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EAN : 9782310001977
76 pages
(25/05/2009)
3/5   1 notes
Résumé :
Insaisissable nous saisissant. Poèmes. Nantes : Éditions Amalthée, [mai] 2009. 210 x 150 mm, broché, dos thermocollé, 76 pages. Illustration de couverture : Portrait de Lucas Balzer par Berenice Cleeve (1979).
Lucas Balzer est le pseudonyme de Lou Bruder (1923-2006).
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Lou Bruder, pseudonyme Lucas Balzer, travaillait sans plan préétabli.
Naissait alors une myriade de rapports entre les choses.
Doté d'un esprit de synthèse, pédagogue, il voulait tout (trop) dire.
Sa poésie se présente comme profonde, viscérale, efficace, spectrale.
En quête perpétuelle du mot juste, il refusait le midinettiste.
Lou écrivait partout, dans les marges des livres, sur les couvertures.
Il avait lu avec gourmandise des milliers d'ouvrages d'art, d'essais, de poèmes.
Son oeuvre est exigeante, empreinte d'une alchimie surprenante, déroutante.

Ainsi TOHU-BOHU :
« La déité a fait son temps d'éternité
Il reste
Ces animaux malades de naissance qu'on appelle les hommes
Il reste
La femme qui te pose un lapin en énigme de chatte
Il reste
L'astral même notre ténèbre où se dévoyager à tombeau ouvert
Plus rien n'a de nom que dans les limbes demain les monstres

C'est pourquoi j'aime tellement la musique en perdition
Cette langue dans la langue où la première note
N'est pas prime mais silence d'articulation en ultime écho de triton »
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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
BASSE CHIFFRÉE
ARRIÈRE-MONDE


Extrait 2

Suis né avec le crâne en cône de clown
[…]

Genau so verrückt wie deine verwickelte Muttersprache *


La drôle de guerre
Ça devint prison wagons KZ chairmanie en Eurobabelie


« Mâcon ?... Mâcon ?… Oh après tout on dit bien Sacha ! » dit
Guitry
Futilité en choc immense


Mourir est solution de personne

La colique économique de tout ce qui se consomme. Ils n'ont plus de
dieu parce qu'ils le bouffent : de quoi confabuler en notre X d'identité.

Parlez-vous déjà le quanta das Gesicht mit Angst offen**

p.61-62


* Exactement aussi fou que ta langue maternelle emmêlée
**... le visage avec effroi ouvert
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                FABLE


    Évident rien mais bon tu meurs


1   Et tandis que se défonce telle matière tohu-bohu
    L'homme la femme en orient
    Sous l'émerveillant arbre ne savent pas de quoi il retourne


2    Par là andante elle est soulevante elle est
    Tiens dans le lit
    Si tu brandis en son ventre tu as le monde entier sur le dos


3    Ils sont tous debout d'augure avec tout le ciel de traîne
    En capital au fur et à mesure de féminie
    D'expulsion nous sommes ici s'en prendre aux astres foudroie

p.11

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                DÉCOUVREMENT


4   Poser des questions c'est passer le temps qui est la réponse
    Notre confusion porteuse
    Entre sang et songe la femme est de si loin ici de lune


5   Est si confluente en son algue bleue la vénusienne
    Notre mal du pays
    La dorénavante intranquillité en l'ainsi terrestritude


6   C'en est une qui aime trois hommes en elle
    S'écriant alors qu'elle en sait plus du ciel que la déité
    Mise à cru la raison fendue est à tarabuste

p.12
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BASSE CHIFFRÉE


MOUVANCE

In illo tempore si calme est Baptiste au bord de l'iau
Assis jouant du pipeau à ne tremble pas carcasse
Telle musica alla rustica ravit la police passant par là

À huis clos siège confondue à masque prié noir
Stupéfiée la société en abyme à bidets-miroirs
À hurlements on livre prime six gamines aux animaux d'usage
Face à face bas le masque des pères découvrent tout à trac
leur fille qu'ils viennent de langouster incognito
En cave un chien attend la cliente impatiente de descendre
Halète Porcine au centre à déferlantes sur la table du salon
Par tous à pénétration au choix de fin du monde
Trône au fond une pendule noire sans aiguilles c'est ça


p.45
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BASSE CHIFFRÉE
ARRIÈRE-MONDE


Extrait 1

Suis né avec le crâne en cône de clown
Un vicieux appareil à plaque d'acier me comprimant le mental
A vis de tout son sur-moi me démonstruait


Je sais maintenant quel papafa tu as fait de ça
Je n'en savais rien du sang
Toute une vie pour expier ce que tu as fait de mieux une nuit


L'existence que grossesse nerveuse à cause de tel ciel
Veut chacun la sienne de chose jusqu'à rien de squelette
On fume sa première cigarette à défaut d'orient


p.61
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