La saga des Westcott, tome 4 : Celui qui me désirera

Nouveau rattrapage avec ce tome que je lis à la suite du 3e, alors que j'avais déjà lu le 5e volet... Oui, j'ai une relation compliquée parfois à mes sagas romanesques et encore plus avec les romances historiques mais cela n'a en rien gâché mon plaisir.

Ce tome m'a fait la belle surprise d'être consacré à Viola, l'ancienne Duchesse déchue de son titre suite à la découverte de la bigamie de feu son mari dans le premier tome. C'est désormais une "veuve" d'une quarantaine d'année qui tente de se reconstruire une vie alors qu'on lui a arraché son identité et qu'elle doit encore faire face aux ragots de toutes parts. Cependant, comme on l'a vu dans les tomes précédents, elle a une famille aimante très présente pour elle, qui l'entoure beaucoup.

L'histoire débute justement alors qu'elle commence à se sentir étouffée par toute cette affection et décide de s'enfuir sur un coup de tête pour retourner seule chez elle, après le baptême de l'un de ses petits enfants. Alors qu'elle avait été obligée de s'arrêter en route dans une auberge, elle retrouve par hasard un de ses amours de jeunesse qui ne l'a jamais oublié. Ce coup du destin les jette à nouveau dans les bras l'un de l'autre, et le marquis de Dorchester et elle décident de s'offrir une petite escapade à deux sans conséquence, du moins c'est ce qu'ils croyaient.

J'ai beaucoup aimé suivre une romance avec des personnages légèrement plus âgés que d'habitude. C'était agréable de suivre non pas de jeunes adultes, mais des adultes confirmés parents de garçons et de filles adultes à leur tour. J'ai aimé ce changement de paradigme et les nuances que cela a apporté à l'histoire. En effet, la façon dont ils vivent leur parentalité et leurs nouveaux sentiments vis-à-vis de leurs enfants était une composante importante et intéressantes du récit.

En revanche, toute la première partie du récit consacrée à leurs retrouvailles ne m'a pas séduite. J'ai trouvé le portrait de chacun assez froid, tout comme leur relation, alors que pourtant c'est sous prétexte d'une folle passion qu'ils s'enfuient ensemble. Cette passion m'a semblé bien tiède et ne m'a pas parlé. Que ce soit à l'auberge, sur le chemin ou dans la demeure retirée de Marc, à aucun moment je n'ai senti la petite étincelle. J'étais donc bien déçue à ce stade.

Heureusement la suite relève largement le niveau et confirme le talent bien connu de l'autrice. Une fois que leur famille respective les retrouve, le drame est consommé et ils doivent convoler. Dès lors, les personnages ne peuvent en rester à une passion de façade et ils sont obligés d'affronter leurs démons, ce qui n'a rien de facile. Mais leur famille va être là pour les épauler. Viola va réapprendre à vivre pour elle-même. Marc va apprendre à affronter son passé, la mort tragique de sa première femme et ses enfants qu'il a fui depuis.

Alors que dans le tome précédent, la famille Westcott m'avait agacée par son ingérence, ici elle était nécessaire et essentielle avec les jumeaux de Dorchester pour parvenir à rapprocher ces deux vieilles âmes esseulées qui n'avaient plus confiance en rien. Ce ne fut pas chose aisée et j'ai souvent râlé et pesté contre leur entêtement et leur manque de communication, mais j'een ai été récompensée à la fin, à la fois par de belles déclarations romantiques, mais surtout par la belle réconciliation d'une famille.

Ainsi, même si cette romance est loin d'être ma préférée de la saga et de l'autrice, j'ai trouvé original de nous présenter des personnages plus âgés ainsi qu'une histoire différente de d'habitude avec en premier une passion un peu froide et une escapade, avant que la famille s'en mêle et ne les rapproche pour un final en apothéose très émouvant où ceux-ci ont encore un grand rôle.
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On retrouve la famille Westcott avec le personnage de Viola, veuve sans avoir le droit de l'être. A 42 ans, elle doit se remettre de la perte de sa position sociale alors qu'elle n'a commis l'erreur que d'épouser sans amour et sans le savoir un bigame. Elle fait preuve d'un grand sang froid pour affronter cette honte. Ce tome permet de voir dans la seconde partie une autre facette derrière ce masque de respectabilité très rigide.
Elle n'a connu que devoir, souci des apparences pour voir éclater tous ses espoirs de bonheur pour ses enfants. Après deux ans à prendre sur elle, elle fuit sa famille trop présente, sa rencontre fortuite avec le marquis de Rochester lui permet de donner un autre sens à sa vie.
Leur escape secrète est cependant un peu tiède, on n'est pas dans une passion dévorante. Mais cela donne aussi un côté plus réaliste à leur histoire. Ils sont plus murs et doivent composer avec leurs passés douloureux chacun à leur façon.
Les romances historiques sont souvent sur des héroïnes très jeunes, cela change d'en avoir une de mon âge prête à affronter une nouvelle vie.

Une lecture plaisante mais pas un coup de coeur. Même si je vais enchaîner sur les trois prochains tomes.

Après avoir lu le tome 3 de la saga des Wescott, j'ai directement enchainé avec le suivant.
Ce tome m'a permis de comprendre davantage en quoi et pourquoi les personnages évoluent. La beauté de cette saga n'est pas simplement une succession d'histoires d'amours entre deux personnages, tome après tome, mais aussi et surtout une histoire de famille.
Dans ce tome, nous retrouvons Viola, la mère d'Abigail, Camille et Harry. C'est l'histoire d'amour d'une femme dans la quarantaine. Évidemment, le récit est totalement différent que pour celui d'une femme dans la vingtaine. Il est néanmoins tout aussi beau, si ce n'est plus, que les autres. C'est la première fois que je lisais une romance entre deux quadragénaire. J'ai adoré. J'ai adoré leur histoire d'amour et l'évolution de celle-ci au fur et à mesure... J'ai également adoré leurs familles et l'amour inconditionnel entre chaque membre. On voit à quel point la famille est importante et à quel point elle nous pousse vers le bonheur. Tout est bien construit, bien ficelé.
En bref, c'était pour moi un coup de coeur. Il me tarde de voir la suite des aventures de la famille Westcott.

4ème tome de la saga Wescott, nous retrouvons ici celle qui a subi l'affront du mariage invalide et qui a dû réapprendre à vivre après le scandale.

Et si Viola a pu m'exaspérer parfois à s'entêter de refuser l'amour de la famille Wescott, estimant ne pas en faire partie, et s'enfermer dans ce personnage digne en toute circonstance, l'armure se fendille enfin à sa rencontre avec un souvenir du passé, interdit alors, mais qui se présente et lui offre une escapade le temps d'assouvir l'attirance.

Mais les conséquences inattendues vont permettre entre autre à Marc de reprendre le contrôle de la vie qu'il a fui des années plus tôt.

Lecture agréable.

Ce quatrième tome m'a davantage plu que les précédents. L'histoire est plus prenante car il y a une bonne dose de suspense. Enfin, c'est tout relatif vu qu'on sait bien que le happy-end est inévitable mais on se demande jusqu'aux dernières pages comment on va y arriver.

Autre point inhabituel, et que j'ai apprécié, l'héroïne est plus âgée que celles qu'on croise habituellement dans ce genre de romances, elle est même grand-mère, elle a dépassé la quarantaine et son "amoureux" est un peu plus jeune qu'elle.

Cependant le ton du récit est encore un peu trop mélodramatique à mon goût. Pourquoi les auteurs ont-ils besoin d'en rajouter encore et toujours quant aux épreuves subies par ses personnages ?

Malgré cela et l'impression de répétition que donnent certains passages, j'ai passé un bon moment avec cette romance.