J'ai terminé très récemment
Hautes Sphères, le dernier livre de
Dimitri Balzan à ce jour (et aussi le dernier à faire figurer « Zaynab Kamal » en co-pseudonyme) et il m'a particulièrement interpellé.
Dans ce recueil, proche de
Les Framboises et autres varia par son intention, on découvre trois pièces de théâtre où il est plus ou moins question de « divinités » (féminines, obviously, vous lisez du Balzan) qui viennent interagir avec des humains et évoquer, justement, ce que c'est d'être une divinité à l'heure de la mondialisation et des connexions en tous genres.
Ce qui m'a le plus marqué dans ce livre, c'est l'abondance de références à la musique pop et électronique (on savait déjà que
Dimitri Balzan était un grand fan, mais là, c'est clairement assumé et on adore !) dans chacune des pièces mais surtout dans la deuxième, « Au bal de la clarté », qui établit un parallèle très clair avec des concerts de Lady Gaga ou
Ariana Grande.
Dommage toutefois que l'auteur ait voulu inscrire ce projet dans le contexte de la pandémie : par deux fois, dans des espèces de « postfaces », il est question du COVID-19 et des restrictions, c'est dommage, ça vient un peu gâcher le côté spirit zen, et surtout, j'espère qu'on lira encore ce livre quand tout ça sera fini !