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Nadine Satiat (Éditeur scientifique)
EAN : 9782070402809
308 pages
Gallimard (01/03/2000)
3.85/5   100 notes
Résumé :
Le Cabinet des Antiques (1838) désigne le milieu de cette vieille noblesse de province, ruinée par la Révolution et oubliée par les Bourbons restaurés. Le marquis d'Esgrignon, sa sœur et ses amis incarnent ce groupe social. Hélas ! le fils du marquis, parti pour Paris, y mène joyeuse vie, s'y ruine, commet un faux, risque le bagne. Balzac excelle à peindre ces classes sociales pathétiques et dépassées, ces parents détruits par leurs enfants, le caractère impitoyable... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (19) Voir plus Ajouter une critique
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Ce livre forme avec la vieille fille un ensemble appelé les rivalités.
Le cabinet des antiques est le nom donné par dérision, au salon aristocratique des D'Esgrignon, vieille famille de la noblesse, qui n'a pas émigré, mais a perdu beaucoup de ses possessions. Méprisé par Napoléon puis oublié par Louis XVIII et Charles X, le vieux marquis qui ne veut pas voir l'évolution de la société n'espère plus qu'en son fils Victurnien pour relever la Maison.
Malheureusement le jeune homme ne répond pas à ses attentes, et envoyé à Paris pour selon son père se mettre au service du Roi, comprend vite que son nom n'est plus propre à lui ouvrir une carrière militaire ou diplomatique, s'y dissipe et dépense l'argent qu'il ne possède pas.
De façon plus large, il s'agit là d'un tableau de la rivalité qui peut exister dans une petite ville de province entre la vieille noblesse qui croit encore qu'il suffit d'être né d'une ancienne famille pour avoir droit à tous les honneurs et la bourgeoisie, qui elle désire utiliser son argent pour s'élever en épousant des demoiselles nobles mais pauvres.
Une des figures essentielle, et non dénuée de noblesse d'âme, de ce roman est celui de Chesnel, notaire entièrement dévoué à cette famille jusqu'à lui sacrifier sa fortune.
Un Balzac qui sans m'enthousiasmer comme certains autres titres, n'est pas sans intérêt.

Chalenge 19ème siècle

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"Le Cabinet des Antiques" est un passionnant roman d'Honoré de Balzac… L'auteur de "La vieille fille", sublime comme toujours, avec ce talent unique pour construire des récits et pour mettre en scène des personnages hors du commun, nous livre ici un roman où il est question de deux de ces thèmes favoris : le jeune homme montant à Paris et la vie en province.
On trouve dans ce roman une certaine poésie et beaucoup de talent ; il y a un vrai crescendo et un vrai caractère dramatique et émouvant dans ce récit.
Ce crescendo nous montre tout l'art de la construction d'Honoré de Balzac.
Les personnages sont toujours haut en couleur, en plus. Balzac est décidément un maître.
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Ce roman apparaît comme une sorte de brouillon des "Illusions perdues". On y retrouve le thème du jeune homme qui va perdre son âme et l'argent de sa famille à Paris durant la période de la Restauration. Si les "Illusions perdues" sont pour Balzac l'occasion de décrire les vices de la société capitaliste naissante, le "Cabinet des antiques" est plutôt celle de célébrer les vertus du monde aristocratique agonisant.
Le roman raconte la vengeance d'un bourgeois (Du Croisier) contre une vieille famille aristocratique (D'Esgrignon). Ce désir de nuire a été motivé par le fait de se voir refuser la main de la seule fille à marier de la famille d'Esgrignon. La raison même de ce refus est une cause supplémentaire de haine de la part de du Croisier, puisqu'il s'agissait d'éviter toute mésalliance. Durant des années notre bourgeois mènera une campagne de dénigrement. Pour ce faire il utilise ses capacités d'influences auprès des milieux libéraux, notamment dans le cadre de salons qu'il animait. C'est d'ailleurs au cours d'une de ces soirées que par dérision le nom de Cabinet des antiques fut donné à la maison d'Esgrignon. Mais enfin, du Croisier voit dans la personnalité du jeune seigneur d'Esgrignon (Victurnien) un moyen de mettre en place le piège qui devra détruire définitivement la réputation de ses ennemis. le jeune Victurnien est beau, spirituel mais complètement insouciant et ne pense qu'au plaisir, c'est ce dernier trait de caractère que du Croisier saura exploiter. le piège se refermera sur Victurnien (et donc sur l'ensemble de la famille d'Esgrignon), lorsque celui-ci à Paris, fera un faux en écriture pour maintenir un train de vie propre à satisfaire sa maîtresse. Heureusement pour les d'Esgrignon, le vieux notaire de la famille, en bon chien fidèle à son maître, se vouera corps et âme pour sauver la situation : l'honneur de la famille restera sauf. L'honneur est sauvé, mais la maison d'Esgrignon est ruinée et après la mort de la figure tutélaire (le vieux marquis d'Esgrignon) garante de la pureté de la race, la famille mêlera sont son sang à celui de la bourgeoisie pour se remettre en fond.
Le personnage de Victurnien d'Esgrignon (le pendant de Lucien Chardon) est assez falot, presque inexistant. Certes son portrait physique et "psychologique" est brossé avec précision, mais il n'agit que comme le déclencheur de l'action. le véritable acteur c'est le notaire de la famille, qui en bon domestique se voue à sauver l'honneur des d'Esgrignon, il y consume ses dernières forces. Ce sens du sacrifice pour son seigneur est l'une des vertus qui pour Balzac est la preuve de la grandeur de l'aristocratie. Qu'une catégorie de personnes puisse inspirer une dévotion pouvant aller jusqu'à la mort, l'apparente à une figure divine : le sacrifice est garant de la valeur de celui pour lequel il est consenti. de surcroît, le thème religieux (christianisme et bien entendu catholique) court tout le long du roman avec toute l'imagerie sentimentale et mélodramatique, un peu à la manière d'une nativité à la Murillo. Ça a un petit côté ridicule, néanmoins Balzac est touchant lorsqu'il évoque le bonheur de la présence d'une mère véritable, capable d'une prescience protectrice à l'égard son enfant : il faut se rappeler que Balzac a été délaissé, sinon abandonné, par sa mère.
Balzac se place comme un témoin du crépuscule d'un monde aux valeurs incomparables : l'honneur, la religion, la fidélité, le désintéressement, le sens du sacrifice. La bourgeoisie triomphante du XIXe les digérera. Il paraît que Karl Marx avait une admiration pour la peinture balzacienne de la société de son temps.
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" le Cabinet des Antiques " publié en 1838 par Honoré de
Balzac, forme avec " La Vieille Fille " du même auteur un
diptyque. Dans ce roman, l' auteur s' intéresse à la vieille
noblesse de province, pure et dure, qui a été ruinée par la
Révolution . Ce roman a comme narrateur, le journaliste et
écrivain, Emile Blondet déjà rencontré dans les " Illusions
Perdues ". le narrateur intervient surtout pour parler des
faits dont il a été témoin, et surtout sa grande admiration
pour Armande d' Esgrignon et de l' ambiance qui régnait
dans une petite ville de province .
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LE CABINET DES ANTIQUITES, s'inclut dans la vie de LA VIEILLE FILLE. Même lieu, mêmes acteurs (sauf ceux que l'histoire apporte).

Le marquis d'Esgrignon vit avec sa soeur et son fils dans un monde de souvenirs. Des relents des temps bénis de la royauté aux odeurs de sang que la guillotine a fait couler par fleuve. La ville est divisée entre ses nobliaux nostalgiques et le courant libéral qui fait feu de tout bois pour entretenir le bûcher de la république.

DU CROISIER qui épousa Rose Cormon au précédent épisode mène une lutte sans merci afin d'agenouiller son ennemi viscéral, le clan d'Esgrignon.

Le point faible c'est le fils, Victurnien d'ESGRIGNON qu'on envoie à Paris afin d'y trouver une place à la cour. La vie parisienne coûte cher et ce jeune écervelé s'endette, en signant des lettres de change que DU CROISIER rachète secrètement afin de donner le coup fatal à ses ennemis.



Et bien, ce très curieux texte qui clôture "ÉTUDES DE MOeURS SCÈNES DE LA VIE DE PROVINCE" est d'une subtilité surprenante. La douce Rose sera prise dans un choix Cornélien : l'obéissance aveugle au mari que lui impose sa condition ou un acte rebelle pour défendre ses convictions. Oeuvre un peu méconnue, elle mérite sa lecture.





PERSONNAGES


– BLONDET : le juge, le père, bien moins connu dans La Comédie humaine que son fils « légal » Émile,

– CAMUSOT : le Cabinet des antiques voit la formation du clan Camusot, qui va essaimer dans La Comédie humaine. le fils aîné, qui n'est pas encore de Marville, fait ici ses débuts, sous le regard attentif de sa femme, qui prend en main sa carrière. Il monnaie son appui aux d'Esgrignon contre une nomination de juge et la Légion d'honneur. Il jouera bientôt le même rôle auprès de Lucien, dans Illusions perdues.

– CHESNEL : l'intendant au grand coeur, le type du « serviteur » fidèle et dévoué, tutoyé par son maître et ami, bien qu'il ne lui appartienne pas : il a son étude. Sa récompense : être enterré dans une chapelle du château d'Esgrignon.

– DU CROISIER : personnage à deux têtes, l'autre éteint celle de du Bousquier dans La Vieille fille. Ici ce notable de province, éminence guise des milieux libéraux, jadis éconduit par Armande d'Esgrignon, quitta l'occasion de se venger de cet affront. En dépit d'un échec apparent, il triomphe finalement en faisant de Victurnien l'époux de sa petite nièce. Il est vrai que Victurnien reprend sa vie de garçon et n'a « nul souci » de sa femme.

– Armande d'ESGRIGNON : « Une des figures les plus instructives de cette historie ». Ses « cheveux d'un blond fauve » et ses « yeux d'émeraude » ont fasciné le tout jeune Émile, qui en garde un souvenir inoubliable. Elle est devenue un ange de vertu, de bonté, de dévouement. Elle se sacrifie à l'honneur du nom, « faute d'intelligence » (entendons celle de l'Histoire, qui évolue en dehors du cercle étroit où elle vit). Sa rencontre avec Diane, dans sa chambre cellule, est un des moments forts du roman par le « contraste inouï » ainsi provoqué.

– Victurnien d'ESGRIGNON : joli garçon mais nul. Il ne sait que s'auto-détruire. Il n'est même pas un Rastignac, conquérant du faubourg Saint-Germain, ni une figure rendue intéressante par l'échec et la dureté sociale, comme un Rubempré. Une « erreur » de Diane, à coup sûr. le roman le laisse sauvé, riche, marié, mais identique à lui-même.

– Diane de Maufrigneuse : elle a vingt-six ans. Elle n'est pas encore princesse de Cadignan, mais simplement l'épouse de Maufrigneuse, l'ex-amant de sa mère, éteint et inoffensif. Elle affiche une insolente liberté et garde tout au long une stature héroïque. Cet ange diabolique, qui ne croit « à rien qu'à elle-même », a l'orgueil d'une aristocratie qui se ruine, sans paraître y prendre garde, pour continuer à jouer brillamment sa comédie sociale. Bien opposée à la noblesse de province, elle n'a plus d'illusions et dévoile aux d'Esgrignon la loi de son temps : « Vous serez bien plus nobles que vous l'êtes quand vous aurez de l'argent ». Aussi, brûlant sa vie sans souci du lendemain, dilapidant cet argent qui est l'étalon de la nouvelle société, elle a la grandeur d'un Ange révolté et, malgré un culte immoral de la force, elle garde toute sa pureté par son extravagance destructrice.



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Citations et extraits (25) Voir plus Ajouter une citation
La certitude de trouver ces personnages invariablement attablés ou assis aux mêmes heures achevait de leur prêter à mes yeux je ne sais quoi de théâtral, de pompeux, de surnaturel. Jamais je ne suis entré depuis dans ces garde-meubles célèbres, à Paris, à Londres, à Vienne, à Munich, où de vieux gardiens vous montrent les splendeurs des temps passés, sans que je les peuplasse des figures du Cabinet des Antiques. Nous nous proposions souvent entre nous, écoliers de huit à dix ans, comme une partie de plaisir d'aller voir ces raretés sous leur cage de verre. Mais aussitôt que je voyais la suave mademoiselle Armande, je tressaillais, puis j'admirais avec un sentiment de jalousie ce délicieux enfant, Victurnien, chez lequel nous pressentions tous une nature supérieure à la nôtre. Cette jeune et fraîche créature, au milieu de ce cimetière réveillé avant le temps, nous frappait par je ne sais quoi d'étrange. Sans nous rendre un compte exact de nos idées, nous nous sentions bourgeois et petits devant cette cour orgueilleuse. »
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Jugez de son étonnement si le marquis d'Esgrignon eût appris que son fils était poursuivi pour avoir chassé sur ses terres, dans ses domaines, dans ses forêts, sous le règne d'un fils de saint Louis ! On craignait trop ce qui pouvait s'ensuivre pour l'initier à ces misères, disait Chesnel. Le jeune comte se permit en ville quelques autres escapades, traitées d'amourettes par le Chevalier, mais qui finirent par coûter à Chesnel des dots données à des jeunes filles séduites par d'imprudentes promesses de mariage : autres procès, nommés dans le Code, détournements de mineures ; lesquels, par suite de la brutalité de la nouvelle justice, eussent conduit on ne sait où le jeune comte, sans la prudente intervention de Chesnel. Ces victoires sur la justice bourgeoise enhardissaient Victurnien. Habitué à se tirer de ces mauvais pas, le jeune comte ne reculait point devant une plaisanterie. Il regardait les tribunaux comme des épouvantails à peuple qui n'avaient point prise sur lui. Ce qu'il eût blâmé chez les roturiers était un excusable amusement pour lui.
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Quoiqu'il fût onze heures avant minuit, il était trop tard. Chesnel aperçut des gendarmes à sa porte, et quand il en atteignit le seuil, il vit dans sa cour le jeune comte arrêté. Certes, s'il en avait eu le pouvoir, il aurait tué tous les gens de justice et les soldats, mais il ne put que se jeter au cou de Victurnien.
– Si je ne réussis pas à étouffer l'affaire, il faudra vous tuer avant que l'acte d'accusation ne soit dressé, lui dit-il à l'oreille.
Victurnien était dans un tel état de stupeur, qu'il regarda le notaire sans le comprendre.
– Me tuer, répéta-t-il.
– Oui ? Si vous n'en aviez pas le courage, mon enfant, comptez sur moi, lui dit Chesnel en lui serrant la main.
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"Sa vie, depuis deux mois, ressemblait à l'immortel finale du Don Juan de Mozart ! Cette musique doit faire frissonner certains jeunes gens parvenus à la situation où se débattait Victurnien. Si quelque chose peut prouver l'immense pouvoir de la Musique, n'est-ce pas cette sublime traduction du désordre, des embarras qui naissent dans une vie exclusivement voluptueuse, cette peinture effrayante du parti pris de s'étourdir sur les dettes, sur les duels, sur les tromperies, sur les mauvaises chances ? Mozart est, dans ce morceau, le rival heureux de Molière. Ce terrible finale ardent, vigoureux, désespéré, joyeux, plein de fantômes horribles et de femmes lutines, marqué par une dernière tentative qu'allument les vins du souper et par une défense enragée ; tout cet infernal poème, Victurnien le jouait à lui seul ! Il se voyait seul, abandonné, sans amis, devant une pierre où était écrit, comme au bout d'un livre enchanteur, le mot FIN. Oui ! tout allait finir pour lui."
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Mais il n'y a jamais rien de bon à attendre des jeunes gens qui avouent leurs fautes, s'en repentent et les recommencent. Les hommes à grands caractères n'avouent leurs fautes qu'à eux-mêmes, ils s'en punissent eux-mêmes. Quant aux faibles ils retombent dans l'ornière, en trouvant le bord trop difficile à côtoyer.

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Vidéo de Honoré de Balzac
Deuxième épisode de notre podcast avec Sylvain Tesson.
L'écrivain-voyageur, de passage à la librairie pour nous présenter son récit, Avec les fées, nous parle, au fil d'un entretien, des joies de l'écriture et des peines de la vie, mais aussi l'inverse, et de la façon dont elles se nourrissent l'une l'autre. Une conversation émaillée de conseils de lecture, de passages lus à haute voix et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie.
Voici les livres évoqués dans ce second épisode :
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
Une vie à coucher dehors, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774064-une-vie-a-coucher-dehors-sylvain-tesson-folio ;
Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774075-sur-les-chemins-noirs-sylvain-tesson-folio ;
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/769377-le-lys-dans-la-vallee-honore-de-balzac-le-livre-de-poche.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline le Meur, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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