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Citations sur Une enquête du commissaire Dupin : Un été à Pont-Aven (39)

Son élégance, son style irréprochable et son intelligence aiguë lui valaient admiration et respect. "Une vraie Parisienne", aurait-on été tenté de dire si elle n'avait pas passé la quasi-totalité de sa vie à Pont-Aven. Elle avait bien étudié quelques années dans la capitale mais elle en était revenue peu impressionnée. (p. 104)
[!?!? - la Bretagne et ses autochtones vus par un auteur Allemand]
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Dupin raccrocha. La pluie avait cessé d'un coup. A l'ouest, loin au dessus de la mer, tout près du fameux rocher noir, le Men Du, qui avait donné son nom au lieu-dit tout comme à l'hôtel, une percée s'était ouverte au milieu des nuages. Un rayon de soleil s'en échappait, dramatique, projetant un cercle de lumière crue aux contours précis sur la mer noire comme de l'encre.
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Ce 7 juillet promettait d'être une magnifique journée d'été. L'une de ces belles percées de soleil typiques de l'Atlantique, qui avaient le don de rendre le commissaire Dupin parfaitement heureux.
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Quand bien même il épouserait une bretonne, mettrait au monde des petits bretons et déciderait de passer le restant de ses jours dans la région, il resterait irrémédiablement un "étranger".
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Nombreux étaient les attraits qui avaient motivé l'arrivée des artistes à Pont-Aven, dans le vieux pays celtique de la Bretagne - l'Armorique, "le pays du bord de mer", comme les Gaulois avaient coutume de le nommer. Il y avait les paysages magiques, témoins de l'époque mystérieuse des menhirs et des dolmens, des druides et des grandes légendes, mais aussi l'exemple de Monet, qui travaillait déjà depuis un moment sur Groix, une île invisible à l’œil nu depuis l'estuaire de l'Aven. Peut-être aussi cherchaient-ils alors une authenticité, une simplicité, quelque chose de brut qu'ils trouvèrent dans la nature campagnarde des gens du coin, dans les vieilles coutumes et fêtes de la région.
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La réputation d'un homme politique est son capital le plus important. Le plus fragile, aussi.
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Dupin se souvenait très bien de la première fois qu'il était venu ici, depuis Concarneau. Quand il s'était garé place Gauguin, tout lui avait semblé bien différent de ce qu'il connaissait. A commencer par l'air. Concarneau sentait le sel, l'iode, les algues et les coquillages, l'immensité infinie de l'océan dont la clarté et la lumière étaient comme distillées dans l'atmosphère. Pont-Aven en revanche sentait le fleuve, la terre lourde et humide, le foin, les arbres, les forêts, la vallée et les ombres, le brouillard mélancolique - la terre ferme. Pour reprendre les termes celtes d'origine, c'était l'Armor et l'Argoat : la Bretagne littorale et la Bretagne boisée.
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L'Amiral était devenu le point de ralliement officieux de la ville, c'était incontestable. Si pittoresque qu'il fût, tout y était authentique, sans artifice, sans volonté de folklore. La plupart des touristes lui préférant les cafés plus "charmants" qui bordaient la place principale un peu plus bas dans la ville, l'Amiral offrait un lieu de retrait idéal pour se retrouver entre gens du coin.
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On y était. Dupin connaissait ce point précis où tout basculait dans une enquête, peu importait laquelle. Ce fameux moment où la vraie version des faits apparaissait au grand jour. Jusque-là, tout le monde s'était efforcé de ne montrer de soi-même qu'une surface lisse et opaque, de ne surtout rien révéler des véritables dessous de l'histoire. Et chacun, pas seulement les coupables, avait toujours de bonnes raisons de le faire. (p. 246)
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Dupin se souvenait très bien de la première fois qu'il était venu ici, depuis Concarneau. Quand il s'était garé place Gauguin, tout lui avait semblé bien différent de ce qu'il connaissait. A commencer par l'air. Concarneau sentait le sel, l'iode, les algues et les coquillages, l'immensité infinie de l'océan dont la clarté et la lumière étaient comme distillés dans l'atmosphère. Pont-Aven en revanche sentait le fleuve, la terre lourde et humide, le foin, les arbres, les forêts, la vallée et les ombres, le brouillard mélancolique, la terre ferme. Pour reprendre les termes celtes d'origine, c'était l'Armor et l'Argoat : la Bretagne littorale et la Bretagne boisée.
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