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EAN : 978B08DHVM4T8
503 pages
Librinova (23/07/2020)
3/5   6 notes
Résumé :
Pour Evan, idéaliste et révolutionnaire dans l’âme, tout est sujet aux critiques et aux remontrances. Bien décidé à ne pas être une marionnette du système, le jeune homme refuse, avec arrogance et cynisme, de se laisser dicter sa conduite.

Lorsque Alkam Technologies, l’une des plus grandes entreprises d’ingénierie du pays, le contacte pour un poste, ses convictions sont alors mises à rude épreuve. Et si cette opportunité était le moyen rêvé de montrer... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
J'ai beaucoup de choses à dire sur ce livre que les éditions Librinova ont eut la gentillesse de me transmettre.
Merci beaucoup à eux et désolée pour ce qui va suivre...

En quelques mots je dirais que c'est une version pleine de préjugés et d'exacerbations du monde et du système prédominant actuel.

Je n'ai vraiment et simplement pas aimé.

Le personnage principal, Evan, est un être parasite pour la société et pour son frère qui n'est décidément pas bien vif ou éclairé non plus.
Evan est tout ce que je déteste en fait.
Un être sans intérêt qui fait tout pour ne rien faire, se complet à critiqué le système tout en profitant de ses largesses, un dénonciateur de fausses vérités qui à force de crier ou de parler pour ne rien dire ou juste contredire obtient la désertion de ses interlocuteurs.
Bref, un être exaspérant au possible !
C'était certainement l'intention de l'auteur que de faire ce personnage aussi irritant, alors bravo à lui. J'ai détesté Evan !

Et comment vous dire que j'ai trouvé le temps long en lisant les désastreuses pérégrinations de cet invertébré et de ces compagnons d'infortune ?...

Ok, le fait que le personnage principal soit pour moi une plaie joue sur mon avis global de ce texte.
Sans doute suis-je un peu expansive dans mes propos aussi.
Donc revenons à la base.

L'histoire à mis un temps fou à s'installer et ensuite à se développer.
Les personnages secondaire, trop nombreux, m'ont ralenti dans ma lecture.
En effet, quand on a un échange de 2 pages pour une explication qui devrait prendre 2 ou 3 lignes en narration c'est trop pour moi.

Les personnages justement, hormis le purulent Evan, sont assez fadent.
Souvent ils sont plus là pour mettre en exergue la folie d'Evan, du monde dans lequel on vit ou du système dominant actuel plus que pour une interaction active et constructive.
Et que dire des clichés ?...
Les commerciaux shootés, les jeunes sans diplôme ni avenir, les bimbos qui rêvent de jouer les célébrités dans des jeux télé au QI sous les 60...

Pourtant il y avait de quoi faire de bonnes histoires dans cette histoire.

Je regrette trop d'échanges stériles et pas assez de recherche de profondeur.

Ce livre, est bien fourni, peut être un peu trop même.
Certaines parties m'ont simplement fait dire « et pourquoi il me parle de ça pendant 5 pages ??? »

Une satire pas très fine sera mon dernier mot.
« Anouilla » ? Franchement pas très rechercher…

Oui, après tout ça vous me direz qu'une note de 3 étoiles sur 5 c'est beaucoup.
Mais je tiens à reconnaître le travail de l'auteur qui a su créer un être exaspérant au possible et des portraits très critiques et pleins de cynismes .
Là où il a pêché c'est qu'il nous donne plus de clichés qu'autre chose.

J'aurais pu mettre un 4/5 si je n'avais pas été aussi énervée.
Du coup, je reviendrais sans doute sur cette critique d'ici quelques temps quand j'aurais fini de m'énerver.
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Vincent Baly fait la promotion de son livre Débouchés chez les bouchers en expliquant les coulisses du management et du consulting dans la boite fictive Alkram, en région parisienne, essentiellement pour des clients industriels.

Commençons déjà par tailler dans le lard : la multiplication démentielle de personnages, au nombre déjà très élevé au début, ne fait que diluer l'intérêt par des intrigues nunuches et inintéressantes, entre le frère joueur invertéré, la belle-soeur écervelée starlette de télé-réalité ou l'ami banquier célibataire endurci se laissant trop marcher sur les pieds. S'ils rentrent bien tous d'une manière ou d'une autre dans l'univers de la "boucherie", ce monde impitoyable, les clichés ressassés inutiles éliminent l'espace vital de l'histoire dont il est vraiment intéressant, la vie de manager.

Passons ensuite à Evan Charon, le héros et anti-héros de l'histoire. Impossible de le cerner, dès les premières lignes, anarchiste/libertaire convaincu, il se laisse embrigader dans l'univers capitaliste de requin, encore plus dédoublé par le parasitisme des sociétés de conseil. Mais au lieu d'essayer de montrer justement la différence entre son paraître de néo-requin et ses états d'âme de sociologue, des remarques empathiques comblées par un comportement acide et virulent, il n'en reste qu'un personnage profondément méchant et qui n'a qu'une seule raison d'être : être méchant.

A noter que la plume n'est pas mauvaise, on passe loin devant du sujet verbe complément, un vocabulaire plutôt bien sélectionné, manque juste un peu la construction des personnages et de l'intrigue de manière générale pour avoir un liant assez fort.

Là où le récit pèche le plus, c'est qu'il se veut démonstratif du monde de requin. Je m'attendais vraiment à être surpris, d'avoir des méthodes de filou, de prétadeurs, de la manipulation, des coups-bas, des croche-pattes. La plupart des techniques ne consiste à ce que le subordonné dise "s'il vous plaît" et le manager "Non, je suis un salaud", et c'est à peu près tout. Pas d'humour acide, de remarque désopilante à la Zoé Shepard par exemple (trilogie "Ab-so-lu-ment débordée"), de renversement de situation, tout suite un bâteau profondément ennuyé. L'accumulation de clichés sans aucune saveur, aucune épice, me fait passer de plus en plus les lignes en baillant.

On n'a pas encore trouvé notre pamphlet qui dénonce le management.
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D'abord je voudrais remercier l'auteur de m'avoir soumis ce livre pour commentaires. Assez tôt dans cette lecture j'ai songé à “La conjuration des imbéciles” de John Kennedy Toole ; personnages central plutôt parasite, imbu de lui-même au cube, porté à des envolées oratoires mémorables, persuadé de détenir une grande vérité etc. Au fil des pages cette impression de déjà-vu s'est partiellement estompée car le “dénonciation “ des entreprises de location de consultants informatique, limpide et caustique, n'a pas d'équivalent chez Toole.

Le personnage central est trop égocentrique pour susciter la sympathie, ses propos trop extrêmes pour inciter à la réflexion. Est-ce drôle alors? Cocasse oui, j'ai souri à quelques occasions mais sans plus. Reste que les pérégrinations d'Evan ont soutenu mon intérêt sans toutefois soulever mon enthousiasme. le récit est bien développé, le rythme correct, le monde des managers y est présenté sans concessions mais avec un coté caricatural qui m'a dérangé. Et l'histoire secondaire du banquier et de la plantureuse blonde m'a semblé à la fois hyper convenu et sans aucun apport valable à la trame principale. Bref ce premier roman ne m'a pas vraiment convaincu même s'il se laisse lire assez facilement et présente des aspects intéressants.
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Les pérégrinations d'Evan dans une société qu'il rejette en bloc, avec une assurance qui vous laisse coi . Un concentré de mauvaise foi, doublé d'une tête-à-claque, un prurit permanent et incurable, le moustique qui pourrit ta nuit, un illuminé qui joue aux boules dans un terrain miné, … je n'ai pas de mots assez forts pour décrire Evan. Juste une forte envie de retour de bâton dans les dents…
Il intègre bien malgré lui le monde du travail, l'interprète à sa manière et le manipule sans vergogne. Il n'y a pas de limite à ses délires et sa fainéantise alors qu'il nage dans un milieu policé et capitaliste qu'il est persuadé de faire tomber en le pourrissant tel le ver dans le fruit.
C'est le Dude, et autour de lui, ceux qu'il croise n'ont finalement pas l'air trop stable non plus. On assiste à des scènes hilarantes, on s'attend à tout de la part d'un tel illuminé dont l'analyse est parfois juste, mais toujours excessive.
Premier roman loufoque dans lequel j'ai mis un peu de temps à entrer, mais qui vous reste à l'esprit quand vous l'avez terminé !
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Aux abords de la Défense, Evan observe. Il aime parer à cette activité. Cet usage divin lui permet de comprendre en quoi les vies des personnes de basse et moyenne classes sont faites. Evan est installé une table en terrasse d'un café. Il prend le temps d'observer ces congénères et espère bientôt voir la ruée vers le retour aux postes de travail, après la pause déjeuner. Evan ne comprend pas comment les personnes peuvent accepter de consommer des liquides leur faisant perdre leur force mentale, tout comme leur forte consommation de la télévision, notamment les courses de chevaux...

Vincent Baly était manager en ingénierie. Il a rendu son tablier et publié Débouchés chez les bouchers, une manière d'exorciser la pression des managers et le traitement des employés. L'auteur utilise l'humour et le comique de situation majoritairement, lors des démonstrations de paroles politiques. La littérature de l'oeuvre permet de montrer les différences que le personnage principal doit subir, avec ces autres congénères. Ils n'arrivent pas à se comprendre, mais chacun veut avancer de son côté. La notion de partage appartient à Evan, alors nous avons la possibilité de le voir dans plusieurs situations, toutes à la fois opposées, intenses, réelles et similaires. Les antonymes s'enchaînent mais ce n'est pas pour autant qu'il baisse les bras, dans sa longue quête. Une belle idéologie...
Lien : https://miniehouselook.wordp..
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