AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet

Olivier Mannoni (Traducteur)
EAN : 9782267019339
186 pages
Christian Bourgois Editeur (30/08/2007)
3.14/5   11 notes
Résumé :

De New York au Canada en passant par l'Australie et l'Europe, Zsuzsa Bank met en scène des personnages attachants et fragiles. Douze récits qui se rejoignent autour de la séparation, du départ et des adieux : une conférencière retrouve, dans une ville de l'Est, sa famille perdue de vue depuis longtemps ; un gigantesque poète new-yorkais à la recherche de son petit amant à la peau blême ; deux amies d'enfan... >Voir plus
Que lire après L'été le plus chaudVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (5) Ajouter une critique
Je suis assez partagé, tant à propos de ce bouquin que de la cote que je lui ai attribuée. Quatre étoiles me semblaient exagéré mais trois, un tantinet sévère. C'est souvent le cas pour un recueil de nouvelles. En tous cas, pour moi. Certaines histoires m'emballent alors que d'autres me laissent indifférent. Ce fut le cas pour L'été le plus chaud, de Zsuzsa Bànk. Les nouvelles qui constituent ce recueil parlent de femmes. Souvent, elles sont deux. Qu'elles se trouvent à New York, au Canada, en Europe de l'Est ou même en Australie, elles sont deux. Parfois, d'autres comparses se joignent à elles, presque superflus, mais qu'importe. Ce sont elles qui sont au coeur de l'histoire. J'écris le mot histoire mais y en a-t-il vraiment ? Pas certain. Ces femmes, partagées entre les souvenirs et la contemplation, livrent leurs émotions, leurs impressions. Pas toujours en paroles, des fois en gestes, en regards, en non-dits. Je ne me rappelle pas de chacune des nouvelles, elles se confondent et se perdent dans mon esprit. Elles ne sont pas particulièrement mémorables. Ce que j'en retiens le plus, et c'est la raison pour laquelle j'ai apprécié ce recueil, c'est l'atmosphère qui s'en dégage. Une sorte de nostalgie, un mélange d'attentes, de regrets, d'espoirs, de questionnements. La quête du bonheur ? J'aime beaucoup cette écriture, concise, douce comme un murmure, toute en finesse, qui me fait penser aux romans de la néerlandaise Hella S. Haasse. Je repose ce recueil en me promettant de lire d'autres oeuvres de Bànk.
Commenter  J’apprécie          294
Douze nouvelles étonnantes ,sans chute spectaculaire,sans révélation finale,pleines de silences et de non-dits que Bank laisse à notre imagination de combler.Il est souvent question de deux femmes,dont on ne saisit pas toujours la vraie relation,amies,soeurs,amantes?...Tout est raconté en finesse à travers des sensations,des impressions ,des émotions mêlés aux souvenirs d'un passé conjoint qu'on observe à travers une brume,une brume qui peut être déroutante,voir frustrante.
Une conférencière retrouve dans une ville de l'Est des proches perdues de vue depuis trés longtemps(Dernier dimanche),trois amies dont une en clinique psychiatrique,se retrouvent une fois par an ,les deux premières visitant la troisieme(Dix-huit,peut-être dix -neuf décembre),un petit voyou prend "pacifiquement"en otage une petite fille(Parmi les chiens),une femme rend visite à son amie d'enfance mariée,trois enfants,dans une petite ville en hiver et se retrouve bloquée chez elle par la neige(Ére glaciaire)...L'atmosphère est souvent lourde et glauque et malgré le titre la chaleur au sens propre et figuré,est absente.
Mais j'aime la prose de Zsuzsa Bank,dont c'est le deuxième livre que je lis(J'avais beaucoup aimé "Le nageur"),et avec ces nouvelles qui nous laissent souvent perplexe ,elle relate parfaitement avec simplicité et finesse la complexité des relations humaines.
Commenter  J’apprécie          180
Dans ces nouvelles, Zsuzsa Bank montre comment les sentiments humains peuvent se déliter sous l'effet de l'ennui et de la routine, du silence, d'un désamour que rien ne justifie. Que ce soit dans un couple, dans une amitié où tout se partage, dans une famille étroitement unie, il y en a toujours un qui se lasse, s'éloigne, cesse de se réchauffer au coeur de l'amour ou de l'amitié, il y en a un qui délaisse.
Et il y a l' autre qui s'en trouve déchiré, abattu, effondré, qui ne parvient jamais vraiment à guérir, à récupérer, à revivre, car d'un désamour, on ne se remet jamais.
Pour exprimer ces moments d'intense bonheur, comme pour dire la profondeur d'un chagrin inépuisable, Zsusza Bank use d'une écriture dominée par la pudeur : Comment dire ces sentiments si intenses, si douloureux quand aucun mot ne pourrait les traduire sans les dénaturer?
Simplement il faut agir comme si de rien n'était, regarder encore le monde environnant, éviter tout lyrisme, rester sobre, presque minimaliste, et, ce faisant, laisser entendre une émotion d'autant plus forte qu'elle se ravale dans une ellipse, s'étrangle d'une coupure de phrase, s'étouffe dans la contemplation de l'insignifiant.
Commenter  J’apprécie          70
Dans la lignée de mes déconvenues successives ce mois-ci, j'ai également été déçue par ce recueil de nouvelles pourtant vantées par [author:Minh Tran Huy|3076597] elle-même : je me suis en effet laissé avoir par cet appât publicitaire et par l'annonce de "portraits de femmes aimantes, déçues, rayonnantes, et toujours intenses." Si j'ai retrouvé les premiers adjectifs, c'est très loin d'être le cas du dernier. Les femmes sont très présentes dans ces textes, bien que certains laissent planer un mystère sur l'identité du narrateur/de la narratrice. Elles sont présentées dans des situations de transition, d'arrivée ou de départ, le plus souvent, donc dans des moments de fragilité et d'entre-deux. Cela aurait pu donner lieu à des textes très intéressants, mais je n'ai malheureusement pas été sensible au style de ceux-ci, trop descriptifs et répétitifs parfois (j'ignore si c'était dû à l'auteure ou à la traductrice, mais c'était assez désagréable). A aucun moment, je n'ai réussi à me retrouver dans ces univers pourtant divers, dans ces fragments de vie trop vides.
Commenter  J’apprécie          60
Série de nouvelles sur le thème du voyage et des adieux avec toujours au moins une voix féminine.
Commenter  J’apprécie          10

Citations et extraits (1) Ajouter une citation
Nous sommes peu avant Noël, le dix-huit, peut-être le dix-neuf décembre, lorsque dans la ville ils commencent à réduire peu à peu les stands de vin cuit et de jouets et que nous disons, ce sont les journées les plus courtes de l'année, lorsque nous nous consolons en nous disant qu'il fera bientôt plus clair, un peu plus clair chaque jour.
Commenter  J’apprécie          110

Videos de Zsuzsa Bànk (2) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Zsuzsa Bànk
Un magnifique roman sur l?enfance et le poids du passé, d?une pureté stylistique époustouflante. Une ode touchante à la vie. Dans une petite ville du Sud de l?Allemagne dans les années 1960, Seri, Aja et Karl, liés par une amitié profonde, profitent des jours clairs de l?enfance. Ils passent la plus grande partie de leur temps dans le jardin et la maison d?Évi, la mère d?Aja, situés au milieu des champs, tout près du pont aux coquelicots qui mène à la forêt et à son lac.
Pourtant, tout n?est pas aussi idyllique qu?il y paraît et les trois amis, devenus adultes, devront faire face à des secrets de famille douloureux et leur amitié sera soumise à rude épreuve entre amour, trahison et culpabilité.
Dans ce roman envoûtant, à travers l?histoire de ces trois enfants et de leurs mères qui veillent à tenir à distance les jours sombres du destin, Zsuzsa Bánk aborde avec grâce les thèmes de l?apprentissage de la vie et de la famille.
"Les jours clairs", un roman de Zsuzsa Bánk (www.piranha.fr)
+ Lire la suite
autres livres classés : nouvellesVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus


Lecteurs (25) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz: l'Allemagne et la Littérature

Les deux frères Jacob et Whilhelm sont les auteurs de contes célèbres, quel est leur nom ?

Hoffmann
Gordon
Grimm
Marx

10 questions
414 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature allemande , guerre mondiale , allemagneCréer un quiz sur ce livre

{* *}