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Seuil - l'Intégrale (01/01/1900)
3.33/5   47 notes
Résumé :
L'histoire est celle de deux voyageurs qui prennent la diligence de Paris à Moulins en voyageant sur l'impériale. Les deux hommes sympathisent et parlent, comme deux jeunes gens pudiques et naïfs, de leur maîtresse plus âgée, rivalisant d'histoires sur leur dévouement à ces dernières et sur le caractère aimable de celle qu'ils adorent.

Mais la diligence se renverse, écrasant l'un des deux. On ne connait pas son nom ni celui du narrateur qui raconte l... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (16) Voir plus Ajouter une critique
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Avec toutes mes condoléances, Madame...
Vous l'aurez compris, le Message est une courte nouvelle qui relate la tâche, ô combien ingrate, d'annoncer à une femme de l'aristocratie de province, la mort de son amant dont elle est follement éprise, alors qu'elle se trouve précisément dans le château séculaire de son mari légitime, et bien sûr, en présence de celui-ci, ce qui est plus drôle...
Balzac s'en tire assez bien et nous fait toucher du doigt certaines sensations, sans toutefois qu'on puisse catégoriser cette nouvelle parmi les chefs-d'oeuvre de l'auteur.
Il y dépeint un aspect de la fibre romantique si présente dans la jeunesse.
Une nouvelle vraiment pas essentielle dans le gros oeuvre de la Comédie Humaine, mais assez plaisante tout de même, du moins c'est mon avis, c'est-à-dire, bien peu de chose.
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Dans cette courte nouvelle , il s' agit de deux jeunes gens qui font connaissance dans la diligence qui les conduit de Paris à Moulins .En cours de route , ils sympathisent et abordent le sujet sur les femmes . En cours de route , la diligence se renverse et l' un des jeunes meurt . Avant de mourir , il demande à son compagnon de voyage , de remettre des messages à sa maîtresse Juliette, la comtesse de Montpersan . Le compagnon s' acquittera avec diplomatie de cette difficile mission . Il aura l'occasion de constater le profond chagrin, chagrin bien réel et sincère de Juliette .
Ayant accompli sa mission , le jeune homme doit rentrer chez-lui . Mais avant qu' il ne quitte le domaine de Juliette cette dernière le charge de remettre une certaine somme à l' adresse indiquée .
Mais le messager , une fois arrivé à destination , remarque que cette somme est destinée à lui et à personne d' autre .
Une brève et bonne nouvelle où l' on remarque la bonté et la délicatesse de Juliette qui a remis cette somme d' argent afin de l' aider car elle a eu à juger son état vestimentaire alors elle a voulu le récompenser à sa manière .
Juliette aimait bien son défunt amant et elle est animée d' une certaine bonté de coeur et elle est généreuse .
Agréable nouvelle et on ne s' ennuie pas du tout .
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Dans cette courte nouvelle, un jeune homme pauvre sympathise avec un jeune vicomte lors d'un voyage en diligence de Paris à Moulins ; les deux jeunes gens se livrent à des confidences sur leur vie amoureuse, ayant chacun une maitresse d'âge mûr. La diligence verse et le jeune vicomte est mortellement blessé dans l'accident : avant de mourir, il a le temps de charger son nouvel ami d'une mission auprès de sa maitresse, l'avertir de son décès avant qu'elle ne l'apprenne par le journal et lui rendre ses lettres.
Le narrateur nous promet « une histoire simple et vraie », en fait c'est aussi « un drame presque vulgaire » puisque, arrivé à destination, face à la belle comtesse de Montpersan et à son mari, caricature de gentilhomme campagnard, notre jeune héros aimerait bien prendre la place de l'amant disparu. Nous retrouvons ici brièvement quelques détails de la vie de province, dont la présence de l'inévitable oncle chanoine, d'une femme de chambre dans le secret des amours adultères de sa maitresse et d'un mari sans doute complaisant.
De retour à Paris, le messager raconte son aventure à sa maitresse : « quelles délices d'avoir pu raconter cette aventure à une femme qui, peureuse, vous a serré, vous a dit “oh ! Cher, ne meurs pas, toi ?“ ».
Voilà un texte très peu connu De Balzac qui me laisse une impression de brouillon et d'inachevé. J'ai bien envie de ne pas croire les Anglais qui « vous le savez, regardent les places situées dans cette partie aérienne de la voiture comme les meilleures » et de conclure en rappelant les dangers de voyager sur l'impériale des diligences. Prenez dix minutes pour découvrir cette nouvelle et vous comprendrez ce que je veux dire.
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Le message est une histoire De Balzac, toute simple, dans laquelle je retrouve toutes les qualités de style, de maîtrise, que j'admire chez Balzac. Certes, ce n'est pas le plus grand monument de la Comédie Humaine, mais tout Balzac y est. J'ai adoré.
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Dans "Le Message" De Balzac, une courte nouvelle, l'histoire se concentre sur un jeune homme qui sympathise avec un vicomte lors d'un voyage en diligence de Paris à Moulins.

L'auteur présente une histoire qui, bien qu'elle offre quelques touches de la fibre romantique, semble être plutôt fragmentaire et inachevée. L'aspect central de la nouvelle repose sur la mission du narrateur de transmettre un message à la maîtresse décédée de son compagnon de voyage. Cependant, cette trame narrative est entrelacée avec des éléments superficiels et des détails qui ne semblent pas contribuer de manière significative à l'intrigue principale.

Balzac esquisse les caractères des personnages de manière plutôt superficielle, ce qui rend difficile pour le lecteur de s'attacher à eux ou de ressentir une réelle empathie. Par exemple, bien que le narrateur soit confronté à des dilemmes moraux et émotionnels envers la comtesse de Montpersan, ses motivations et ses émotions restent mal définies et peu convaincantes. La comtesse et son mari sont quand à eux réduit par leur passion, l'une amoureuse, l'autre gastronomique à des extrémités animales.

Enfin, la conclusion de la nouvelle laisse une impression de confusion et d'insatisfaction. La résolution de l'intrigue principale semble précipitée et peu satisfaisante, laissant de nombreuses questions en suspens et laissant au lecteur une impression d'inachèvement.

En résumé, "Le Message" De Balzac offre quelques éléments intéressants de la vie de province et de la fibre romantique, mais souffre d'une narration fragmentaire, de personnages peu développés et d'une conclusion insatisfaisante. Les deux hommes se confient sur leurs amours, ayant chacun une maîtresse plus âgée. Lorsque la diligence se renverse, le vicomte est mortellement blessé et confie au narrateur la tâche d'annoncer sa mort à sa maîtresse, la comtesse de Montpersan, et de lui rendre ses lettres.
Cependant, en arrivant chez la comtesse, le narrateur est tenté de prendre la place de l'amant disparu.

On découvre alors quelques détails de la vie de province, notamment la présence d'un oncle chanoine, d'une femme de chambre complice et d'un mari probablement indulgent. Finalement, de retour à Paris, le narrateur partage son aventure avec sa propre maîtresse, soulignant les délices de la narration.

Bien que l'histoire offre une sensibilité touchante, elle laisse une impression d'inachèvement
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Citations et extraits (16) Voir plus Ajouter une citation
Je la contemplai pendant un instant dans tout l’éclat de sa beauté, par un jour serein, au milieu d’une étroite allée bordée de fleurs. En voyant cet admirable tableau, je ne pus retenir un soupir.
- Hélas ! madame, je viens de faire un bien pénible voyage, entrepris… pour vous seule.
- Monsieur ! me dit-elle.
- Oh ! repris-je, je viens au nom de celui qui vous nomme Juliette. Elle pâlit. — Vous ne le verrez pas aujourd’hui.
- Il est malade ? dit-elle à voix basse.
- Oui, lui répondis-je. Mais, de grâce, modérez-vous. Je suis chargé par lui de vous confier quelques secrets qui vous concernent, et croyez que jamais messager ne sera ni plus discret ni plus dévoué.
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j 'ai eu toujours le désir de raconter une histoire simple et vraie , au récit de laquelle un jeune homme et sa maîtresse fussent saisis de frayeur et se réfugiassent au cœur l' un de l 'autre , comme deux enfants qui se serrent en rencontrant un serpent sur le bord d' un bois .
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Enfin, en revenant le long d’un mur, j’entendis des gémissements sourds et profondément étouffés qui semblaient sortir d’une espèce de grange. À tout hasard, j’y entrai. Nous y découvrîmes Juliette, qui, mue par l’instinct du désespoir, s’y était ensevelie au milieu du foin. Elle avait caché là sa tête afin d’assourdir ses horribles cris, obéissant à une invincible pudeur : c’était des sanglots, des pleurs d’enfant, mais plus pénétrants, plus plaintifs. Il n’y avait plus rien dans le monde pour elle. La femme de chambre dégagea sa maîtresse, qui se laissa faire avec la flasque insouciance de l’animal mourant. Cette fille ne savait rien dire autre chose que : — Allons, madame, allons…

Le vieux chanoine demandait : — Mais qu’a-t-elle ? Qu’avez-vous, ma nièce ?

Enfin, aidé par la femme de chambre, je transportai Juliette dans sa chambre ; je recommandai soigneusement de veiller sur elle et de dire à tout le monde que la comtesse avait la migraine. Puis, nous redescendîmes, le chanoine et moi, dans la salle à manger. Il y avait déjà quelque temps que nous avions quitté le comte, je ne pensai guère à lui qu’au moment où je me trouvai sous le péristyle, son indifférence me surprit ; mais mon étonnement augmenta quand je le trouvai philosophiquement assis à table : il avait mangé presque tout le dîner, au grand plaisir de sa fille qui souriait de voir son père en flagrante désobéissance aux ordres de la comtesse. La singulière insouciance de ce mari me fut expliquée par la légère altercation qui s’éleva soudain entre le chanoine et lui. Le comte était soumis à une diète sévère que les médecins lui avaient imposée pour le guérir d’une maladie grave dont le nom m’échappe ; et, poussé par cette gloutonnerie féroce, assez familière aux convalescents, l’appétit de la bête l’avait emporté chez lui sur toutes les sensibilités de l’homme. En un moment j’avais vu la nature dans toute sa vérité, sous deux aspects bien différents qui mettaient le comique au sein même de la plus horrible douleur.
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Bientôt une certaine conformité d’âge, de pensée, notre mutuel amour pour le grand air, pour les riches aspects des pays que nous découvrions à mesure que la lourde voiture avançait ; puis, je ne sais quelle attraction magnétique, impossible à expliquer, firent naître entre nous cette espèce d’intimité momentanée à laquelle les voyageurs s’abandonnent avec d’autant plus de complaisance que ce sentiment éphémère paraît devoir cesser promptement et n’engager à rien pour l’avenir. Nous n’avions pas fait trente lieues que nous parlions des femmes et de l’amour. Avec toutes les précautions oratoires voulues en semblable occurrence, il fut naturellement question de nos maîtresses. Jeunes tous deux, nous n’en étions encore, l’un et l’autre, qu’à la femme d’un certain âge, c’est-à-dire à la femme qui se trouve entre trente-cinq et quarante ans.
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Sans doute, il faut rester jeune pour comprendre la jeunesse.
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Videos de Honoré de Balzac (155) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Honoré de Balzac
Deuxième épisode de notre podcast avec Sylvain Tesson.
L'écrivain-voyageur, de passage à la librairie pour nous présenter son récit, Avec les fées, nous parle, au fil d'un entretien, des joies de l'écriture et des peines de la vie, mais aussi l'inverse, et de la façon dont elles se nourrissent l'une l'autre. Une conversation émaillée de conseils de lecture, de passages lus à haute voix et d'extraits de la rencontre qui a eu lieu à la librairie.
Voici les livres évoqués dans ce second épisode :
Avec les fées, de Sylvain Tesson (éd. des Équateurs) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/23127390-avec-les-fees-sylvain-tesson-equateurs ;
Blanc, de Sylvain Tesson (éd. Gallimard) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/21310016-blanc-une-traversee-des-alpes-a-ski-sylvain-tesson-gallimard ;
Une vie à coucher dehors, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774064-une-vie-a-coucher-dehors-sylvain-tesson-folio ;
Sur les chemins noirs, de Sylvain Tesson (éd. Folio) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/14774075-sur-les-chemins-noirs-sylvain-tesson-folio ;
Le Lys dans la vallée, d'Honoré de Balzac (éd. le Livre de poche) : https://www.librairiedialogues.fr/livre/769377-le-lys-dans-la-vallee-honore-de-balzac-le-livre-de-poche.
Invité : Sylvain Tesson
Conseil de lecture de : Pauline le Meur, libraire à la librairie Dialogues, à Brest
Enregistrement, interview et montage : Laurence Bellon
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Les Éclaireurs de Dialogues, c'est le podcast de la librairie Dialogues, à Brest. Chaque mois, nous vous proposons deux nouveaux épisodes : une plongée dans le parcours d'un auteur ou d'une autrice au fil d'un entretien, de lectures et de plusieurs conseils de livres, et la présentation des derniers coups de coeur de nos libraires, dans tous les rayons : romans, polar, science-fiction, fantasy, BD, livres pour enfants et adolescents, essais de sciences humaines, récits de voyage…
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