Un court roman, en mots choisis, des réflexions ironiques sur la vie.
C'est l'oeuvre d'une Québécoise d'adoption, des chapitres discontinus portant sur des thèmes différents : sur les relations entre une fille et sa mère, sur le pays où on demeure un étranger même après y avoir supporté vingt-cinq hivers, la drogue, la sexualité, etc.
Une agréable distraction, mais aussi source de réflexions…
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C'est un livre vrai, touchant. Il se classe facilement parmis le top 10 de mes livres préférés.
J'ai beau le relire encore et encore, je ne m'en lasse jamais. :)
Avec autodérision et franchise, ce roman nous parle d'une jeune toxicomane qui habite à Montréal, au Canada.
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Et je m’en fous s’il y en a pour dire qu’il ne faut jamais dire jamais. Mois je dis qu’il y a des négations qu’on peut affirmer, comme il y a des tas de raisons positives d’être négative et ceux qui prétendent le contraire sont des naïfs.
(éd. Michel Brûlé, p. 80)
Papa met l’horloge à l’heure
Maman fait du tricot
Et moi je suis junkie
Chacun ses petits travaux d’aiguille.
(ed. Michel Brûlé, p.72)
… ma petite fille, quand on est mort on est foutu, les asticots vous montent dessus. Ce sont des vers, ça rime, ça grouille. La famille aussi ça grouille, mais ça en rime à rien.
(ed. Michel Brûlé, p. 37)
On a tous un ennemi. Des fois, c'est le même pour tout le monde, c'est le chef du pays. Des fois, on en a un bien à soi, c'est le chef de famille.
Je voudrais que ma pierre tombale soit conçue comme un gratteux : Merci d'avoir participé. Meilleure chance la prochaine fois.