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La Culture tome 9 sur 12

Olivier Girard (Directeur de publication)Sonia Quémener (Traducteur)
EAN : 9782843440977
288 pages
Le Bélial' (25/03/2010)
3.55/5   86 notes
Résumé :
La Culture…

Une vaste société galactique, anarchique, protéiforme, pacifique.
Une société qui nous observe depuis les entrailles d’Arbitraire, vaisseau géant doué de raison en proie à un profond dilemme à mesure que nous autres, pauvres humains, nous déchirons sans relâche et détruisons notre planète sous ses yeux électroniques. Faut-il intervenir, quitte à provoquer un bouleversement qui pourrait s’avérer le plus terrible des remèdes ?
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Critiques, Analyses et Avis (12) Voir plus Ajouter une critique
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Cela faisait longtemps que je désirais me lancer dans le Cycle de la Culture sans oser, vu la taille de l'oeuvre. J'ai donc décidé de commencer par ce recueil de nouvelles, format que j'apprécie particulièrement.

C'était une mauvaise idée. La plume m'a énormément ennuyé, sans que je puisse dire si c'était la faute à Banks ou à la traduction française. La plupart des nouvelles étaient très prévisibles ou retombaient à plat. (J'en ai aimé une seule dans le lot.)

Et surtout : Je ne comprends même pas un peu plus l'univers de Culture.

Bref, je ne suis plus certain que je lirai le Cycle un jour. À quel point ce livre est représentatif des autres?
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Fragments de Culture et autres.

Il s'agit d'un recueil de nouvelles. Trois sont rattachées au cycle de la Culture.

Je ressort mitigée de ce recueil. Iain M. Banks n'est pas un bon nouvelliste et cela se ressent à la lecture. La plupart des nouvelles sont trop courtes, ce qui rend certaines incompréhensibles. Je vais me concentrer sur les nouvelles liées à la Culture.

Un cadeau de la Culture. Cette nouvelle s'intéresse à un exilé volontaire de la Culture qui se retrouve confronté à un dilemme moral. Cette nouvelle est intéressante car elle montre pourquoi certains membres de la Culture décident de la quitter. Elle aurait malheureusement méritée un peu plus de pages et une fin moins brusque.

Descente. Un homme se retrouve échoué sur un astéroïde après le crash de son vaisseau. Il ne peut compter que sur lui et sur sa combinaison intelligente. Meilleure nouvelle du recueil pour moi. Elle n'est ni trop courte ni trop longue. Elle montre la lente dégradation physique et psychique d'un homme qui lutte désespérément pour sa survie. Son seul interlocuteur étant sa combinaison intelligente.

L'Essence de l'art. Des agents de Circonstances Spéciales sont envoyé sur Terre en mission d'observation. Ils sont face à un choix cornélien. Doivent-ils intervenir où laisser l'humanité s'autodétruire? C'est une novella d'une centaine de page. Elle est intéressante car elle montre la Culture au contact de notre civilisation. Les questions éthiques qu'elle pose sont également intéressantes. Toutefois je trouve qu'elle dépeint l'humanité de façon caricaturale et non-nuancée. Son principal intérêt et qu'elle met en scène un personnage amené à intervenir dans un roman ultérieur.

En bref, un recueil de nouvelles plutôt dispensables. le seul intérêt sont les trois nouvelles étoffant l'univers de la Culture, qui sont elles mêmes inégales.
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L'auteur de la préface met en perspective l'écheveau que constituent les 8 romans du cycle de la Culture. N'ayant lu aucun de ces romans, cette introduction répond à l'épineux problème de commencer ce grand space opera. Et, en proposant un guide de lecture avec ces détails sommaires, cette préface rend compte des aspects de cette société galactique, et fournit les éléments pour apprécier la lecture de ce recueil.
La première nouvelle nous dépose le long d'une mystérieuse route bordée de crânes sur laquelle trois mystérieux protagonistes avancent sur une charrette halée par un mystérieux cheval, et en direction d'une mystérieuse Cité. La chute humoristique illustre le célèbre adage qu' « en littérature, chaque idée a son envers et son endroit » : une route qui n'en est pas une, un cheval qui n'en est pas un. Une courte entrée de 3 pages, le résultat est un peu décevant, mais dépaysant.
"Un cadeau de la Culture" est un pistolet destructeur et bavard dans les mains d'une renégate de la Culture qui est soumise au chantage exercé par deux criminels. L'illustration de couverture par Manchu est un spoiler, ceci-dit, ni le dénouement, ni le dilemme du personnage ne m'a intéressé: une impression de déjà lu, ou de déjà vu.
Sans transition, "Curieuse jointure" raconte d'atrôôôces sévices corporels. Une variante de l'effeuillage de pétales de marguerite. Amusante.
Mais, c'est "Descente" qui est la plus fascinante, elle ne relâche à aucun moment notre attention : un homme et son scaphandre se sont écrasés sur la surface d'une planète inhospitalière, et tentent de rejoindre la base la plus proche. Une longue conversation étrange, passionnante, aliénante entre l'homme et sa combinaison se construit au cours de cette longue marche. Une des meilleures nouvelles de SF que j'ai lu, relevant de la finesse psychologique. le genre d'histoire qu'écrit Christopher Priest.
"Nettoyage" se passe sur Terre quand un vaisseau-poubelle extraterrestre décharge accidentellement des produits de consommation provenant de leurs planètes. Pleine d'humour, cette nouvelle m'évoque l'extraordinaire pluie de téléphone qui commence le roman Singularity Sky de Charles Stross, et la suite des évènements quand une petite voix au bout du fil demandait : « Bonjour. Tu veux bien nous distraire? ».
"Fragments" est plus sobre, une réflexion sur le terrorisme, les arguments de la science contre la foi, et de Dieu contre l'évolution. Une fin abrupte et ironique (… qui s'appuie d'ailleurs sur un vrai fait divers.)
Enfin, la novela « L'état des arts », qui tient sur la moitié du livre. Une équipe de la Culture visite incognito la Terre, rencontre ses peuples et ses cultures. La nouvelle est inégale, pourtant le récit est intelligent, ouvre sur des réflexions technologiques, et propose des issues à la condition humaine avec cette « tonalité souvent morbide et mélancolique, compensé par un humour permanent, marqué par l'absurde, l'exubérance et l'ironie. » (pas mieux dit que AK, l'auteur de la préface)
La nouvelle "Eclat", un exercice de style et une idée étrange, termine le recueil sans éclat.
L'Essence de l'art est un très bon recueil de nouvelles.
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Le seul recueil de nouvelles publié par Iain M. Banks en 1991, et réunissant huit textes parus entre 1987 et 1989. Dans cette édition une introduction touffue présente l'auteur et détaille ses romans, chaque nouvelle est introduite par une illustration et rare de nos jours il faut remarquer que les feuillets sont cousus, augurant d'une bonne tenue dans le temps.


Nous débutons le livre cahin caha au rythme d'une carriole sur un chemin pavé de crânes, mais alors que nous avons à peine assimilé ce qu'il se passait, après cinq pages nous changeons de registre pour aborder les problèmes d'un citoyen de la Culture exilé volontaire sur une planète corrompue, une occasion de trouver le sujet de l'illustration de la couverture. Les huit nouvelles, en rapport ou pas avec la Culture s'égrènent dans un format court, elles font de cinq à une trentaine de pages, sauf la septième, éponyme du titre du recueil qui prend la moitié du livre. le point commun relève de l'humour noir et pince sans rire, une occasion de critiquer par la tangente notre société et les religions parfois de manière assez surprenante, je vous laisse la surprise de découvrir le vingt et unième pétale effeuillé par un berger amoureux qui se pose la question de la réciprocité de son amour …
La plupart des textes sont bien ancrés dans les années 1980, avoir quelques connaissances de cette période seront certainement utiles pour apprécier, voire comprendre certains textes. "L'essence de l'art", le court roman qui étoffe le livre permet plus de développements, un vaisseau de la Culture visitant incognito la Terre donne l'occasion de comparer les sociétés, pas forcément en bien et de retrouver les I.A à la personnalité étonnante typiques de la Culture…


Ce livre n'est certainement pas celui à choisir pour découvrir l'auteur, il est plutôt destiné aux amateurs de SF confirmés. Il offre cependant une lecture assez agréable imprégnée d'un mélange d'humour (assez noir) pour une critique sociétale parfois ambigüe qui devrait plaire aux amateurs …
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Ce petit recueil rassemble des textes écrits entre 1984 et 1987, et initialement publiés entre 1987 et 1989.

La nouvelle éponyme nous rapporte les mémoires de Diziet Sma, agent de la Culture (que l'on retrouve dans « L'usage des Armes »), envoyée en mission sur terre à bord de l'UCG Arbitraire, à la fin des années 1970, avec quelques autres agents de Contact. Faut-il intervenir pour protéger les humains de leurs propres travers et empêcher la terre de sombrer dans la 3ème guerre nucléaire, comme le voudrait Sma ? Malgré une intrigue un peu flemmarde quand on sait à quelles hauteurs Iain M. Banks est capable de nous propulser, « L'essence de l'art » est une nouvelle intéressante pour comprendre les racines idéologiques de la Culture, et dans laquelle on retrouve l'habileté de l'auteur pour le mélange des genres, son goût pour la farce et les questions philosophiques, son insatiable capacité de questionnement et de révolte politique.

Les autres textes confirment que le format court n'est pas le genre de prédilection de Iain M. Banks. Néanmoins j'ai aimé l'intrigue minimale et plutôt réussie de « Descente », où un homme et son scaphandre, ayant atterri par accident ou après une attaque sur une planète désertique, tous les deux blessés, tentent de s'en sortir, et également la farce de « Nettoyage », dans laquelle un vaisseau extra-terrestre défectueux envoie des « déchets » sur terre, en pleine guerre froide.

Finalement, le plus impressionnant dans cette lecture est le plaisir qu'il y a à se replonger dans l'univers et le vocabulaire connus de la Culture, à retrouver les Orbitales, les Mentaux et les membres de Contact, et cela même au travers de récits plutôt décevants.

PS. du coup, j'ai été moi-même plutôt paresseuse pour parler de ce livre… Veuillez m'en excuser.
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Citations et extraits (11) Voir plus Ajouter une citation
La Terre a déjà de quoi nourrir chacun de ses habitants, et au-delà, chaque jour ! Un fait si bouleversant au premier abord qu'on se demande pourquoi les opprimés de la planète ne se sont pas déjà dressés dans l'embrasement d'une juste fureur... Mais ils ne le font pas, infectés qu'ils sont par ce mythe de l'intérêt individuel bien compris, ou ce poison de résignation dispensé par la religion : soit ils cherchent à grimper en haut de la pyramide pour pouvoir à leur tour chier sur les autres, soit ils se sentent en toute sincérité flattés de l'attention que leur accordent leurs prétendus supérieurs en leur chiant dessus !

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D'ordinaire le paysage était froid,désolé,drapé de pluie et de vent,mais ce jour là il baignait dans une chaleur brulante ;les gaz de marais empestaient l'air et de minuscules fleurs aux couleurs vives parsemaient la végétation sauvage.
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J’ai envie qu’il proteste, qu’il me dise d’arrêter de geindre et me remettre à marcher… mais il ne joue pas le jeu. Je baisse les yeux sur mes jambes pendantes, je vois un revêtement noirci constellé de tout petits cratères, de balafres. Des filaments fins comme des cheveux ondoient, éraillés, brûlés. Mon scaphandre… je le possède depuis plus d’un siècle, et jusqu’à présent je m’en étais à peine servi. Son cerveau a passé le plus clair de son temps branché sur le système principal, chez moi, y a mené une vie de substitution à double titre. Même quand je partais en vacances, je restais pour l’essentiel à bord du vaisseau mère et évitais de m’aventurer au sein d’environnement hostiles.
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En fait, la caricature de cheval qui tirait la carriole n'était autre que la fameuse poétesse et scribe Abrusci, de la planète Entouscaslieutenantellen'estpassurMAcarte, qui aurait pu raconter au comparse en plein marasme toutes sortes de contes fascinants datant de l'époque où l'Empire n'avait pas procédé à la Pacification Libératrice de son monde.
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Note de l'éditeur
...
Aussi peut-on légitimement considérer ce livre comme un épisode à part entière du cycle de la culture.
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Video de Iain M. Banks (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Iain M. Banks
Hélène Collon, c'est LA traductrice de Philippe K.Dick, qui vient d'achever la nouvelle traduction d'Ubik paru aux Éditions J'ai Lu dans la collection « Nouveaux Millénaires ».
Hélène Collon est avant tout une grande lectrice qui porte haut les couleurs de la science-fiction avec l'imagination comme horizon.Embarquement immédiat pour un cours magistral de SF !
NB : Hélène Collon a reçu le grand prix de l'imaginaire de la meilleure traduction en 1994 pour L'Homme des jeux de Iain Banks.Elle a également été lectrice à de nombreuses reprises pour le Centre national du livre, qui se fie à son regard acéré.
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