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Critique de Laureneb


Voici mon avant-dernier roman à lire dans les Scènes de la Vie parisienne. Et une chose est claire : ce n'est vraiment pas le meilleur, à côté des chefs-d'oeuvre que sont le Père Goriot, le Cousin Pons, la Cousine Bette... Ces oeuvres sont connues et reconnues.
Je ne connaissais pas les Employés avant de le lire, même pas de nom. Un petit livre pour de petits enjeux et de petits personnages ? En tout cas, je me suis un peu ennuyée, face aux descriptions interminables des différents employés et de leurs rapports hiérarchiques et familiaux - il y a quelques beaux portraits, mais ils sont bien trop longs, "l'action" ne commence véritablement qu'après 250 pages. J'ai appris à aimer et à apprécier le style balzacien, mais là, j'ai trouvé cette avalanche de description redondante, je me perdais dans qui était qui.
Cette "femme supérieure" n'est qu'une intrigante coquette, certes jolie, mais prête à se vendre auprès des supérieurs de son mari, pour l'avancement de celui-ci - selon son prétexte, mais plutôt pour s'enrichir elle-même et pouvoir s'offrir de belles toilettes.
On retrouve les défauts mesquins et les vices qui traversent toute la Comédie Humaine : envie, avarice, ambition, jalousie, coquetterie... Seul Rabourdin apparaît comme un véritable homme supérieur qui n'agit pas par intérêt personnel mais par intérêt plus large - mais c'est lui le perdant.
Et finalement, c'est "l'alliance du trône et de l'autel" qui triomphe, soutenue par les usuriers. Un dénouement cynique comme souvent, un peu moralisateur aussi, pour un roman qui est un de ceux que j'ai le moins apprécié De Balzac.
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