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Citations sur Les Montgomery et les Armstrong, tome 1 : Au-delà des m.. (15)

Graeme ne s'était jamais vraiment intéressé aux ragots qui couraient à son sujet, jugeant que cela ne le concernait pas. Jusqu'à aujourd'hui. Il savait simplement que la gamine n'était pas normale et que les Armstrong avaient toujours serré les rangs autour d'elle.
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-J'imagine que vous êtes Eveline, dit-il, le plus gentiment possible. Elle redressa la tête, et, à sa grande surprise, lui sourit. Ses yeux, puis son visage tout entier, s'illuminèrent. Elle était si belle que Graeme en eut le souffle coupé.
-Je suis Graeme Montgomery, ajouta-t-il. Je suis ici pour vous épouser. Le sourire de la jeune femme se ternit légèrement à ces mots. Graeme en conclut qu'elle comprenait ce qui l'attendait. Mais, au lieu de s'écarter, elle le regarda comme si elle cherchait à percer sa personnalité. Graeme eut un mouvement d'impatience et ne put s'empêcher de froncer les sourcils. Voyant cela, elle écarquilla les yeux et battit en retraite vers son père. Bon sang ! Il n'avait pas voulu l'effrayer. Graeme se tourna vers le comte, sans chercher à cacher son désarroi.
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- Voilà qui est réglé, dit Bowen. Ils n'oseront plus te désobéir, désormais. Ils ont compris ce qui leur en coûterait.
Graeme acquiesça.
- Oui, c'est réglé. D'autant que je ne reviendrai pas sur mes paroles.
- Ça, je m'en doute, commenta Teague.
Graemme se plaça devant lui.
- Tu n'as pas l'air convaincu, cependant.
Teague secoua la tête.
- Je n'apprécie pas plus que toi leur comportement à l'égard d'Eveline. Mais j'ai peur qu'il ne soit déjà trop tard. Je n'ai pas aimé le regard d'Eveline quand elle a compris ce qui lui était arrivé.
Graeme sentit son estomac se nouer. Lui non plus n'avait pas aimé la réaction d'Eveline.
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Eveline s'immergea dans le grand baquet fumant jusqu'à ce que l'eau lui arrive au menton. Elle ferma les yeux, pour mieux savourer l'agréable torpeur qui détendait ses muscles ankylosés.
Graeme rassembla ses cheveux, pour les démêler. Eveline apprécia son geste. Elle était heureuse qu'il soit là. Avec Graeme à ses côtés, elle ne redoutait plus aucun danger.
Quand il eut terminé de brosser ses cheveux, il les laissa retomber sur une épaule, pour qu'ils trempent dans l'eau. Il s'empara ensuite d'un broc de terre cuite qu'il plongea dans le baquet, avant de demander à la jeune femme de se redresser, afin qu'il puisse les lui laver convenablement.
C'était une expérience inédite de voir ce fier guerrier prendre ainsi soin d'elle. Eveline ne s'était jamais sentie aussi aimée de sa vie. Cependant, un regret ternissait son bonheur. Que n'aurait-elle donné pour pouvoir l'entendre lui dire qu'il l'aimait ! Elle aurait volontiers renoncé à beaucoup de choses si, en échange, elle avait pu retrouver l'ouïe ne serait-ce qu'une journée. Juste pour le plaisir d'entendre quelques mots d'amour, tout simples, prononcés par son mari.
Elle s'assit bien droit dans le baquet et ferma les yeux pendant que Graeme lui savonnait et lui rinçait les cheveux. Puis il lui lava le reste du corps - jusqu'aux orteils.
Après quoi, il se pencha pour l'embrasser à pleine bouche. Son baiser fut moins tendre que ceux qu'il lui avait donnés lorsqu'elle était encore alitée. Elle sentait dans la pression de ses lèvres une sorte d'urgence, comme s'il cherchait encore à se convaincre qu'elle était bien là, saine et sauve.


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- Tu m'aimes, dit Eveline, émerveillée.
Il sourit.
- Tu en doutais ?
Elle se tourna vers son père, resté debout, un peu à l'écart.
- Il m'aime !
Son père s'esclaffa.
- Oui. Et je crois que maintenant, toute l'Ecosse est au courant. Qu'as-tu à lui répondre ?
Eveline reporta son attention sur son mari et prit son visage dans ses mains.
- JE T'AIME ! rugit-elle de toutes ses forces.
Quelques-uns grimacèrent ou se bouchèrent les oreilles. D'autres s'esclaffèrent bruyamment. D'autres, enfin, applaudirent. Tous souriaient. Mais pas autant que son mari, toutefois, dont les prunelles exprimaient une joie indicible.
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Eveline ne pourrait rien faire pour empêcher ce mariage. La jeune femme frissonna. Graeme Montgomery. Son seul nom suffisait à lui glacer le sang. La guerre entre le clan de ses parents et celui des Montgomery durait depuis des années. Eveline n'aurait même pas su dire comment tout avait commencé, mais l'hostilité entre eux avait souvent été sanglante. Le père de Graeme, par exemple, avait été tué par le grand-père d'Eveline. Et cela, Graeme ne le pardonnerait jamais.
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Mais à présent, Graeme allait devoir partager son lit avec une femme dont il savait seulement qu'elle était handicapée mentale et ne pourrait donc pas remplir ses devoirs d'épouse. Et pire encore, qu'elle était une Armstrong. Quand bien même sa beauté aurait surpassé celle de toutes les autres femmes des Highlands, Graeme n'aurait pas voulu d'elle. Il avait toujours rêvé de se marier avec une fille de son clan. Jamais il n'aurait choisi une femme susceptible d'apporter la dissension parmi les siens. Or, c'était ce que ferait inévitablement Eveline Armstrong.
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Eveline n’était pas responsable de son état. En la trompant, Graeme aurait le sentiment de commettre une double trahison – il trahirait non seulement les liens sacrés du mariage, mais aussi l’innocence de la jeune femme. Il resterait donc fidèle à une femme avec laquelle il ne partagerait aucune intimité physique. Quelle perspective réjouissante !
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Mais au moment de pénétrer à l'intérieur de la forteresse, elle se figea. Son regard se porta instinctivement sur le chef des Montgomery. Son identité était facile à deviner : C'était lui qui dégageait le plus d'autorité. Une aura de force et de pouvoir émanait de sa personne. Eveline avala péniblement sa salive et sentit ses paumes devenir moites. Le Laird Montgomery était grand. Vraiment grand - Encore plus que ses frères. Il était aussi très large d'épaules, avec un torse puissant mais des hanches minces, d'où partaient des jambes solidement musclées. C'était sans doute exagéré, mais elle avait l'impression d'être face à une montagne. Ses cheveux châtains en bataille descendaient jusqu'à la base de son cou, où ils bouclaient librement.
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En fait, des trois frères Montgomery, Graeme Montgomery semblait le moins gâté par la nature. Aucune femme ne se serait évanouie devant sa beauté. Aucun poète n'aurait songé à composer une ode vantant la finesse de ses traits ou le modelé parfait de son visage. Pourtant, c'était lui qui attirait l'attention - en raison de cette impression de puissance qu'il dégageait. S'il n'était pas aussi beau que ses frères, sa présence physique était la plus forte. Au point qu'Eveline avait du mal à détacher son regard de lui.
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