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Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Gurgeh vit paisiblement dans la Culture, société utopique dans laquelle tous les problèmes semblent réglés et qui offre pour occupation principale le jeu, sous toutes ses formes. Bien que respecté pour sa maîtrise de tous les jeux existants, l'ennui le guette. La solution survient quand la Culture l'envoie vers un empire nouvellement découvert, où tous les positions sociales et politiques sont déterminées à partir de la réussite des candidats au jeu d'Azad.

J'ai refermé ce livre sur une note très positive, mais en y réfléchissant un peu plus, j'ai finalement beaucoup de questions en tête. L'auteur décrit finalement très peu le monde dans lequel Gurgeh, on sait peu de chose au final sur la Culture. D'un côté, c'est passionnant d'essayer de reconstruire un univers à partir de quelques états d'esprit et réflexions de personnages qui y vivent, mais je suis assez friand d'explications détaillées. Petite déception aussi : à aucun moment le jeu d'Azad n'est exposé, on se contente d'utiliser le vocabulaire de stratégie classique (« renforce ses positions », « prend l'offensive », etc.). Encore une fois, ça ne nuit pas à la compréhension du récit, mais c'est un peu frustrant.

Au final, l'auteur se contente de quelques petites touches de couleur par-ci par-là, et c'est au lecteur de reconstituer le tableau global. Ça ne me convainc pas encore tout à fait, mais c'est suffisamment intriguant pour me laisser tenter par le second volume. Après tout, je ne suis pas un lecteur facile qui succombe au premier roman.
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L'homme a conquis les étoiles et a fondé La Culture, société intergalactique égalitariste et libertaire. Les drones, vaisseaux sont tous dotés d'une intelligence artificielle. Et ils sont égaux face à l'humanité. L'homme est désormais augmenté, la vieillesse n'est plus qu'un vague souvenir. Chacun vaque à ses occupations-loisirs selon ses désirs. Changer d'identité (de genre dirait-on de nos jours) est aussi simple que de choisir une nouvelle tenue. Gurgeh,lui, est un adepte du jeu. Un des meilleurs. Sauf que vivre sans fin provoque lassitude et ennuie. Quel chalenge pourrait lui rendre sa passion ?

C'est ma première incursion dans le célèbre cycle de la Culture. N'étant pas un grand fan de space opera, je n'y avais jamais prêté attention, lorsque Apophis me fit remarquer que La Culture était une société anarchiste. Et me voilà avec ce tome entre les mains. Alors, on sort le drapeau noir ?
Pas si simple. Ian M. Banks construit un monde cohérent, plein d'envergure. En quelques pages, sans lourdeur, il nous brosse le portrait de cette société anarchiste à travers Gurgeh, ses amis, les drones. Idem pour la description de l'empire d'Azad.
Cependant, nous ne connaissons cette société que par une image à un jour J. Quid de sa création, de son organisation ? Qui produit, si même les robots sont égaux ? Voilà ce qui m'a manqué dans ce tome. Peut être ces explications sont présentes dans les autres tomes, je ne saurais dire.
L'auteur nous dépeint cette société idéale sans oublier son côté obscur et expansionniste via Contact et Circonstances Spéciales.
Le jeu Azad manque d'explications sur ses règles, bien que cela ne gène en rien à la compréhension.
Plus dommageable, les changements dans l'état d'esprit de Gurgeh m'ont semblé trop soudain, sans véritable progression psychologique. Idem pour les événements finaux.

Au final, je n'ai pas trouvé grand plaisir à lire ce roman qui m'a paru longuet. le space opera n'est vraiment pas ma tasse de thé ! Mais je comprend que ce livre (ainsi que les autres de la série La Culture) ait trouvé son public.

Lien : http://lechiencritique.blogs..
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Les personnes avec qui je partage un certain goût pour l'imaginaire sont unanimes : ne pas apprécier la Culture d'Iain M. Banks est une preuve de mauvais goût, ou pire, le symptôme d'une longue privation en oxygène du cerveau. J'ai pourtant essayé de conquérir la Culture par la face nord en m'attaquant par deux fois à Consider Phlebas sans arriver à terminer le roman, l'ennui m'ayant terrassé à chaque fois. Comme je sais être têtu, j'ai donc demandé aux aficionados du cycle quel était le volume de la série qui pourrait, à coup sûr, faire vibrer en moi la corde sensible d'un amoureux de la Culture qui s'ignore encore. Et les réponses ont fusé : L'Homme des jeux est un le chemin royal pour entrer dans cette saga. Toc-toc--badaboum : me voilà.

Jernau Morat Gurgeh est un joueur, un vrai. Il connaît pratiquement tous les jeux de l'univers et de sa proche banlieue. Et il s'ennuie. Il est expert dans toutes les variantes de tous les jeux de stratégie, mais son coeur n'y est plus. Imaginez donc une vie passée entièrement à jouer à un World in flammes galactique et à la coinche bételgeusienne. L'horreur. Et ne voilà-t-il pas que le département Contact de la Culture, celui qui s'occupe des interactions avec les civilisations externes à ce vaste truc anarcho-avancé qu'est la Culture, propose à notre héros d'aller se balader dans un autre système pour aller jouer à un nouveau jeu qui est la raison d'être d'un empire galactique qui n'a pas encore été phagocyté par la Culture. Et vlan, Jernau Morat Gurgeh débarque dans un monde rétrograde où il prend part à un tournoi qui va se révéler plus dangereux que prévu.

Et je n'ai pas aimé ce livre. On suit laborieusement un type dans un tournoi de wargame galactique qui se veut une allégorie sur la vie, la société et la civilisation mais qui est peut intéressant en tant que moteur scénaristique. Évidemment, ce n'est pas qu'un jeu de plateau, mais le héros met des plombes à s'en rendre compte, contrairement au lecteur. Pour un stratège hors pair, c'est dingue comme Jernau Morat Gurgeh est naïf et aveugle. Et puis il y a ces drones au nom à rallonge (Flère-Imsaho ou Chamlis Amalk-ney) qui sont ridicules. Les amis du héros sont insipides, interchangeables mais ont droit à une longue exposition alors qu'ils disparaissent très rapidement du récit. Et puis il y a cet empire galactique, que l'on ne décrit pas vraiment et dont on se contrefout totalement. Bref, un héros sans relief, des rebondissements poussifs, un interminable tournoi d'un jeu dont on ne peut pas comprendre les règles, le tout dans un décor qui ne prend jamais vie. Un long pensum SF.

Le pire, c'est que j'ai aimé la Culture (enfin, le peu qui en est dévoilé). Ce machin sans loi qui semble toutefois tenir debout à l'air intéressant, mais ce roman se déroule justement ailleurs, ce qui fait que la Culture est présente par ricochet. Mais si les habitants de la Culture sont à l'image des personnages de L'Homme des jeux, je crains devoir abandonner ici ma découverte de ce cycle car les drones acerbes, les gens qui changent de sexe pour passer le temps me donnent des boutons. Et pour enfoncer le clou, l'écriture d'Iain M. Banks est vraiment plate. Je ne sais pas si c'est dû à la traduction, mais le style est… absent.

N'ayant, à ma connaissance, pas été privé d'oxygène, je vais plaider l'inculture pour expliquer ma totale incompréhension du succès de cette construction SF. Je le range avec le Docteur Who dans la catégorie des oeuvres qui me resteront étrangères malgré l'enthousiasme de mes semblables.
Lien : http://hu-mu.blogspot.com/20..
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Il n'y a pas eu l'effet waouh! mais je n'ai pas non plus été déçu. C'est un bon 3/5.

Des longueurs, parfois répétitif notamment sur les descriptions des parties de jeux. Je m'attendais à des jeux virtuels comme au début mais en réalité, ce sont des espaces de jeux d'échecs/sociétés. Héros un peu passif. Histoire un peu linéaire.
Les choses intéressantes commencent des le milieu.
Beaucoup de bonnes idées comme le 3eme sexe, les auras des drones, L'IA, j'en passe, changement de genre, etc..
Mais ce qui ne m'empêchera pas de lire la suite en espérant du mieux au vue des commentaires positifs.
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Une lecture pas simple et difficile à noter pour moi..toute une première partie dans laquelle je n ai pas pris de plaisir et c est grâce aux commentaires que je me suis accroché. le récit sur Azad est plus prenant et la dimension ludique prend toute sa saveur. Superbe idee d ailleurs de mettre le jeu au coeur de la politique, mais les imaginaires autour des robots, de la sexualité ou de l organisation des sociétés sont aussi riches et très appreciables. de nombreux dialogues sont savoureux et plein d humour et contrebalancent la légèreté ou même la naïveté, que je trouve parfois mal adaptées au contexte sur Azad. J ai donc des sentiments ambiguës, car le qualificatif mitigés serait impropre et top dur. Ma note est plus un 3,5/5 qu un 3.
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"L'homme des jeux" se construit et s'apprécie sur deux aspects distincts: D'un côté, un vrai récit d'aventure, avec ses rebondissements, interludes amusants (le meilleur à mon avis,: le drône qui fait la gueule quand il doit se camoufler dans un antique costume plus en rapport avec les capacités technologiques des peuplades à convertir) et scènes cinématographiques, de l'autre, la mise en place d'un univers complexe et qui se veut résolument cohérent. Sur ces deux points, Ian Banks parvient à nous embarquer, et même si il manque peut-être la fulgurance supreme, le simple fait d'être venu à bout d'un tel ouvrage est pour moi déjà un très bon signe !
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Le sujet de "la culture" est tout juse effleuré et semble passer ensuite au second plan, ce qui fait que l'on a du mal à se faire une idée précise.

Puis sur Azad, tout ce qui se passe est décrit avec une sorte de recul qui aboutit à l'impression que l'on ne sait pas très bien où veut nous amener l'auteur.
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isbn:9782253071853
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