique, diplomatique et militaire strict, c'est-à-dire l'ont étranglée et plongée dans la misère, l'ont rendue négligeable.
A la suite de quoi ils ont réécrit toute l'histoire.
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Il y a longtemps, j'ai connu une fille blonde à Greenwich Village.
Nous ne sommes jamais sortis de la maison ensemble.
Elle était bien plus en sécurité seule dans les rues qu'avec moi à ses côtés.
C'était un fait cruel et humiliant qui a tout-à-fait détruit toute possibilité de relation entre cette fille et moi.
Ca arrive tout le temps en Amérique, mais les américains sont encore loin de saisir à quel point ce fait est sinistre et ce qu'il révèle sur eux.
Quand nous sortions le soir, donc,
elle partait seule avant moi.
J'attendais cinq minutes
et je partais seul à mon tour,
par un autre chemin,
pour la retrouver sur le quai du métro.
Nous faisions comme si nous ne nous connaissions pas.
Nous entrions dans le wagon,
prenions place chacun à un bout,
puis nous marchions séparément dans les rues
du pays de la liberté,
pour nous rendre où nous allions :
chez des amis ou au cinéma.
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Ils étaient noirs, mais ce n'était pas leur couleur de peau qui les reliait. Ils luttaient sur des champs de bataille très différents. Et de manière fort dissemblable. Pourtant, au bout du compte, ils ont tous les trois été jugés dangereux et donc éliminables. Car ils dissipaient le brouillard de la confusion raciale pour s'orienter vers une critique de classe.
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Ce que les Blancs doivent faire, c'est essayer de trouver au fond d'eux-mêmes pourquoi, tout d'abord, il leur a été nécessaire d'avoir un " nègre ", parce que je ne suis pas un " nègre " . Je ne suis pas un nègre, je suis un homme.
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