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" La vieille fille " est un roman d' Honoré de Balzac , roman qui fait partie de la série de la Comédie humaine . Sa parution date de l' année 1837 . le récit se déroule dans la ville d ' Alençon . l'' auteur nous laisse voir les rivalités sociales , politiques et financières dans les différentes couches de la société . Balzac , dresse ici un tableau noir , satirique , caricatural et ironique de cette société provinciale de l' époque . Il n' est pas tendre envers elle et c' est le moins qu' on puisse dire
Nous sommes , en l' année 1816 , Rose Cormon femme de quarante-deux ans commence à désespérer car jusque là aucun homme ne s' est présenté à elle pour la demander en mariage . Cette femme issue de la bonne bourgeoisie , est disgracieuse pour ne pas dire qu ' elle est laide .Elle est ,aussi , l' une des plus riches personnes de la ville .
Une des tares de cette société est que les gens n'agissent que selon leurs intérêts , intérêts matériels et
financiers bien sûr.Alors cette vieille fille attend le prince
charmant qui voudrait bien d' elle .Deux hommes âgés ,
rusés, avides et cupides vont se lancer dans la compétition
pour soi-disant prétendre à la main de Rose .
le premier prétendant est le chevalier de Valois , royaliste dans le sang .
le deuxième prétendant est un homme rustre . Il est
républicain . Il s ' agit de monsieur du Bousquier .
Les deux prétendants sont l' antithèse entre passé et futur et se livrent une sourde lutte .
Mais il y a un troisième prétendant : il s' agit du jeune
homme , Athanase . Ce dernier est plus jeune que Rose .
Il n ' est guidé par aucun calcul ni intérêt . Il aime Rose
pour elle-même . C est un jeune homme probe et désire
se marier avec la vieille fille .
Rose , la vieille fille , a un grand désir , un rêve : c' est
se marier et surtout enfanter , avoir des enfants !
Son rêve se réalisera-t-il ?
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Ce livre forme avec le cabinet des antiques, un ensemble.
Le récit se situe à Alençon où l'on devine que se passe également le cabinet des Antiques. Certains personnages sont communs aux deux, bien que les noms soient différents.
Le titre est un peu trompeur, car l'on y fait plutôt le portrait de certaines figures locales comme le Chevalier de Valois royaliste, et du Bousquier, libéral. Tous les deux espèrent épouser Mademoiselle Cormon déjà quadragénaire, à laquelle le célibat pèse, mais qui ne se décide pas.
Monsieur de Valois, homme charmant mais très attaché à ses aises « Si quelqu'un venait prier monsieur de Valois de lui rendre un petit service qui l'eût dérangé, ce quelqu'un ne s'en allait pas de chez le bon chevalier sans être épris de lui, sans être surtout convaincu qu'il ne pouvait rien à l'affaire ou qu'il la gâterait en s'en mêlant. » veut épouser Rose Corman pour redorer son blason. Tandis que du Bousquet, déjà riche, beaucoup plus vulgaire d'apparence et de comportement, espère s'élever grâce à l'argent de la demoiselle.
Il existe un troisième prétendant, jeune homme pauvre mais éduqué, pourtant plus jeune que celle qu'il admire, réellement épris mais espérant tout de même pourvoir mettre ainsi sa vieille mère à l'abri du besoin.
Pas facile pour cette femme de vivre seule, de chercher un mari sans se couvrir de ridicule. Un épisode où elle s'empresse auprès d'un homme qu'elle croit célibataire l'oblige à quelques mensonges pour couvrir son comportement.
Le choix de Rose Corman, que je vous laisse découvrir sera malheureux.
On trouve dans ce roman le charme qu'y mettent un certain nombre de mots oubliés aujourd'hui tels eustache, godan,…
Ce titre ne fait pas partie des plus connus mais mérite qu'on s'y arrête.

Challenge 19ème siècle

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En ce début de 19ème siècle Alençon est une petite ville de province plutôt calme, à peine troublée par quelques tensions politiques, lointains échos de la vie parisienne. Mademoiselle Cormon, riche femme célibataire, y reçoit chaque soir une partie de la bonne société et organise chaque semaine un dîner. Vieille fille de 42 ans dont l'embonpoint lui a permis de conserver la fraîcheur de la jeunesse, elle vit avec son oncle, l'abbé de Sponde. Partagée entre sa piété et les tourments de la chair, elle souhaite se marier et avoir des héritiers mais la période est compliquée et l'âge avance…

Courtisée par un aristocrate libertin décati, le chevalier de Valois, et un bourgeois libéral, plus ambitieux que viril, du Bousquier, le coeur de la vieille demoiselle balance. Son troisième prétendant, Anathase, un jeune poète pauvre qui vit avec sa mère, est le plus désintéressé de tous mais son amour incompris finit en tragédie...Bref de quoi nourrir les commérages et les débats politiques et religieux d'une bourgade épargnée par les grandes crises de l'histoire mais pas par l'ennui…

"La Vieille fille" est parue en feuilletons dans "La Presse" qu'Emile de Girardin venait tout juste de fonder. Les critiques de la presse concurrente se sont acharnées contre le texte De Balzac jugé osé et scandaleux mais visaient surtout leur confrère qui accusait ses rivaux de propager de fausses nouvelles...la politique et la presse, deux domaines de lutte pour le pouvoir dont Balzac a décrit l'effroyable cynisme.
Bien des années plus tard, on se régale de l'ironie mordante de ce texte et on ne peut que constater l'erreur fatale de la pauvre Rose Cormon, peu préparée à affronter la réalité du monde, dans le choix de son mari.
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"La Vieille fille" est un roman, assez court d'ailleurs, d'Honoré de Balzac.
L'auteur du "Cabinet des antiques" y parle avec le brio qu'on lui connaît de la vie en province et des ambitions avortées.
L'histoire est simple, typique du XIXème siècle ; car c'est l'histoire d'un jeune homme, n'ayant pas conscience de la cruauté de la société, qui va se rendre compte de la cruauté des rapports sociaux…
Ici, tout est cruel, tout est arriviste, tout est froid, jusqu'à notre jeune homme ; avant Maupassant, Balzac avait déjà peint les vices et les cruautés de l'homme.
Comme souvent chez Balzac, la fin est sombre, dramatique, noire ; seuls les pires triomphent.
Comme souvent aussi chez Balzac, il y a dans ce texte un crescendo magistral, du début à la fin tragique.
Toutes les qualités de style, d'intelligence et de sensibilité de l'auteur du "Père Goriot" sont dans ce roman magnifique.
Il n'y a rien à redire, nous avons là un superbe roman !...
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Une histoire pleine de suspense. Une histoire qui nous emmène dans le cercle bourgeois d une vieille fille qui aimerait se marier et connaître l amour.
Pleines d intrigues,on est surpris par le choix que fera la vieille fille.
Finalement son choix la mènera au faite de la puissance mais pas au faite de l amour.
Vieille fille elle est et le restera.Bien triste fin.
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La vieille Fille n'est pas le plus connu des romans De Balzac mais il gagnerait à être plus recommandé.
La vieille Fille, c'est mademoiselle Rose Cormon, une bourgeoise d'Alençon ayant coiffé la Sainte Catherine depuis un certain temps et que cette situation désespère. Plus jeune, elle avait pour son futur mari de nombreux critères, évidemment jamais réunis dans un seul homme, mais elle est désormais aux abois, prête à épouser le premier qui lui demandera sa main ou presque...pourvu aussi qu'elle comprenne car la finesse n'est pas sa qualité première.Trois prétendants sont minutieusement décrits par Balzac, le chevalier de Valois et monsieur du Bousquier, représentant chacun un régime politique, et le malheureux Athanase, qui a d'abord convoité la fortue de Mlle Cormon mais a fini par en tomber réellement amoureux.
C'est un fantastique portrait de la province , particulièrement de sa bourgeoisie, servi par des personnages très réussis et une écriture qui se fait tour à tour très descriptive ou plus enlevée.

Vraiment excellent.
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Balzac m'est toujours un régal.
Cette minutieuse étude des meurs et gens de province, c'est de la dentelle (littéraire) d' Alençon.
Comme pour Saumur, avec Eugénie Grandet, Balzac visite cette petite préfecture de l'Orne.
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Alors que je jetais un coup d'oeil dans la bibliothèque de mes parents, je suis tombée sur un roman tout jauni, La vieille fille.
Ne l'ayant pas vraiment choisi, je n'en attendais rien.
Pourtant, j'ai apprécié ce roman.
Même si le thème est classique à l'époque, la fille de 40 ans qui ne veut pas rester vieille fille, ou encore l'amoureux éconduit qui préfère la mort à une vie sans celle qu'il aime, le roman est court et l'intrigue avance bien surtout dans les 30 dernières pages.
Malheureusement et comme on pouvait s'y attendre, le mariage tant attendu n'offre pas à Melle Cormon le bonheur, d'autant qu'elle perd la gestion de sa fortune.
Avec nos yeux d'aujourd'hui, on se dit qu'elle aurait était plus heureuse toute seule...
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Ah que j'ai aimé ce roman ! Il entre sans aucun doute dans mes favoris. J'ai eu envie de le lire parce qu'il traite du sujet du mariage et c'est un sujet que j'aime tout particulièrement chez Balzac car chaque fois il le traite avec une justesse passionnante (Eugénie Grandet, La maison du chat qui pelote, le bal de Sceaux, La vendetta, La bourse)
Ici on va découvrir Mademoiselle de Cormon, car la vieille fille c'est elle. Elle est issue de la bourgeoise, elle est riche, mais elle a 42 ans et est célibataire, et ça pour l'époque ce n'est rien de moins qu'une anomalie. Si au moins elle habitait Paris peut-être aurait-elle pu passer inaperçue, se fondre dans la masse, mais elle habite une petite ville de province, Alençon, alors c'est peu dire que tous les regards sont braqués sur elle.
Néanmoins elle est appréciée, elle connaît tous les habitants et tous les habitants la connaissent, elle est pieuse, aimable et elle reçoit chez elle régulièrement, bref elle est la châtelaine de la ville, et en tant que telle sa situation maritale anime bien évidemment le village. Mais ce que le village guette surtout c'est le choix qu'elle fera entre les deux prétendants qui s'agitent pour elle : le chevalier de Valois et Monsieur du Bousquier. Deux hommes autant aux antipodes que l'on puisse être ; le premier est un vieil aristocrate au style suranné hérité de l'ancien régime, le second est un républicain opportuniste et rustre. Mais il n'y pas qu'eux dans cette histoire, autour de la célibataire et des deux hommes, gravitent également d'autres personnages que l'on va découvrir car tous ensemble forment le tissu social et humain de cette scène de théâtre.
En fait ce roman c'est le roman du portrait. Portrait d'une ville de province, portrait d'une femme, portrait d'hommes, portrait d'oppositions, portrait de moeurs. Pour chacun des pans de cette histoire Balzac nous livre une présentation si précise qu'elle en est presque chirurgicale.
Et en même temps c'est un roman qui possède un formidable souffle romanesque, bourré de dialogues, d'évènements, et même pas mal de rebondissements, de l'humour et du drame. Mais ce que l'on constate le plus intensément, comme avec les romans cité plus haut, c'est ce terrible dilemme que le mariage implique pour les femmes. Choix à faire, choix difficile, choix impossible, choix d'amour ou choix de raison, même l'absence de choix est un choix. Et il semble que pour chaque choix ou non-choix la désillusion soit au bout du chemin, toujours.
Bref, un roman qui contient tout ce que Balzac sait faire de mieux. Un gros coup de coeur !
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Encore une fois Balzac m'a captivé, impressionné, fasciné en m'emportant progressivement dans une tourmente qui va crescendo de la brise légère à la plus terrible des tempêtes.
« La vieille fille » est un cours roman (environ 200 pages suivant les éditions) publié d'abord en feuilleton dans « La Presse » d'Émile de Girardin en 1836. L'action se passe en 1816 à Alençon, l'oeuvre fait partie des scènes de la vie de province de la « Comédie Humaine ». C'est l'histoire d'une vieille fille fortunée, Rose-Marie Cormon, la quarantaine passée, un peu sotte, peu cultivée, au physique disgracieux et qui cherche à tout prix un mari pour ne pas mourir fille et surtout pour avoir un enfant.
Balzac, en même temps qu'il nous dresse avec minutie le portrait des prétendants, brosse le climat d'une ville de province avec ses rivalités politiques, ses ambitions, ses ragots, ses mesquineries et l'omniprésence du religieux. Rien ne manque à cette histoire qui dépeint l'ambiance et les moeurs de la restauration mieux qu'un livre d'histoire. le génie De Balzac surgit à chaque page dans ses descriptions dessinées à la pointe d'un crayon parfaitement taillé. Il dessine les portraits physiques et moraux de personnages s'affrontant avec une courtoisie apparente qui masque leur rivalité et la haine sourde qui les anime.
En commençant ce livre, je ne pensais pas retrouver dans ce roman peu connu, mais qui mériterait de l'être davantage, toute la puissance, le souffle et le génie de l'auteur de la « Comédie Humaine ». N'est-ce pas là le propre des grands écrivains de toujours surprendre sans jamais décevoir ?
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