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Les enquêtes du commissaire Dupin tome 1 sur 10
EAN : 9782258102361
384 pages
Presses de la Cité (03/04/2014)
3.48/5   203 notes
Résumé :
Pont-Aven. Pierre-Louis Pennec, propriétaire du Central, l'un des hôtels imposants du centre-ville, a été retrouvé assassiné dans son établissement.

Le commissaire Georges Dupin, muté dans le Finistère quelques années auparavant, et très attaché à sa région d’adoption, est chargé de l’enquête.

À première vue, les témoignages de tous convergent, lisses, sans faille. Pourtant, Dupin flaire une piste lorsqu'il apprend que Pennec savait s... >Voir plus
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Un grand merci à Babelio pour ce bain de soleil avant l'heure...

Voilà maintenant plus de deux ans que le commissaire Dupin a quitté Paris et sa grisaille pour rejoindre Concarneau. Il a pris ses marques même s'il est toujours considéré comme un étranger pour les gens du pays. Comme tous les matins, il se rend au café du coin pour boire un petit café chez Lily. Un coup de fil inattendu de la part de sa secrétaire Nolwenn lui annonce une bien mauvaise nouvelle. En effet, le corps sans vie de Jean-Louis Pennec, le patron du Central à Pont-Aven, a été retrouvé baignant dans son sang par une employée, Francine Lajoux. Là-bas, il retrouve son collègue le Ber qui a mis en quarantaine la pièce et déjà ordonné aux personnes de ne pas quitter les lieux et de venir rendre compte de leur emploi du temps. Très vite, l'entourage de Pennec, cet homme imposant au caractère fort, est passé au crible. Beaucoup semblent, en effet, cacher certaines choses, Pennec le premier. Un été qui commence plutôt mal pour ce petit coin de paradis qui s'apprêtait à recevoir ses vacanciers sous un beau soleil.

Ah, cette belle Bretagne... ses rues pittoresques, ses festivals, ses petits bistrots, la cité des peintres.. bref, un calme légendaire pour qui aime flâner et prendre du bon temps. Qui plus est, le soleil ne semble plus vouloir laisser sa place... Ici, foin de courses-poursuites, de rythmes effrénés, de fest-noz endiablés et de galette party! Tout est tranquille dans cette bourgade excepté le meurtre perpétré de sang-froid sur ce vieil homme de plus de 90 ans. Nom d'un biniou en bois, qui peut en vouloir à cet homme énigmatique?! Tout le monde, évidemment, sinon c'eût été trop simple pour ce cher commissaire. On n'est pas loin de la carte postale tellement les descriptions foisonnent et l'enquête progresse gentiment. L'auteur prend son temps pour résoudre cette énigme dans un cadre agréable, à savoir la cité des peintres, un bien joli cadre pour ceux qui ne connaissent pas. Ce roman policier au charme désuet, à l'écriture baladeuse et aux personnages atypiques et attachants se déguste tel une crêpe sucrée au retour de plage.

Un été à Pont-Aven... préparez vos valises!
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Quelle est l'origine géographique d'un auteur qui s'appelle Bannalec, qui situe son intrigue dans le Finistère sud, qui met en scène des Nolwenn, Marie Morgane, Loïc, des Guillou, Salou, Guenneugues, des Le- , des -ec, voire des le -ec... ? Allemande, pardi !

Jean-Luc Bannalec est "le pseudonyme d'un écrivain allemand qui a trouvé sa seconde patrie dans le Finistère sud". On espère que c'est à cause de cet oeil étranger que l'auteur aligne les stéréotypes sur la Bretagne et ses autochtones. Bon, ces clichés sont plus souvent sympathiques que désobligeants. Certes les Bretons sont taiseux, bougons, têtus, mais pas si mauvais bougres, au fond, et leur folklore est tellement formidable. Certes il pleut souvent, mais il fait beau aussi, "plusieurs fois par jour" selon la formule consacrée, et les paysages sont somptueux - sur la côte, dans les terres et grâce au ciel aux couleurs changeantes. Et Pont-Aven, cette 'Cité des peintres' (qui a accueilli quelques artistes célèbres au XIXe, dont Gauguin) est absolument charmante.

Dans ce polar "à la papa", il y aura bien sûr un meurtre. Totalement inexplicable puisque le vieux monsieur était un patriarche vénéré, une figure du coin.
Heureusement, l'intrigue est prétexte à évoquer la région et L'Ecole de Pont-Aven. Dans ce registre "parlons d'un grand peintre", j'avais préféré de loin 'Nymphéas noirs' de Michel Bussi, mais bon...
Il m'a fallu cent pages pour ne plus m'ennuyer aux côtés de ce Dupin plutôt antipathique, m'intéresser d'un oeil à l'ouvrage, non pour le suspense ni pour les personnages ni pour les dialogues (creux) mais pour le cadre.
Désagréable et persistante impression de lire/voir un Maigret poussiéreux (tant qu'à faire, autant s'attaquer au vrai Simenon) et de suivre une intrigue simpliste dont l'intérêt se limite strictement au contexte, aux paysages qui fleurent bon les hortensias, l'air iodé (et le beurre, les galettes et les crêpes si on laisse divaguer son imagination).

/!\ Gare à la quatrième de couverture qui spoile effrontément.

--- Merci à Babelio et aux Presses de la Cité.
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J'abandonne très vite ce roman. Non pas car il n'est pas à la hauteur mais juste parce que je me rends compte, au bout de seulement quelques pages, que les romans policiers ne sont vraiment pas ma tasse de thé. Personnellement je ne veux pas perdre mon temps, ma PAL est suffisamment longue pour que je puisse me permettre de laisser de côté ce roman.
Cela n'altère en rien la qualité de ce roman policier. Je suis sûre que sa lecture fera le bonheur de nombreux lecteurs fan de policier.
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Le commissaire Dupin s'apprête à siroter son premier café du matin. La journée s'annonce chaude et ensoleillée par ce début de mois de juillet breton et il savoure le charme de Concarneau quand le téléphone interrompt sa bonne humeur : un meurtre. Un crime façon jeu de Cluedo, si l'on remplace le manoir Tudor par le grand hôtel-restaurant de Pont-Aven, le Central. Jean-Louis Pennec, le directeur, a été tué avec un couteau dans la salle à manger. Mais qui a pu désirer la mort de ce vénérable nonagénaire ?

On ferme le restaurant, on surveille les entrées, on interroge le personnel, la famille, les amis, on nous fournit quelques considérations sur l'indéniable beauté de la région, l'imminence de l'arrivée des touristes, l'histoire de ce village des peintres, où séjourna le célèbre Gauguin. le mystère reste entier, d'autant que le vieil homme, bien qu'encore très actif, n'en avait plus pour longtemps…Au moment où l'on s'endort presque dans la torpeur de cette affaire trop calme, changement de décors. La tempête se lève, des bourrasques balaient la cote et un deuxième cadavre est retrouvé au pied d'une falaise…

Dupin a son idée, flaire une piste, s'intéresse à l'art, la peinture particulièrement, les tableaux accrochés dans la salle à manger de l'hôte pour être précis. Avec l'aide d'une jeune experte en histoire de l'art Marie Morgane Cassel, il dénoue les fils d'une affaire finalement pas si compliquée…presque trop simple. On s'est laissé charmer par l'ambiance, même si l'on n'est pas convaincu par le scénario, et bien obligé d'admettre que la cupidité humaine n'a pas de limites…Une bouffée de grand large par ces temps confinés.
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Oh ! qu'elle est belle ma Bretagne !
Sous son ciel gris, il faut la voir.
Avez-vous admiré son océan qui gronde ?
Ses falaises, ses bois, ses bruyère en fleurs,
Ses longs genêts dorés dans la gorge profonde,
Quand l'humide matin les baigne de ses pleurs ?
Comme le poète, Jean-Luc Bannalec en est tombé amoureux au point d'en oublier son patronyme Allemand, pour un pseudo qu'aucun Breton ne renierait.
Son héros, le commissaire Dupin a lui aussi succombé aux charmes de la Belle.
Pourtant, Parisien pur jus, se retrouver à Concarneau était en quelque sorte une mise au placard, il avait en effet soi-disant manqué de respect au Maire de Paris devenu peu après Président de la République.
Une vie calme donc pour notre commissaire, quelques problèmes avec les touristes, ivresse sur la voie publique et autres excès de vitesse, rien de bien sérieux.
En ce début d'été, tout est prête pour accueillir les touristes dans la petite station de Pont Aven même le soleil et la chaleur sont au rendez-vous.
Mais stupeur, le patron du plus grand hôtel est retrouvé assassiné.
Dépêché sur les lieux le commissaire Dupin va se livrer à une enquête minutieuse, mais il n'est pas au bout de ses surprises.
Rien d'un thriller palpitant dans ce roman mais une enquête digne de Maigret qui ravira les amateurs dont je fais partie.
Au-delà de l'intrigue on se régale à contempler le vol des mouettes, on savoure les descriptions dont Jean-Luc Bannalec émaille son récit avec poésie et amour pour cette terre Bretonne qui l'a adopté.
Y aura-il d'autres enquêtes du commissaire Dupin ? personnellement, j'aimerais bien !
Un grand merci à Babelio et aux Presse de la Cité pour ce beau cadeau.

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Citations et extraits (37) Voir plus Ajouter une citation
Son élégance, son style irréprochable et son intelligence aiguë lui valaient admiration et respect. "Une vraie Parisienne", aurait-on été tenté de dire si elle n'avait pas passé la quasi-totalité de sa vie à Pont-Aven. Elle avait bien étudié quelques années dans la capitale mais elle en était revenue peu impressionnée. (p. 104)
[!?!? - la Bretagne et ses autochtones vus par un auteur Allemand]
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Nombreux étaient les attraits qui avaient motivé l'arrivée des artistes à Pont-Aven, dans le vieux pays celtique de la Bretagne - l'Armorique, "le pays du bord de mer", comme les Gaulois avaient coutume de le nommer. Il y avait les paysages magiques, témoins de l'époque mystérieuse des menhirs et des dolmens, des druides et des grandes légendes, mais aussi l'exemple de Monet, qui travaillait déjà depuis un moment sur Groix, une île invisible à l’œil nu depuis l'estuaire de l'Aven. Peut-être aussi cherchaient-ils alors une authenticité, une simplicité, quelque chose de brut qu'ils trouvèrent dans la nature campagnarde des gens du coin, dans les vieilles coutumes et fêtes de la région.
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Dupin raccrocha. La pluie avait cessé d'un coup. A l'ouest, loin au dessus de la mer, tout près du fameux rocher noir, le Men Du, qui avait donné son nom au lieu-dit tout comme à l'hôtel, une percée s'était ouverte au milieu des nuages. Un rayon de soleil s'en échappait, dramatique, projetant un cercle de lumière crue aux contours précis sur la mer noire comme de l'encre.
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Dupin se souvenait très bien de la première fois qu'il était venu ici, depuis Concarneau. Quand il s'était garé place Gauguin, tout lui avait semblé bien différent de ce qu'il connaissait. A commencer par l'air. Concarneau sentait le sel, l'iode, les algues et les coquillages, l'immensité infinie de l'océan dont la clarté et la lumière étaient comme distillées dans l'atmosphère. Pont-Aven en revanche sentait le fleuve, la terre lourde et humide, le foin, les arbres, les forêts, la vallée et les ombres, le brouillard mélancolique - la terre ferme. Pour reprendre les termes celtes d'origine, c'était l'Armor et l'Argoat : la Bretagne littorale et la Bretagne boisée.
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L'Amiral était devenu le point de ralliement officieux de la ville, c'était incontestable. Si pittoresque qu'il fût, tout y était authentique, sans artifice, sans volonté de folklore. La plupart des touristes lui préférant les cafés plus "charmants" qui bordaient la place principale un peu plus bas dans la ville, l'Amiral offrait un lieu de retrait idéal pour se retrouver entre gens du coin.
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Vidéo de Jean-Luc Bannalec
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