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Françoise Adelstain (Traducteur)
EAN : 9782264036070
352 pages
10-18 (08/01/2004)
4.06/5   100 notes
Résumé :
Sudha et Anju, deux cousines élevées comme des sœurs dans la maison familiale de Calcutta, sont inséparables. L'une est belle, l'autre pas ; l'une est patiente et douce tandis que l'autre n'est que révolte et scepticisme. Pourtant, devenues "jumelles de cœur" dès la naissance, elles sont unies par une affection d'une force peu commune. Le Bidhata Purush, maître des destinées, ne s'est pas montré tendre envers elles. La mort de leurs pères les a fait naître, les marq... >Voir plus
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Sudha et Anju sont deux cousines élevées ensemble par leurs mères et tante dans leur maison familiale de Calcutta. Elles sont, depuis leurs naissances, inséparables. Marquées par le malheur suite à la mort prématurée de leurs maris respectifs, les veuves tentent de survivre tant bien que mal grâce à la librairie familiale.
Vient bientôt le moment pour les deux filles de trouver un époux respectable. Mais les liens du coeur peuvent être parfois contrariés et les secrets devenir un lourd fardeau à porter.

C'est en triant mes livres que j'ai fait remonter de ma PAL ce roman. Même si je me suis rendue compte, arrivée au milieu de ma lecture, que je l'avais déjà lu. J'ai cependant poursuivi afin de me remémorer tous les détails de l'histoire.
Finalement, j'ai été ravie de me replonger dans l'univers des mythes et légendes indiennes qui sont tellement riches et variés.
J'ai apprécié retrouver l'ambiance si particulière de la culture indienne qui impose aux femmes de respecter les traditions au mépris de leurs propres sentiments.
Voilà, un petit dépaysement où j'ai également retrouvé avec plaisir les mets indiens décrits dans certaines scènes.
Je sais qu'il y a une suite à cette histoire, mais je préfère m'arrêter là au vu des déceptions de certains lecteurs qui l'ont lu.
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Chouette lecture de vacances. Dépaysement. Une plongée dans les couleurs, senteurs, saveurs, mythes et coutumes de l'Inde. Un peu trop conte moral pour me plaire tout à fait. Un drame qui engendre un secret de famille et des rebondissements plutôt invraisemblables. D'éternelles devises prononcées par d'éternelles âmes discrètes et éclairées qui veillent dans l'ombre, genre "C'est à vous de faire votre bonheur Anju Didi. Vous devrez avoir la sagesse de le reconnaître quand il se présentera. Et s'il ne se présente pas, malgré tous vos efforts, ce sera à vous également de trouver un remède". Ben tiens... Outre une triclée de dieux aux comportements bizarres et de légendes peuplées de princesses magnifiques et de monstres terrifiants, les romans indiens sont toujours peuplés de vieux sages, de mères dévouées et silencieuses, de voisines bavardes et de belle-mères méchantes jusqu'à la caricature. Difficile de savoir si la réalité ressemble à ça (hélas, certains faits divers nous le laissent croire), ou si les esprits sont plus nuancés (on l'espère). Mais l'histoire se lit avec plaisir, en tout cas avec beaucoup plus d'intérêt que "La maîtresse des épices". Cela dit, ne restera pas longtemps dans ma mémoire. Décidément, la littérature indienne, ce n'est pas mon truc.
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Anju et Sudha, deux cousines, vivent à Calcutta, en compagnie de leurs mères respectives et de leur tante. Leur naissance a coïncidé avec la mort de leurs pères, partis tous deux à la recherche de diamants, dans une expédition risquée, à l'initiative du père de Sudha, et dans laquelle il a entraîné le père d'Anju.
Protégées par leurs "trois" mères, les deux jeunes filles ont une existence agréable et un amour immense les unit. Anju souhaite poursuivre ses études et s'oppose vivement aux traditions ancestrales. Sudha, belle et douce, rêve de pouvoir épouser le jeune homme qu'elle a rencontré au cinéma.
La révélation d'un secret terrible sur ses origines va bouleverser l'existence de Sudha et l'entraîner à sacrifier ses espoirs afin de préserver sa cousine. Elle va accepter l'union arrangée par sa mère avec Ramesh. En raison de l'état de santé de sa mère, Anju va devoir également renoncer à une partie de ses aspirations et accepter de se marier avec un jeune ingénieur émigré aux Etats-Unis, Sunil.

Ce roman alterne les chapitres consacrés tantôt à Anju, tantôt à Sudha et permet d'appréhender leurs deux approches. L'une comme l'autre va être confrontée au poids des traditions indiennes, même Anju aux Etats-Unis qui va vite s'opposer à son mari, pas si moderne qu'elle croyait.
Finalement, c'est Sudha qui va trouver la volonté de résister à sa belle-mère qui n'accepte pas qu'elle soit enceinte d'une fille, pour trouver le chemin d'une nouvelle existence.
J'ai été passionnée par l'histoire de ces deux jeunes femmes et de leur familles, par le contraste entre, d'une part leur relation préservée dans la douceur du cocon familial, et d'autre part la découverte des réalités au cours de leur vie conjugale.

L'histoire se poursuit dans un autre roman de Chitra Banerjee Divakaruni, La liane du désir
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Un roman à deux voix sur la destinée de deux cousines élevées ensemble dans une famille exclusivement composée de femmes - les pères sont morts en cherchant à faire fortune. On reconnaît ce besoin de détailler sans cesse qui semble le propre de la littérature indienne mais le style est on ne peut plus correct et l'histoire se laisse lire. Comme toujours, on est épouvanté de constater que, en dépit de tout, la femme en Inde, fût-elle relativement cultivée et "libérée", a toutes les peines du monde à échapper au mariage "arrangé."

La seule chose qui étonne : le volume se termine en soulevant toute une foule de questions sur l'avenir de ses protagonistes, les deux cousines se retrouvant enfin à New-York mais celle qui arrive de l'Inde avec son enfant étant, malheureusement, amoureuse du mari de l'autre ... Une suite existe-t-elle ? Est-elle seulement prévue ? Ou est-ce un usage indien, ce genre de "fins" très ouvertes ? ...

Un peu frustrant, somme toute. ;o)
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Sudha la douce rêveuse et Anju la pragmatique déterminée ont été élevées comme des soeurs, avec leurs trois "mères". Leur environnement exclusivement féminin demeure très traditionnel dans ce Calcutta des années 1980-90. Une profonde tendresse unit ces deux filles, un amour qui évoque la fusion gémellaire... Nous suivons Sudha et Anju, de leur enfance commune à leurs existences de femmes. La vie leur réserve moult surprises et déconvenues, entre révélations sur leurs défunts pères et mariages arrangés...
Il m'a fallu dépasser le tiers du récit pour être vraiment intéressée, mais après, je me suis régalée... L'auteur dresse des portraits passionnants de familles indiennes relativement aisées, des traditions et superstitions ancestrales, des relations entre femmes de plusieurs générations vivant sous un même toit, des déconvenues du mariage, de la tyrannie d'une belle-mère... C'est aussi l'histoire d'un amour puissant entre deux jeunes filles/femmes, dont les destins sont inextricablement liés avant même la naissance, pour le meilleur et - surtout, à mon avis - pour le pire...
J'ai admiré et savouré la plume, empreinte de délicatesse, comme souvent chez les auteurs asiatiques. Mais malgré mon intérêt, j'ai eu du mal à adhérer à l'attachement extrême qui unit Sudha et Anju, et l'aveuglement dont fait preuve cette dernière m'a agacée.
J'ai été éblouie par La liane du désir voilà une dizaine d'années, j'ignorais alors qu'il était précédé de Ma soeur, mon amour. Comme j'oublie très vite mes lectures (mais pas mon impression globale, a fortiori quand j'ai beaucoup aimé), il me tarde de redécouvrir la suite des aventures de Sudha et Anju.

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Citations et extraits (15) Voir plus Ajouter une citation
Il est dit dans les vieilles légendes que, lorsqu'un homme et une femme ne se quittent pas des yeux, comme ce fut notre cas, leurs esprits se mêlent. Leur regard est une corde d'or qui les lie l'un à l'autre. Même s'ils ne doivent plus jamais se rencontrer, chacun transportera toujours avec lui une parcelle de l'autre. Ils ne pourront jamais s'oublier, ni être totalement heureux.
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Seule une histoire...peut empêcher nos descendants de trébucher comme des mendiants aveugles et de se déchirer aux épines de cactus.

Chinua Achebe,
Les Fourmilières de la savane.
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"Mais dans la chaleur de la nuit, enchevêtrée dans mes draps trempés, mon coeur me fait toujours aussi mal, comme si quelqu'un l'avait déchiré en deux, puis avait recousu les bords déchiquetés avec de ces grosses aiguilles qu'utilisent les muchis ambulants pour réparer nos sandales. Je ne cesse de me demander pourquoi Sudha a émis l'idée qu'elle n'était peut-être pas celle que je croyais. Que s'est-il passé, qui a pu à ce point la faire douter d'elle-même ? De nous ? Et pourquoi, pour la première fois de notre vie, n'a-t-elle pas partagé avec moi quelque chose de si important ?" (10/18 - p.64)
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"C'est tellement plus commode, les lettres, tellement moins compliqué que les gens. On peut y ramener le monde à la dimension d'une lucarne, on peut l'idéaliser comme une photo retouchée. Encore que ce soit plus vrai de mes lettres que de celles d'Anju, qui vibrent de ses sentiments et de ses opinions. Mais comme ceux-ci ne s'expriment que sur une page blanche, rectangulaire et silencieuse, je peux m'en délecter sans avoir à me soucier des blessures que, par sa franchise, Anju pourrait infliger." (10/18 - p.200)
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Les monstres ne sont pas partis. Je sais qu'ils attendent, sous le lit, dans le placard. Mais je n'ai pas à les affronter avant qu'il fasse sombre, avant que la solitude ne revienne me submerger comme une rivière boueuse
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