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sur 2385 notes

Critiques filtrées sur 2 étoiles  
Le lys dans la vallée raconte l'histoire d'amour platonique entre Félix de Vandenesse et Mme de Mortsauf. Ce roman a une teneur autobiographique, puisqu'en effet, Balzac se servira beaucoup de son propre vécu pour décrire les actions et les sentiments de ses personnages.
L'histoire en elle-même est universelle : de l'amour, du je t'aime moi non plus, des chagrins d'amour, de l'espoir… le genre d'histoire intemporelle, dans laquelle on peut se retrouver à n'importe quelle époque. Et en principe, ça marche plutôt bien. Et d'ailleurs, sur le fond, j'ai trouvé cette romance platonique plutôt pas mal.

Le problème, c'est que c'est Balzac qui l'a écrite, et moi, je n'aime pas le style Balzac
Tout d'abord, j'ai trouvé le style lourd, désuet, empoté… Alors certes, ce roman a été écrit vers la moitié du 19ème siècle et la langue a évolué depuis… mais pourtant, quand je lis Victor Hugo, je n'ai pas cette impression de vieillerie !
Ensuite, il y a ces descriptions à n'en plus finir. Et ça, mais qu'est-ce que ça m'a gavé !!! Pourtant, en soi je n'ai rien contre les descriptions, il y a même des romans dans lesquels je les trouve magnifiques, même si elles durent sur plusieurs pages. Mais là, non. J'ai l'impression qu'il se perd en détails inutiles, et ça m'ennuie.
Et puis, Balzac donne à cette histoire un côté dramatique que je trouve exagéré. Tous les sentiments me semblent exagérément amplifiés, ce qui allourdit d'autant plus le style déjà bien pesant en soi.

Vous l'avez compris, je ne garderai pas un merveilleux souvenir de cette lecture, et tourner la dernière page fut un grand soulagement pour moi…
Lien : http://voyageauboutdelapage...
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Je me demande toujours par quelle perversité je me suis infligé la lecture du Lys dans la vallée. Quelle faute devais-je expier pour que le Grand Dieu des Livres m'imposa l'absorption de ces phrases tout emplies de boursouflures .
J'avais échappé à sa lecture en 1ere (au programme à l'époque) puis j'avais découvert d'autres Balzac, dont l'extraordinaire Cousine Bette que je tiens pour un des meilleurs de la Comédie Humaine. Sauf que l'objet du délit continuait à me narguer sur les rayons de ma bibliothèque : une vieille édition Folio de 1972 dans laquelle j'ai retrouvé des annotations comme : " ...petits bourges" , "...l'homme est méchant..." , vous voyez le niveau :-).
Le roman De Balzac est paru en 1836. L'éducation sentimentale de Flaubert en 1866 . Trente ans. Trente siècles. Et le même sujet. Les deux oeuvres sont deux romans d'apprentissage, chez Balzac Felix de Vendenesse est amoureux fou (c'est pas peu dire...) de Mme de Mortsauf ; chez Flaubert Frédéric Moreau est amoureux fou (c'est pas peu dire...) de Marie Arnoux. Ils prennent tout deux naissance (les romans) dans des souvenirs d'enfance et d'adolescence des auteurs . Autant j'ai adoré le livre de Flaubert ( à l'emporter sur une île déserte) autant la lecture du Lys m'a été difficile. Je ne compte pas les mots comme "âme", "vertu", "religion", "idéal", "souffrir", "souffrance".....qui font de la lecture de ce livre un chemin de croix littéraire. Et que l'on ne me dise pas que c'est là le "style De Balzac" ! dans" le Père Goriot", dans "La cousine Bette", dans "Les illusions perdues", l'écriture De Balzac, toujours rhapsodique et dont je fais mon miel de ses longues descriptions (comme les "divines longueurs des sonates de Schubert:-), emporte le lecteur. Dans le Lys je n'ai eu qu'une envie : arriver à la fin !
Finalement ce que j'ai apprécié le plus dans cette édition Folio de 1972 ce sont la préface de Paul Morand et la postface de A.M Meininger. La première est cavalière, bien dans le style de Morand qui , j'en suis persuadé , a du, à part lui, se dire : " Quelle mijaurée cette Henriette ! et ce Félix quelle gourde ! " . Sûr que Paul aurait déjà peut-être déjà conclu... ( à la lecture de son Journal c'était un homme encore très...vert ...). La postface de Meininger est intéressante et bienvenue car elle replace l'oeuvre dans le contexte (l'enfance De Balzac, l'identification de Mme de Mortsauf à la mère de l'écrivain...). Comme Paul Morand j'ai un faible pour Mr de Mortsauf : malade (imaginaire ?) , emporté, cyclothymique,violent,aimant....un être humain quoi. Peut-être le seul "être humain" de cette galerie de Monstres trop idéalisés.....
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Ma première lecture d'Honoré de Balzac date…j'avais 14 ans, on était en 2004 et j'ai lu d'affilé pour l'école Eugénie Grandet et le Père Goriot. Et j'avais vraiment beaucoup aimé.

J'ai toujours eu envie de découvrir ces autres livres-phares et j'ai donc été assez contente de voir sortir ce roman de la Book-Jar pour le mois de décembre!

Mon édition date un peu, elle est toute cornée et jaunie, mais j'aime bien la couverture. C'est assez drôle de se dire qu'on pourrait qualifier ce roman d'un roman épistolaire, puisque tout n'est finalement qu'une trèèèèèès longue lettre.

Je n'ai pas été déçue par cette lecture, mais je n'ai pas particulièrement passé un excellent moment. Encore un roman parfait pour la catégorie « Ni agréable, ni désagréable ». Je suis d'ailleurs ravie de savoir enfin de quoi ce roman parle et de pouvoir du coup, en parler quand il est question De Balzac.

Mais…mais mais mais, Mme de Mortsauf…Félix de Vandenesse…

Je sais bien que les époques changent, les moeurs et les principes aussi, mais franchement quoi…franchement!!

Mais quelle bande de têtes à claque Nom de nom! J'ai rarement eu envie d'entrer à ce point-là dans un roman pour secouer nos deux personnages principaux.

Il y a Félix qui trouve en Blanche aussi bien une belle femme qu'une mère de substitution (est-ce pour cela qu'il ne franchit jamais vraiment le pas? Il résiste finalement bien au désir qui reste brûlant mais inavouable)

Félix est finalement un personnage bien pathétique. A cause de son enfance et de sa jeunesse, il n'arrive pas à passer le cap de l'âge adulte et se retrouve englué dans une passion vive mais impossible avec une figure de mère. Je ne suis pas absolument persuadé qu'il ait réellement vu Henriette autrement que comme une « mère » après le bal, lui qui en a toujours manqué. En gros, j'ai eu l'impression de me retrouver face à un gros cas d'Oedipe. Et c'est d'ailleurs pour cela qu'il assouvira ses « besoins » avec une autre femme, qui a déjà eu plusieurs amants et qui n'a rien d'une « maman ».

Alors que pour Henriette, je trouve cela bien plus complexe. Elle l'aime, mais ne peut / veut pas l'aimer. Elle voudrait pouvoir suivre ses convictions, mais ne peut s'empêcher de se consumer de jalousie et de tout faire pour le garder près d'elle « pur » comme elle. Elle se persuade qu'elle ne l'aime que d'un amour maternel, mais franchement n'y arrive absolument pas, on sait bien que c'est loin d'être le cas, on le sent dans ses phrases, ses gestes. C'est finalement un personnage très intéressant et dont l'évolution est passionnante, même si elle m'a déçue sur la fin.

Encore une fois, je le dis, je n'ai pas pu « étudier » ce roman, je l'ai juste lu. Et bien évidemment, on a une toute autre perception du roman. J'ai dû rater énormément de choses, de détails, de petits points. Ce que je livre, c'est mon ressenti du roman, pas une vérité.

J'aime toujours autant l'écriture De Balzac par contre et j'ai adoré me plonger dans les descriptions très réalistes et envoûtantes de la vallée…Cela ne me donnait qu'une seule envie, c'était celle d'y être! Il parait d'ailleurs que c'est largement inspiré de sa vie.

Et il parle toujours aussi bien des émotions et des caractères des êtres humains. J'ai beaucoup aimé cela – même si ces personnages sont insupportables – il y a une certaine sensualité et un désir sexuel présent dans tout le roman – ne serait-ce que la scène de rencontre au bal qui est particulière je trouve – qui est assez étonnant dans un roman de cette époque.

[Attention, je dévoile la fin]


——————————————

Ce roman ne figurera donc pas dans mes romans préférés De Balzac. Je crois bien que je préférerais toujours le Père Goriot. Ici, les personnages m'agaçaient beaucoup trop. Dommage.

Il me reste encore plusieurs romans de cet auteur dans ma PAL, j'espère trouver mon bonheur ailleurs!
Lien : https://writeifyouplease.wor..
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Crévindiou, que c'est barbant ! Ce n'est pourtant pas faute d'aimer souvent les écrits d'Honoré. J'ai d'ailleurs été fort touchée qu'il s'imagine que nous avions cueilli la bruyère ensemble…

"Rappelez-vous cette bruyère que nous avons cueillie, en revenant de la villa Diodati, cette fleur dont vous avez tant loué le noir et le rose, vous devinerez comment cette femme pouvait être élégante loin du monde [...] (1:12:08)

Signe d'une connivence par-delà ces limites si contrariantes du temps et de l'espace… mais les “unions purement spirituelles”, ça va un temps… quand j'ai vu que Félix et Mme de Mortsauf s'enferraient irrémédiablement dans une relation chaste, j'ai commencé à bailler. Que d'envolées lyriques, que de déclarations d'amour à la Touraine, que de compassion appuyée pour l'aristocratie en peine de royauté. C'est trop, Honoré. Tenons-nous en à la botanique si nous voulons garder de bons rapports…

Lien : http://versautrechose.fr/blo..
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Une oeuvre Classique avec un grand C, cela faisait longtemps que je n'avais pas lu de romans de Monsieur de Balzac. Je dirai que c'est le troisième que je lis parmi tous les titres de cet auteur prolifique, et sûrement pas le meilleur. Non pas que "le lys dans la vallée" soit mauvais, bien au contraire, mais j'avais perdu les neurones nécessaires à ce type de lecture, et l'entrée en matière a été, disons, laborieuse. le livre s'inscrit dans l'oeuvre plus générale de la Comédie humaine, comme un roman d'éducation sentimentale.

D'une part, à cause de la langue, qui date de 1836 soit il y a 179 ans. C'est un peu comme si j'avais lu un texte en langue étrangère, j'ai compris le récit dans son intégralité, mais certains termes étaient tellement désuets qu'hors contexte, j'aurai eu besoin d'un dictionnaire.

D'autre part, pour la simple raison que l'auteur à construit son récit de telle manière que le lecteur entre dedans un peu par inadvertance. C'est-à-dire, qu'il tombe sur une correspondance entre deux personnes, dont l'une, à travers une lettre de plusieurs centaines de pages, narre à la seconde son premier grand amour. le nom du narrateur n'apparaît que bien plus tard, et les morceaux se recollent les uns les autres pour que l'édifice de cette oeuvre soit totalement éclairé, à l'épilogue. Cette construction est astucieuse, car le lecteur est obligé de relire quelqu'unes des premières pages pour bien comprendre ce qu'Honoré de Balzac tente de lui dire.

L'histoire en elle-même fait beaucoup pensé, de part la relation qu'entretiennent Félix et Mme de Mortsauf (ce nom n'est d'ailleurs pas choisi de façon aléatoire...) au "Rouge et noir" de Stendhal. Il fut publié en 1830. Cet amour platonique semble avoir été à la mode à cette époque-là, mais ces moeurs sont tellement éloignées de notre époque actuelle, que ce côté dramatique est un peu exagéré.

En se plongeant de ce roman, le lecteur découvre des sentiments purs d'amour pour une personne inaccessible de part son âge (quoi que peut-être pas tant que ça si les sexes avaient été inversés) et sa situation familiale (qui pour certains n'est pas un obstacle non plus. Je pense en disant ça, aux "Liaisons dangereuses"). En parcourant wikipédia, le lecteur apprend qu'une bonne part du "Lys dans la vallée" est autobiographique. le personnage de Blanche de Mortsauf est en fait Laure de Berny, grand amour de l'écrivain. Cette femme, aussi bien la fictive que la réelle se caractérise par son amour maternel inconditionnel et son endurance à la douleur. Tragique. le pauvre Félix, à ses côtés paraît bien pâlichon. Je dis pauvre, à cause de l'épilogue qui éclaire tout le roman d'un autre angle, et parce qu'il n'est pas très au fait de la sensibilité féminine. (...)
Lien : http://lillyterrature.canalb..
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Comme souvent, Balzac peut être long et lourd. On aime l histoire mais on est usé par ces trop longues descriptions pleines de détails, micro détails qui certes nous laissent voir avec précision ce que Balzac veut nous montrer mais fatiguent car cela empiète et suspend l histoire.
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J'arrive à la fin de ma lecture intégrale de la Comédie Humaine... heureusement que je n'ai pas commencé par là... j'ai failli, pour la première, fois lâché : le lys dans la vallée, écrit sous forme d'une longue lettre m'a vite lassé.
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Troisième tentative avec Balzac et ça ne le fait toujours pas pour moi. Je reste une nouvelle fois sur ma faim côté style, en sachant qu'il fut du même monde que Flaubert, Zola et tant d'autres bons écrivains... -- Sans mentionner ses homologues à travers le monde, comme Eça de Queiroz etc., c'est du gâchis de s'appesantir sur ce cher Honoré alors qu'il y a tellement mieux à découvrir !

Bref, je trouve cette oeuvre effroyablement précieuse et ampoulée, maladroite, avec un protagoniste à donner des claques. Toute cette souffrance auto-infligée pour en arriver à la dernière lettre qui a résumé tout mon sentiment et à laquelle je ne pouvais que souscrire. Un petit chapeau aux figures féminines qui sauvent le roman face à ce monstre d'égoïste enfantin qui ne fait que geindre.
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