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Citations sur KGI, tome 2 : Seconde Chance (20)

Puis, comme si elle rassemblait son courage, elle redressa les épaules. Les yeux pleins de froideur, dénués de toute émotion, elle rejoignit Sam et tendit une main pour qu'il lui donne l'appareil.
—Laisse-moi lui parler, dit-elle à voix basse.
—Oui, Sam, renchérit Tomas, laisse-moi parler à ma nièce adorée.
D'un geste lent, Sam tendit le combiné à Sophie et vit son expression se durcir davantage lorsqu'elle le plaqua contre son oreille.
Sam se leva pour se mettre à ses côtés, mais elle se détourna. Quand il lui toucha l'épaule, elle tressaillit et, d'une secousse, ôta sa main.

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—Tu étais l'appât. Ils attendaient que je vienne à toi. Je me suis tenue à distance aussi longtemps que j'ai pu. Seulement, je suis de plus en plus encombrée et de moins en moins leste. Sous peu, je serai sans défense. Alors je suis venue te rejoindre, avec la certitude que tu protégerais au moins ton enfant.
Sam leva la tête au plafond et ferma les yeux avec exaspération.
—Donc si tu as gardé tes distances, me cachant l'existence du bébé alors que vous étiez tous les deux en danger, c'était pour me protéger.
[spoiler]Un éclat de fureur traversa les prunelles de Sophie. Dans son regard se mêlaient colère, tristesse et angoisse douloureuse.
—Tu sais quoi ? Va te faire voir, lui cracha-t-elle au visage, avant de diriger sa furie contre ses frères : Allez tous vous faire voir.
Elle roula sur le côté et bouscula Donovan afin de se glisser hors du lit. Les jambes en coton, elle se serait effondrée si celui-ci ne s'était pas précipité pour la rattraper.
Elle refusa néanmoins son aide, dégageant vivement son bras. Sous le coup de la douleur, elle devint blême, et un voile sembla passer devant ses yeux bleus.
Sam traversa la pièce pour lui barrer la route. S'assurant de ne pas malmener son bras blessé, il attrapa la jeune femme par la taille et l'attira contre lui.
Elle tenta de le repousser, mais il tint bon.
—Prépare la piqûre, ordonna-t-il à Donovan.
—Non !
Elle se débattait avec une telle vigueur, qu'il finit par craindre qu'elle ne se fasse davantage mal.
—Sam, tu n'as pas le droit de m'obliger à rester. Ils vont me retrouver ! Tu es dingue ? Je comprends que tu te fiches de ce qui peut bien m'arriver, mais, je t'en supplie, pense au bébé. Ton enfant ![/spoiler]

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- Tu veux que je sorte la tronçonneuse ? demanda Cole d'une voix traînante.
P.J. leva les yeux au ciel.
- Tu aurais sûrement du mal à contrôler un engin si puissant.
- Je vais t'en montrer un, moi, d'engin puissant, marmonna-t-il.
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— On fait ça ensemble, insista Garrett. Comme une unité. Des renforts. Le concept te rappelle quelque chose ? Comme dans « sans ça t'es foutu » ?
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—Et merde !
—Qu'est-ce qui se passe ? demanda Garrett dans l'encadrement de la porte.
Resnick vint se poster à ses côtés, les sourcils froncés.
—Elle s'est barrée ! Elle est sortie par la fenêtre. P.J. l'a vue s'enfuir vers les bois. Steele et Dolphin la cherchent.
Resnick lâcha un juron. Il n'en fallut pas plus à Sam, qui perdit tout contrôle. Il fondit sur lui et le plaqua brutalement contre le mur du couloir.
—Tu ne t'approches pas d'elle. Tu te casses d'ici et tu l'oublies, c'est clair ?
—Je ne peux pas, Sam. Tu le sais.
—Fais-le pour moi.
Avec un soupir, Resnick s'affaissa.
—Putain, Sam. C'est pas le moment de me demander un service.
Sam libéra sa chemise.
—Il faut qu'on se bouge. Sophie est dehors. Elle croit sûrement que je vais la trahir.

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- Ça y est, elle a tout ce qu'il lui faut ?
Garrett et Donovan étaient venus le rejoindre.
- Hum, ouais. Si on veut.
Garrett haussa les sourcils.
- Elle a besoin d'un soutien-gorge. Une histoire de grossesse et de gros seins...après ça, je n'écoutait plus.
Donovan ricana en silence. L'enfoiré.
- Eh bien, trouves-en-lui un, répondit son autre frère.
Il aurait presque réussi à l'avoir, avec cette expression renfrognée et hargneuse du type qui trimbale avec un bâton à clous dans le cul. Oh, oui, il était très bon. Cependant, Sam finit par détecter un semblant de lueur amusée dans son regard.
- Trois femmes vivent dans cette maison. On ne devrait pas avoir trop de mal à trouver un putain de soutif, grommela-t-il.
- Hum... Rusty et Rachel sont moins équipées à ce niveau, déclara Donovan, tournant autour du pot. Non pas que Sophie soit énorme, ni rien, mais les siens sont tout de même plus gros.
Tous trois se rendirent compte en même temps de ce que cela signifiait. Il firent la grimace, Garrett ouvrant la bouche par intermittence, saisi d'horreur.
- Eh merde. Ca ne nous laisse plus que maman, souffla Sam.
Garrett recula en levant les mains.
- Oh que non. Plutôt crever. Je ne demanderai pas un soutien-gorge à maman. C'est tout bonnement... dégueulasse.
Donovan, lui, donnait l'impression d'avoir avalé un cafard. Ils se tournèrent alors vers leur aîné.
- C'est ta nana. Tu te démerdes.
Sam se racla la gorge.
- Papier caillou ciseaux ?
- Dans tes rêves ! rit Don.
- Chochottes.
- Je t'en prie. On te paiera ta thérapie, lança Garrett.
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Sophie leva la tête, le regard trouble de douleur mais néanmoins plein de détermination.

— Ni hôpital ni police. Je t'en supplie. Promets-le-moi.

Son ton empreint d'angoisse le remua. Une désagréable sensation lui parcourut l'échine. Ses tripes lui disaient qu'il avait mis les pieds dans un beau merdier.

Il leva les yeux vers Garrett, qui les observait d'un air absorbé. Il aurait sans doute voulu savoir ce qui se passait. Eh bien, ils étaient deux...

— Oublie l'ambulance, déclara finalement Sam, avant de se tourner vers Donovan, appuyant toujours la main sur la plaie de Sophie. Ramène-moi des bandages, un kit de premiers secours, tout ce que tu pourras trouver dans la maison.

—Ça ne va pas bien ? explosa alors Garrett. Elle est blessée. Elle a un trou dans le bras. Et elle est enceinte, bordel !

Sam déglutit et baissa de nouveau les yeux sur la jeune femme, qui avait de nouveau fermé les yeux.
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Tu devrais en discuter avec maman. Elle n'arrête pas e dire qu'elle a fait tant d'erreurs que c'est un miracle que ses fils soient devenus des adultes normaux. Papa prétend qu'on a rien de normal et qu'effectivement c'est la faute de ma mère.
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-Ça y est, elle a tout ce qu'il lui faut ?
Garrett et Donovan étaient venus le rejoindre.
-Hum, ouais. Si on veut.
Garrett haussa les sourcils.
-Elle a besoin d'un soutien-gorge. Une histoire de grossesse et de gros seins...après ça, je n'écoutait plus.
Donovan ricana en silence. L'enfoiré.
-Eh bien, trouves-en-lui un, répondit son autre frère.
Il aurait presque réussi à l'avoir, avec cette expression renfrognée et hargneuse du type qui trimbale avec un bâton à clous dans le cul. Oh, oui, il était très bon. Cependant, Sam finit par détecter un semblant de lueur amusée dans son regard.
-Trois femmes vivent dans cette maison. On ne devrait pas avoir trop de mal à trouver un putain de soutif, grommela-t-il.
-Hum... Rusty et Rachel sont moins équipées à ce niveau, déclara Donovan, tournant autour du pot. Non pas que Sophie soit énorme, ni rien, mais les siens sont tout de même plus gros.
Tous trois se rendirent compte en même temps de ce que cela signifiait. Il firent la grimace, Garrett ouvrant la bouche par intermittence, saisi d'horreur.
-Eh merde. Ca ne nous laisse plus que maman, souffla Sam.
Garrett recula en levant les mains.
-Oh que non. Plutôt crever. Je ne demanderai pas un soutien-gorge à maman. C'est tout bonnement... déguelasse.
Donovan, lui, donnait l'impression d'avoir avalé un cafard. Ils se tournèrent alors vers leur aîné.
-C'est ta nana. Tu te démerdes.
Sam se racla la gorge.
-Papier caillou ciseaux?
-Dans tes rêves! rit Don.
-Chochottes.
-Je t'en prie. On te paiera ta thérapie, lança Garrett.
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Sam. Son visage s'imposa à son esprit. Sa dernière pensée cohérente fut qu'elle devait à tout prix le trouver.
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