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Connirae Andreas (Secrétaire)Steve Andreas (Secrétaire)Josiane de Saint Paul (Préfacier, etc.)Thi Oanh Lê (Traducteur)
EAN : 9782266175999
256 pages
Pocket (20/11/2008)
3.92/5   24 notes
Résumé :
Classsique d'un des deux fondateurs de la PNL, ce livre montre comment notre cerveau fonctionne et comment, en utilisant ces mécanismes à notre profit, nous pouvons modifier nos réactions et nos comportements vers ce qui nous plait davantage. Ecrit avec beaucoup d'humour et d'esprit, l'ouvrage reflète la personnalité chaleureuse de son auteur et son génie de la communication. Il s'accompagne de nombreux dessins humoristiques et ne requiert aucune connaissance préala... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
(juillet 2006)

L'histoire commence
La Programmation Neuro-Linguistique ou PNL est maintenant bien connue. Cette démarche nous est expliquée ici par l'un de ses fondateurs, Richard Bandler. Par la retranscription de ses séminaires, Richard Bandler nous montre comment notre cerveau fonctionne et comment, en utilisant ces mécanismes à notre profit, nous pouvons modifier nos réactions et nos comportements vers ce qui nous plaît davantage. Tout au long des pages nous est démontré que notre cerveau se fiche éperdument des limites de notre conscience. C'est la rencontre – sans douleur - de l'objectivité des maths avec la subjectivité de la psychologie. La PNL rend accessible ce que ma conscience complique là où – en vérité - mon cerveau s'adapte.

J'ai aimé ce livre
Parce que j'ai découvert que j'étais libre d'agir, sur des bases agréables de surcroît, pour me faire du bien, en plus ! C'est un peu comme le gros lot, nous détenons le ticket gagnant, reste à apprendre à notre cerveau à diriger notre main dans la bonne poche !
Parce que je me suis amusée à découvrir mes processus internes et à les utiliser (de façon très amateur) pour mon bien. En effet, la PNL repose sur les processus, là où la psychologie repose sur les contenus. En conséquence, notre côté voyeuriste, ("rassurez-moi en me disant ce qui se passe chez les autres !") n'est pas alimenté. Au contraire même. On est un peu contraints d'abord, amusés ensuite, convaincus enfin, de réfléchir à ses processus et à ses comportements pour avancer sa lecture !

Qu'apprenons-nous au fil de cette lecture ?

Nous apprenons que nos sentiments comme nos émotions sont reliés dans notre cerveau, que nous avons tous appris à faire ce que nous faisons, et nous avons des raisons de le faire, MAIS cela peut changer.

Un sentiment installé est imperceptible, ce n'est pas un état de conscience. Autrement dit, nous vivons dans des illusions et la PNL nous offre la possibilité de les rendre positives. Rien de plus, rien de moins. Pour ce faire, il faut connaître (et/ou découvrir) nos processus internes. Chose amusante et facile, notre propre façon d'imager nos propos est un indicateur précieux du fonctionnement de notre cerveau. Et, c'est ce qui rend l'exercice aussi fascinant que professionnel, l'on ne peut pas changer lentement (cela bouscule, mais cela libère aussi). Essayer de changer lentement, c'est comme avoir une conversation d'un mot par jour !

L'idée n'est pas de ré-écrire L Histoire, ni de dénaturer les événements ou les expériences. Non, il s'agit plutôt d'alléger nos sentiments comme nos émotions qui nous font mal et que nous répétons – et maintenant nous le savons – mécaniquement. Nous pouvons changer – quand nous ne les aimons pas – les processus qui entretiennent nos croyances.

"J'ai mal, mais j'ai raison", me direz-vous ? Qui a tort, qui a raison, ce n'est pas le sujet. Agir dans l'agréable dans sa direction, voilà le sujet. Il ne s'agit que de se faire du bien en utilisant sa curiosité et sa connaissance de soi. Certes, selon ce que nous sommes, un travail de connaissance de soi préliminaire pourra être nécessaire ….

Les ententes comme les conflits, on le sait, sont souvent une question de point de vue. La PNL vous dit qu'il s'agit littéralement d'une question de point de vue : modifier physiquement votre position ou votre hauteur de regard pour repasser la scène … : être associé ou dissocié dans ses souvenirs. Changer de perspective visuelle modifie notre expérience émotionnelle de nos souvenirs.
Nous pouvons apprendre à notre cerveau à nous associer aux souvenirs agréables et à nous dissocier des souvenirs désagréables. Il y a même des situations dans notre vie où nous l'avons fait instinctivement. En effet, nous nous remettons tous de ruptures : nous nous sommes dissociées d'une personne. Nous sommes aussi capables d'avoir peur du grand huit mais être capables de regarder les autres dedans, voir s'imaginer y être. Attention donc, la dissociation, comme la guérison d'une phobie, supprime tous les sentiments et les émotions, positifs comme négatifs : on s'observe sans prendre part au jeu.

Reconnaître les événements à l'origine des dérapages de nos comportements en remontant le temps est le seul moyen d'apprendre à ne pas persister dans des méthodes qui ne fonctionnent pas, à ne pas accepter des excuses du type "je n'étais pas moi-même", "je ne sais pas ce qui m'a pris", pour cesser de justifier et de perpétuer l'état de détresse au lieu d'essayer autre chose. Que diriez-vous de faire quelque chose AVANT de vous sentir si mécontent ? "Coupez ! On recommence !" L'apprentissage va reposer sur l'expérience séquentielle de nos événements, les découper en mini-scènes pour découvrir les submodalités qui nous font basculer de l'agréable au désagréable (la taille, la lumière, l'odeur, le son, …..).

Rappelons que l'objectif de la PNL est d'agir, ce qui nécessite d'abord d'être décidé, ensuite d'être motivé. Il existe différentes stratégies de motivation comme nous sommes différents. Il y a la stratégie utilisant ses sentiments agréables, comme par exemple celle consistant à imaginer des images agréables sur ce qu'on va faire dans la journée pour se lever le matin. Il y a aussi la stratégie calquée sur le schéma habituel de l'anxiété. On génère des sentiments déplaisants jusqu'à ce que nous soyons motivés pour les éviter (ce que la psychologie nomme "le conditionnement d'aversion"). La PNL nous apprend à étendre la stratégie que l'on préfère à l'ensemble des actions que nous voulons mener.

Il nous faut être curieux et ouvert pour faire quelque chose d'une façon nouvelle comme pour faire quelque chose de nouveau d'une façon déjà connue, il faut comprendre la confusion et la transformer en compréhension. Il faut répondre à la question "Comment ?". L'enjeu n'est pas de faire accepter une idée – facile ! – mais de conduire à un changement de comportement.

L'apprentissage est une organisation, mon organisation est ma mémoire, parce que je donne du sens à l'organisation des éléments. Prenons l'exemple courant des clés de voiture : certains n'ont de cesse de les chercher, moi jamais. Je n'ai jamais besoin de me souvenir de l'endroit où elles se trouvent : parce que je les range toujours au même endroit. Mes proches vous diront que ce n'est pas valable que pour les clés de voiture ! Mais, avant de lire le livre de Richard Bandler, je me croyais atteinte d'un mal appelé "maniaquerie du rangement" ! Je viens d'apprendre que l'un de mes leviers d'apprentissage est le sens que je donne à l'organisation des éléments. C'est valable et utile pour moi, pour ceux qui me ressemblent, et – apprend-t-on – pour ceux qui veulent apprendre cela. La PNL traite aussi de nos manies que, grâce au "swish", nous pouvons contrôler. J'ai testé, j'en suis encore sidérée !

Vous l'aimerez aussi
Psychologues, thérapeutes, éducateurs, spécialistes de la communication, coachs, consultants, …. et le grand public tout simplement de celles et ceux qui soupçonnent notamment, pour le vivre et/ou le voir, que lorsqu'on est "mal tout le temps", ce n'est plus une question de mauvais moral mais de mauvais mental !

A noter que ce livre est écrit avec beaucoup d'humour et d'esprit, il s'accompagne de nombreux dessins humoristiques et ne requiert aucune connaissance préalable, parce que la PNL n'est pas un ensemble de techniques, mais une attitude. Elle est liée à la curiosité. Cette curiosité et cette ouverture d'esprit vont nous emmener, inévitablement, sur le terrain de nos croyances, de nos manies et de nos réflexes, ce terrain qui nous semble si ferme que notre vie, nos valeurs, nos rapports aux autres, nos actions reposeraient sur lui. le bon thérapeute en PNL va adapter notre changement à notre système de croyances. Mais nous devons aussi accepter de changer nos croyances, en commençant par celles qui nous sont désagréables, qui nous bloquent. Combien sommes-nous à avoir atterri sur un divan pour les défendre contre tous ou s'en débarrasser dans l'indifférence générale ou encore pour les identifier !

A quelles autres oeuvres cela me fait-il penser ?
A aucune autre ! à l'exception bien sûr des travaux sur l'apprentissage du Professeur Henri Laborit, comme à ceux du philosophe épistémologue Gaston Bachelard sur les obstacles à la connaissance, sur la raison et l'imagination …

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Citations et extraits (109) Voir plus Ajouter une citation
Le cerveau est vraiment phénoménal. Ce qu'il vous fait faire est absolument stupéfiant. Le problème n'est pas qu'il ne peut pas apprendre, comme on nous l'a dit trop souvent. Le problème est qu'il apprend trop vite et trop bien. par exemple, prenez une phobie. N'est-il pas stupéfiant d'être capable de se rappeler d'être terrifié à chaque fois que l'on voit une araignée ? Vous ne rencontrerez jamais un phobique regardant une araignée en disant : "Oh mince, j'ai oublié d'avoir peur." Y a-t-il des choses que vous aimeriez apprendre aussi parfaitement ? Quand on y réfléchit bien, la phobie est un merveilleux exemple d'apprentissage. Et si vous vous intéressez à l'histoire de la personne, vous découvrez souvent qu'il a suffi d'une fois pour apprendre : il a suffi d'une seule expérience pour que la personne apprenne quelque chose parfaitement, au point de s'en souvenir toute sa vie.
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Je suis convaincu et je vais vous convaincre, d'une façon ou d'une autre, que vous êtes toujours une machine à apprendre. l'avantage, c'est que vous pouvez apprendre des choses agréablement et rapidement. l'inconvénient, c'est que vous pouvez apprendre des nullités aussi facilement que des choses utiles.
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Attention toutefois :; la guérison d'une phobie supprime les sentiments, mais cela est aussi valable pour les souvenirs agréables. Si vous utilisez la m^me méthode avec tous vos souvenirs amoureux liés à une personne, vous pouvez rendre cette personne aussi neutre qu'un ascenseur !
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Plus vous planifiez, plus la déception est grande. Certains vont au cinéma, puis disent ; "Ce n'était pas aussi bien que je le pensais." Mais alors pourquoi sont-ils allés au cinéma, puisqu'ils avaient un si bon film dans leur tête ?

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Une participante ; Est-ce que vous avez des études de suivi à long terme de l'efficacité de cette méthode ?
Les études de suivi de vingt minutes m'intéressent beaucoup plus. Un long suivi n'a de raison d'être que si vous n'êtes pas capables de constater quand la personne change dans votre cabinet. Réfléchissez à ceci : si vous provoquez un changement chez une personne et qu'il persiste pendant cinq ans, qu'est-ce que cela prouve ? Ce la ne dit en rien si ce changement a une valeur ou non, ou s'il aurait pu évoluer encore plus. Arriver à supprimer chez une femme la phobie des vers de terre pou l'envie de manger du chocolat n'est pas une grande performance, même si elle dure jusqu'à la fin de ses jours. Le point primordial à comprendre la fin de ses jours. Le point primordial à comprendre dans le modèle du swish, c'est qu'il oriente la personne dans une direction qui est génératrice et évolutive. Quand j'ai fait des suivis plus longs sur des personnes que j'avais swishées, leurs comptes rendus ont tous attesté que le changement que j'avais installé avait été le pont de départ de toutes sortes d'autres changements dont elles étaient ravies. Le modèle du swish n'apprend pas aux gens comment se comporter, il les maintient sur la voir qui tend vers ce qu'ils veulent devenir. Pour moi, installer cette direction est la partie la plus importante de ce que peut signifier le changement.
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