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EAN : 9782330080730
320 pages
Actes Sud (03/05/2017)
3.46/5   76 notes
Résumé :
Dans ce captivant recueil de récits qui est aussi un livre de vie, Russell Banks, explorateur impénitent, invite son lecteur à l'accompagner dans ses plus mémorables voyages des Caraïbes à l'Himalaya en passant par l'Écosse. Entretien avec Fidel Castro à Cuba, folles virées en voiture à l'époque hippie, expériences diversement radicales, relations entretenues avec ses quatre épouses successives, autant d'étapes formatrices aux allures de quête de soi qui ouvrent che... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (17) Voir plus Ajouter une critique
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« Les récits qui reposent uniquement sur des souvenirs évanescents et intéressés, c'est-à-dire les Mémoires, ne sont pas fiables : ils ont tendance à n'être que des projections complaisantes. »

Sous ce titre « Voyager », évocateur de contrées lointaines et d'expériences qui sortent de l'ordinaire, Russel Banks a caché un livre qui s'apparente plus à une autobiographie, un retour sur ses 4 mariages et un bilan de vie face à la vieillesse qui s'installe. Donc je n'ai en effet pas ressenti la moindre complaisance ou enjolivure suspecte.

Pourtant le titre ne ment pas dans la mesure où il a mené une vie vagabonde. La première moitié de ce livre revient sur ses mariages, du premier contracté alors qu'il n'avait pas encore vingt ans jusqu'au dernier. En compagnie de sa quatrième épouse, il parcourt la plupart des îles des Caraïbes, dans le but de brosser un portrait honnête de son passé. La part biographique ne l'emporte pas sur son ressenti d'observateur face à tant de sociétés particulières, d'une beaucoup plus grande diversité que je ne l'avais supposé.

La seconde partie, aux chapitres plus courts, relate divers voyages en Europe, en Afrique, dans l'océan indien (Seychelles). Il y a également trois échappées nord-américaines, dont l'une dans le parc national des Everglades en Floride. Enfin, les trois derniers textes sont consacrés à la passion de l'alpinisme que Russel Banks a développée dans sa maturité : l'un à l'Equateur, un second à d'autres sommets des Andes et enfin un dernier sur l'Himalaya.

Observateur avisé des beautés de ce monde, Banks n'est pourtant pas aveugle face aux ravages de l'urbanisation galopante, à toutes les extinctions d'espèces, animales ou végétales. Et il pointe aussi l'inconséquence de son attitude de voyageur, qui, tout comme les millions de touristes qui parcourent inlassablement le monde, aboutit à une accélération de la destruction des êtres et des paysages…
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Russell Banks fut, il y a vingt ans, mon auteur favori. J'ai donc trouvé intéressant d'y lire sa biographie sous forme de voyages. La première partie dans les Caraïbes est la plus longue puisqu'il y mêle sa vie privée qu'il raconte à sa quatrième femme. Finalement c'est un sacré bonhomme qui a une vie intense dans ses relations amoureuses, ses voyages et même l'alpinisme qu'il a pratiqué à un haut niveau qui m'a bien plu et a compensé cette espèce de publicité d'un Hummer en Alaska. Voyage sympa dans l'ensemble.
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J'aime Russel Banks. J'aime l'homme, ses idées souvent , son parcours de gamin de la working class jusqu' à Princeton, et ses romans bien sûr . Attention ! pas tous ; ses derniers m'ont un peu déçus . J'ai apprécié modérément "Lointain souvenirs de la peau", et surtout "La Réserve". Par contre, "Affliction" , "Pourfendeurs de nuages" , "American darling" ....des chefs-d'oeuvre absolus ; et, last but not least , "Continents à la dérive" que j'emporterai volontiers sur une île déserte tant ce roman puissant et dévastateur , d'un pessimisme noir, relativiserait alors ma condition de naufragé (car il est bien entendu que je ne serai sur une île déserte que par accident et quelque part en Antarctique , du côté des Kerguelen par exemple )....
Bon, il y a quand même un truc que je n'aime pas chez Russell : C'est son admiration pour ce tartarin d'Hemingway, l'auteur délicat d'"En avoir ou pas" , le matamore charcutant les taureaux sous les yeux énamourés d'Ava Gardner, le pilier de bar pendant la guerre civile espagnole, le viandard que Romain Gary aurait eu plaisir à étrangler de ses mains ! Bon je m'égare, je m'égare....
Le dernier livre de Russel Banks, parut en 2017, toujours chez Actes Sud, et toujours traduit par Pierre Furlan, traducteur attitré de Banks, n'est pas un roman ; juste une compilation de récits de voyages que son éditeur new-yorkais a du réunir pour en faire un bouquin . Genre : "Dis-donc Russ ! en attendant ton prochain roman (qui tarde un peu...) , ça serait pas mal que tu fasses une compil de tous ces articles de journaux , de tous ces souvenirs que tu trimballes....ça fera patienter tes fans...surtout en France où tu es adulé ! "
"Voyager" c'est dix chapitres , dix voyages. Le premier voyage qui occupe un tiers du livre, nous ramène aux îles et constitue à lui seul la première partie du livre. En 1988, un magazine de luxe new-yorkais propose à Banks un reportage sur les îles des Caraïbes, 30 îles à visiter, en soixante jours, tous frais payés. Pour Banks (qui saute sur l'occasion , on le ferait à moins :-) , c'est aussi un retour sur son passé ; on sait l'importance de la Caraïbe dans son oeuvre : la Jamaïque bien sûr, où il a vécu un an avec sa première femme, mais aussi Haïti , une ile "clef" dans "Continents à la dérive". Et puis n'habite t-il pas Miami une partie de l'année ? et puis son amour d'Hemingway ?
Ces 147 premières pages permettront au lecteur de découvrir, en plus d'une flopée d'îles paradisiaques (certaines pas trop quand même...) , la quatrième future femme de Russell : Chase. Le propos de Russell Banks est double. D'un côté il nous fait partager sa découverte des îles où son acuité intellectuelle dissèque et analyse les progrès inéluctables de la catastrophe annoncée : que restera t-il bientôt des ces îles soumises à une invasion touristique de masse ? et de l'autre il se livre mezza voce à une belle introspection , que j'ai trouvée vraiment courageuse, sur son parcours amoureux et professionnel. le bougre en est alors à son troisième divorce. Ce voyage , aux frais de la princesse new-yorkaise, est l'occasion pour Russel de faire sa cour à sa future quatrième femme et de lui expliquer quel homme il est vraiment. Il ne cache rien, ni à Chase ni à nous lecteurs, il raconte ses galères, son instabilité, son addiction à l'alcool, son père déjanté, ses foucades, ses trois premières femmes, ses filles, ses petits-enfants......Et tout cela sans jamais s'apitoyer sur lui-même . Avec une lucidité clinique il convient que sa part de responsabilité dans l' échec de ses mariages est grande.
On est loin des plages de sable blanc, des palmiers , du " ti rhum", des Grenadines, de Saint-Bart, de Marie-Galante, de la Guadeloupe, de Saint-Martin, toutes îles que Russell et Chase ont visité.
Les neuf autres voyages , dont la pagination est beaucoup plus courte, sont des voyages que tout un chacun aurait pu faire . du tourisme souvent (Seychelles, Edimbourg, Sénégal , Alaska...) , et aussi des expéditions , des trekkings, dans les Andes, en Equateur, au Népal. Mais toujours avec ce regard acéré de l'écrivain qui n'est jamais dupe. Et avec le constant paradoxe humain que nous sommes constitués d'une raison raisonnante et d'un corps toujours quémandeur de plaisirs. A cet égard le voyage en Alaska en est une ironique démonstration. Russell Banks est convié,en 1993,par un magazine "pour homme" , à tester le nouvel Hummer H2 , ce truc sur roues hérité du véhicule tout terrain que les américains employaient en Irak. 25 litres aux cents kilomètres, 600 CV , The bête ! Et là nous voyons notre idole littéraire , qui dans quelques voyages précédents (Seychelles...) , nous a tiré des larmes lors de l'évocation des derniers cinquante perroquets noirs de l'archipel, s'éclater à piloter son OVNI sur les highways désertes de l'Alaska en philosophant doctement sur l'irrémédiable destruction de la Nature, consubstantielle à l'espèce humaine : malaise.... Assumé.
Banks , l'âge venant, n'a plus beaucoup d'illusion sur l'Homme. Et il a fait sien, certainement, le propos de Mark Twain : " Tout ce qui m'importe est de savoir qu'un homme est un être humain -cela me suffit. Il ne peut pas être pire".
Malgré tout n'est pas Cioran qui veut, et dans la plupart de ses pérégrinations, l'humaniste pointe sous les constats désabusés que lui inspirent les hommes. C'est beau l'espoir :-).
Bon je sens que je vais encore être un peu long....Alors que je n'ai pas encore parlé des exploits, inconnus certainement de beaucoup de ses fans, alpinistiques ( ok ça ne se dit pas...) de Russell Banks. Une autre fois peut-être. Ou alors lisez "Voyager" !







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Sans mentir, Russell Banks est mon auteur préféré - oui, bon avec une dizaine d'autres, je ne suis pas toujours de bonne foi - et j'ai lu tous ses livres traduits en français, quelques fois obtenus à l'issue d'une quête semi-mystique, mais donc en bref, j'ai toute la collection et quand j'en ouvre un nouveau, je ne suis disponible pour personne et même des fois je ne mange pas. Je sais que ce que je dis parle à certain.es, qui m'ont raconté la même chose pour d'autres auteurs donc on est entre nous.
Tout ça pour dire que quand je suis tombée sur Voyager, à sa sortie, ni une ni deux, je suis repartie avec sans me soucier que j'étais en transit et que mes bagages étaient enregistrés. Qu'importe, je voulais ressentir l'ivresse de celle qui a un livre d'un auteur chéri et qu'elle n'a pas lu… heures étranges!
Parlons du livre: c'est un récit de voyages. Je dis voyages au pluriel parce que justement, il y a le voyage physique, le voyage sentimental, le voyage temporel et le voyage solitaire, silencieux …
Russell (j'ai le droit de l'appeler par son prénom, j'ai sans doute financé sa maison à Miami…) est un grand voyageur: et du coup nous aussi, mais il nous fait découvrir autant les paysages qu'il découvre que les gens qu'il rencontre, les vrais gens derrière les façades au néon, les joueuses de poker, les plongeurs, même les chauve-souris en cage, tout cela s'entre-mêle de ses réflexions sur la vie et l'amour dans de longues randonnées solitaires dans des chemins de traverse…
À noter d'ailleurs, que l'analyse de ses échecs conjugaux (p102 dans la version brochée d'Actes Sud) et des ses différents mariages est un moment très profond dont il discute l'intimité avec minimalisme et pudeur, en cherchant à répondre à la question peut on être amoureux plusieurs fois ou bien est ce qu'on se trompe ou qu'on fait semblant d'y croire?
En bref, c'est un vrai livre de chevet qui se dévore et que je vais emporter sur mon île déserte…. Je vous conseillerais de tenter le coup, la plume, l'intelligence et l'humanité de cet homme sont remarquables.
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J'ai découvert Russell Bank en juillet 2019 avec un recueil de nouvelles : Un membre permanent de la famille. Dans voyager, Russell Banks se rappelle, se confesse et bavarde avec le lecteur. L'ouvrage contient deux parties : La première s'appelle voyager. Russell Banks raconte son retour dans les Caraïbes. Il se rappelle les Caraïbes des années 70, de son premier mariage. Il fait le voyage avec sa future quatrième femme. " Ce n'était pas la première fois, bien sûr, que je devenais fou d'une femme." Il y a beaucoup d'émotion dans ce texte qui évoque ses relations compliquées avec les femmes. Peut-être ces mariages successifs étaient pour réparer un dysfonctionnement entre sa mère et lui ? Entre son père alcoolique et lui ? Est-ce qu'on pourrait dire qu'il manque de confiance en lui ? Il y témoigne aussi de son engagement social et politique. On y découvre qu'il aime jouer aux échecs. le lecteur voyage entre les années hippies, la fin des années 1980 et 2003 et sa rencontre avec Fidel Castro.
La seconde partie recense dix courts récits. le lecteurs voyage dans le temps. Russell Banks retrace ses virées dans les Everglades et les Monts Adirondacks. Admirateur d'Hemingway, il allait en pèlerinages aux Keys. Il a visité l'île de Gorée, origine forcée du peuple américain. Il a visité les Seychelles, sa faune et sa flore.
Russell Banks est sportif. Il aime la nature et s'y promène en observateur aguerri des bouleversements liés au changement climatique. C'est aussi un alpiniste qui s'est confronté à de hauts sommets en Amérique latine et en Asie.
Je suis fascinée par son écriture. J'avais l'impression d'être à ses côtés, de vivre ses aventures. Son écriture est précise, lumineuse. Il écrit le monde.
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critiques presse (5)
Culturebox
10 janvier 2023
A travers ses voyages, Russell Banks dessine aussi un autoportrait, interrogeant "sa relation au monde, aux femmes, et, plus largement, à la condition humaine".
Lire la critique sur le site : Culturebox
LeFigaro
10 janvier 2023
Mais, au-delà du récit de voyage, ce récit se double et même se triple de plusieurs niveaux: méditation sur le mariage et l'amour, réflexions sur le vieillissement, retour vers l'enfance, le tout empreint d'une certaine mélancolie, semblable à celle des paquebots évoquée par Flaubert, lequel parlait également de «l'étourdissement des paysages et des ruines».
Lire la critique sur le site : LeFigaro
LaCroix
01 juillet 2017
Cette confession […] a l’élégance de nous offrir à la fois la beauté brute d’une pensée authentique et la pureté d’une écriture policée d’une incroyable précision.
Lire la critique sur le site : LaCroix
LeMonde
20 juin 2017
L’écrivain américain, auteur d’« American Darling », se livre comme jamais dans « Voyager », recueil de ses pérégrinations dans le monde entier. Jalons.
Lire la critique sur le site : LeMonde
LaLibreBelgique
02 juin 2017
Un recueil de récits passionnants et très personnels.
Lire la critique sur le site : LaLibreBelgique
Citations et extraits (53) Voir plus Ajouter une citation
Un alligator antédiluvien de presque deux mètres traverse en silence le profond marécage, se laisse porter jusqu'à un haut-fond de l'autre côté où il s'arrête et se tapit - tronc ridé pourvu d'yeux
(Rêves des temps premiers)
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Le sentier, juste après le pont, amorçait une montée abrupte en s'écartant de la rivière. J'ai alors vu arriver vers nous un vieil homme, européen ou nord-américain, qui descendait laborieusement et passait avec prudence sur les racines et les pierres en s'aidant de ses bâtons de randonnée. Pauvre gars, ai-je pensé. De toute évidence trop âgé pour ça. Sens de l'équilibre clairement fichu, jambes tremblotantes, bronches rétrécies qui cherchent l'air même en descente. Trop d'artères durcies, trop de masse musculaire et osseuse perdue pour maîtriser une ascension aussi dure. Et je me suis dit: il arrive un moment où un vieillard devrait rester à la maison au coin du feu.
Et puis, derrière ce randonneur, est apparue une blonde mince, très attirante, la petite trentaine. Le vieil homme est arrivé près de moi et m'a regardé bien en face. Je lui ai rendu son regard et je me suis aperçu qu'il était probablement du même âge que moi - un septuagénaire lui aussi. Nous n'avons souri ni l'un ni l'autre, et nous ne nous sommes pas salués. Bien que nous soyons restés debout à nous dévisager mutuellement pendant plusieurs longues secondes, aucun des deux ne voulait voir l'autre ni être vu par lui. Nous étions pareils, lui et moi, et ça ne plaisait à aucun des deux. Je savais qu'il espérait que je croirais que la jeune femme était sa maîtresse et pas sa petite-fille ni sa nièce, et que je le verrais comme un vieux bouc [...]. De fait, j'espérais que la jeune femme était sa maîtresse, pas sa petite-fille ni sa nièce. [...] Pour la première fois, le problème m'apparaissait. Au bout d'à peine quatre jours de randonnée à une altitude relativement basse, j'avais rencontré ce moi véritable que je craignais: un homme qui pouvait aussi bien être un vieil imbécile qu'un vieux bouc.
Mais n'était-ce pas l'une des raisons, sinon la principale, pour lesquelles j'avais décidé d'entreprendre ce trek? Pour déterminer lequel des deux j'étais vraiment?
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Certes, ici, le monde naturel avait été préservé, mais le voir d'aussi près vous rend conscient du fait que vous en avez un besoin absolu, et cela peut briser le coeur. La préservation de ce minuscule bout de planète vous donne à comprendre que le reste de la planète a été détruit et qu'on ne pourra pas le faire revenir.
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il se peut que, du fait que mon amour pour Becky dépendait du besoin qu'elle avait de moi, mon amour ait eu moins de masse mesurable que son besoin mas davantage de moment cinétique. Il était donc inévitable qu'il atteigne sa vitesse de libération. Et cela je l'avais su dès le jour où nos plans orbitaux s'étaient croisés. Pendant le restant de mes jours, j'en éprouverai le regret - non pas celui de la différence de force et de moment cinétique entre mon amour pour Becky et le sien pour moi, mais celui d'avoir décelé ces différences depuis le début, d'en avoir pris la mesure et, pourtant de m'être comporté comme si je n'en avais aucune idée. Il devrait exister un corollaire au conseil de Nelson Algren : n'épouse jamais quelqu'un qui a davantage besoin de toi que toi d'elle - ou de lui. Tu lui causeras plus d'ennuis que tu n'en as.
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Au cours de la dernière décennie, le nombre total de visiteurs a augmenté de dix pour cent en général, et beaucoup plus dans certains parcs (soixante-dix pour cent à Yosemite, par exemple), ce qui provoque - surtout dans les parcs commodément situés assez près des zones urbaines -des bouchons, des dégâts environnementaux, des graffitis, de la délinquance : tous les malheurs de l’ici et maintenant auxquels nous tentions d’échapper.
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Vidéo de Russell Banks
Russel Banks est mort le 8 janvier 2023. Cet écrivain, très apprécié en France, était un ardent critique des dérives de l'Amérique contemporaine. "Le Royaume enchanté", son dernier roman vient de paraître aux éditions Actes Sud dans une traduction de Pierre Furlan.
Nos deux critiques littéraires l'ont lu et vous en parle.
#critique #litterature #russellbanks
__________ Livres, films, jeux vidéo, spectacles : nos critiques passent au crible les dernières sorties culturelles par ici https://youtube.com/playlist?list=PLKpTasoeXDrosjQHaDUfeIvpobt1n0rGe&si=ReFxnhThn6_inAcG une émission à podcaster aussi par ici https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/les-midis-de-culture
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