Si on lit les livres de
Dimitri Balzan par ordre de parution (c'est mon cas), alors
Arctophilia est sans conteste l'entrée de l'auteur dans l'univers de la littérature commerciale, ce qui n'est pas forcément un défaut !
Dans ce roman, on suit les trajectoires croisées de quatre femmes liées (par le destin ? eh ben non, mauvaise pioche) par un gros nounours en peluche qui va leur faire vivre de vraies montagnes russes émotionnelles, entre réalisme à la Plus belle la vie et suspense nordique à la
Camilla Läckberg (je vous avais dit que c'était commercial hein…)
Ce qui m'a énormément plu dans ce livre, c'est la façon dont l'auteur a su introduire des notions très complexes de psychologie (voire de psychiatrie) alors que le sujet de base (des ours en peluche entassés dans le magasin d'une mamie un peu grippe-sou sur les bords) ne s'y prêtait pas du tout !
Alors bien sûr, on pourrait taxer
Dimitri Balzan de facilité, mais je ne crois pas qu'il faille lire ce roman comme un « nouveau départ » car il peut être vraiment noir à certains moments, et on le sait bien, le Balzan c'est dark, ça n'essaie pas d'être autre chose !
Encore une fois, les personnages féminins sont les plus forts et les plus soignés, mais j'ai bien aimé le personnage de Jean qui apporte avec lui des situations assez comiques.