AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
3,48

sur 204 notes
5
6 avis
4
22 avis
3
20 avis
2
6 avis
1
0 avis
Un grand merci à Babelio pour ce bain de soleil avant l'heure...

Voilà maintenant plus de deux ans que le commissaire Dupin a quitté Paris et sa grisaille pour rejoindre Concarneau. Il a pris ses marques même s'il est toujours considéré comme un étranger pour les gens du pays. Comme tous les matins, il se rend au café du coin pour boire un petit café chez Lily. Un coup de fil inattendu de la part de sa secrétaire Nolwenn lui annonce une bien mauvaise nouvelle. En effet, le corps sans vie de Jean-Louis Pennec, le patron du Central à Pont-Aven, a été retrouvé baignant dans son sang par une employée, Francine Lajoux. Là-bas, il retrouve son collègue le Ber qui a mis en quarantaine la pièce et déjà ordonné aux personnes de ne pas quitter les lieux et de venir rendre compte de leur emploi du temps. Très vite, l'entourage de Pennec, cet homme imposant au caractère fort, est passé au crible. Beaucoup semblent, en effet, cacher certaines choses, Pennec le premier. Un été qui commence plutôt mal pour ce petit coin de paradis qui s'apprêtait à recevoir ses vacanciers sous un beau soleil.

Ah, cette belle Bretagne... ses rues pittoresques, ses festivals, ses petits bistrots, la cité des peintres.. bref, un calme légendaire pour qui aime flâner et prendre du bon temps. Qui plus est, le soleil ne semble plus vouloir laisser sa place... Ici, foin de courses-poursuites, de rythmes effrénés, de fest-noz endiablés et de galette party! Tout est tranquille dans cette bourgade excepté le meurtre perpétré de sang-froid sur ce vieil homme de plus de 90 ans. Nom d'un biniou en bois, qui peut en vouloir à cet homme énigmatique?! Tout le monde, évidemment, sinon c'eût été trop simple pour ce cher commissaire. On n'est pas loin de la carte postale tellement les descriptions foisonnent et l'enquête progresse gentiment. L'auteur prend son temps pour résoudre cette énigme dans un cadre agréable, à savoir la cité des peintres, un bien joli cadre pour ceux qui ne connaissent pas. Ce roman policier au charme désuet, à l'écriture baladeuse et aux personnages atypiques et attachants se déguste tel une crêpe sucrée au retour de plage.

Un été à Pont-Aven... préparez vos valises!
Commenter  J’apprécie          474
J'abandonne très vite ce roman. Non pas car il n'est pas à la hauteur mais juste parce que je me rends compte, au bout de seulement quelques pages, que les romans policiers ne sont vraiment pas ma tasse de thé. Personnellement je ne veux pas perdre mon temps, ma PAL est suffisamment longue pour que je puisse me permettre de laisser de côté ce roman.
Cela n'altère en rien la qualité de ce roman policier. Je suis sûre que sa lecture fera le bonheur de nombreux lecteurs fan de policier.
Commenter  J’apprécie          466
Quelle est l'origine géographique d'un auteur qui s'appelle Bannalec, qui situe son intrigue dans le Finistère sud, qui met en scène des Nolwenn, Marie Morgane, Loïc, des Guillou, Salou, Guenneugues, des Le- , des -ec, voire des le -ec... ? Allemande, pardi !

Jean-Luc Bannalec est "le pseudonyme d'un écrivain allemand qui a trouvé sa seconde patrie dans le Finistère sud". On espère que c'est à cause de cet oeil étranger que l'auteur aligne les stéréotypes sur la Bretagne et ses autochtones. Bon, ces clichés sont plus souvent sympathiques que désobligeants. Certes les Bretons sont taiseux, bougons, têtus, mais pas si mauvais bougres, au fond, et leur folklore est tellement formidable. Certes il pleut souvent, mais il fait beau aussi, "plusieurs fois par jour" selon la formule consacrée, et les paysages sont somptueux - sur la côte, dans les terres et grâce au ciel aux couleurs changeantes. Et Pont-Aven, cette 'Cité des peintres' (qui a accueilli quelques artistes célèbres au XIXe, dont Gauguin) est absolument charmante.

Dans ce polar "à la papa", il y aura bien sûr un meurtre. Totalement inexplicable puisque le vieux monsieur était un patriarche vénéré, une figure du coin.
Heureusement, l'intrigue est prétexte à évoquer la région et L'Ecole de Pont-Aven. Dans ce registre "parlons d'un grand peintre", j'avais préféré de loin 'Nymphéas noirs' de Michel Bussi, mais bon...
Il m'a fallu cent pages pour ne plus m'ennuyer aux côtés de ce Dupin plutôt antipathique, m'intéresser d'un oeil à l'ouvrage, non pour le suspense ni pour les personnages ni pour les dialogues (creux) mais pour le cadre.
Désagréable et persistante impression de lire/voir un Maigret poussiéreux (tant qu'à faire, autant s'attaquer au vrai Simenon) et de suivre une intrigue simpliste dont l'intérêt se limite strictement au contexte, aux paysages qui fleurent bon les hortensias, l'air iodé (et le beurre, les galettes et les crêpes si on laisse divaguer son imagination).

/!\ Gare à la quatrième de couverture qui spoile effrontément.

--- Merci à Babelio et aux Presses de la Cité.
Commenter  J’apprécie          403
Le commissaire Dupin s'apprête à siroter son premier café du matin. La journée s'annonce chaude et ensoleillée par ce début de mois de juillet breton et il savoure le charme de Concarneau quand le téléphone interrompt sa bonne humeur : un meurtre. Un crime façon jeu de Cluedo, si l'on remplace le manoir Tudor par le grand hôtel-restaurant de Pont-Aven, le Central. Jean-Louis Pennec, le directeur, a été tué avec un couteau dans la salle à manger. Mais qui a pu désirer la mort de ce vénérable nonagénaire ?

On ferme le restaurant, on surveille les entrées, on interroge le personnel, la famille, les amis, on nous fournit quelques considérations sur l'indéniable beauté de la région, l'imminence de l'arrivée des touristes, l'histoire de ce village des peintres, où séjourna le célèbre Gauguin. le mystère reste entier, d'autant que le vieil homme, bien qu'encore très actif, n'en avait plus pour longtemps…Au moment où l'on s'endort presque dans la torpeur de cette affaire trop calme, changement de décors. La tempête se lève, des bourrasques balaient la cote et un deuxième cadavre est retrouvé au pied d'une falaise…

Dupin a son idée, flaire une piste, s'intéresse à l'art, la peinture particulièrement, les tableaux accrochés dans la salle à manger de l'hôte pour être précis. Avec l'aide d'une jeune experte en histoire de l'art Marie Morgane Cassel, il dénoue les fils d'une affaire finalement pas si compliquée…presque trop simple. On s'est laissé charmer par l'ambiance, même si l'on n'est pas convaincu par le scénario, et bien obligé d'admettre que la cupidité humaine n'a pas de limites…Une bouffée de grand large par ces temps confinés.
Commenter  J’apprécie          340
Troisième livre de Jean-Luc Bannalec (Jörg Bong) consacré au commissaire Dupin ( ce roman est le premier de la série) confronté, ici, à l'assassinat du propriétaire du célèbre hôtel-restaurant de Pont-Avent le Central.
L'intérêt de cet ouvrage, un policier de facture bien classique, est de mener, parallèlement, une étude sur l'école de Pont-Aven et les peintres qui ont rendu célèbre ce petit village, devenu, depuis, une étape incontournable lors d'une virée en Bretagne.
Cela se lit facilement, une pause légère entre deux lectures plus intenses.
Commenter  J’apprécie          300
Oh ! qu'elle est belle ma Bretagne !
Sous son ciel gris, il faut la voir.
Avez-vous admiré son océan qui gronde ?
Ses falaises, ses bois, ses bruyère en fleurs,
Ses longs genêts dorés dans la gorge profonde,
Quand l'humide matin les baigne de ses pleurs ?
Comme le poète, Jean-Luc Bannalec en est tombé amoureux au point d'en oublier son patronyme Allemand, pour un pseudo qu'aucun Breton ne renierait.
Son héros, le commissaire Dupin a lui aussi succombé aux charmes de la Belle.
Pourtant, Parisien pur jus, se retrouver à Concarneau était en quelque sorte une mise au placard, il avait en effet soi-disant manqué de respect au Maire de Paris devenu peu après Président de la République.
Une vie calme donc pour notre commissaire, quelques problèmes avec les touristes, ivresse sur la voie publique et autres excès de vitesse, rien de bien sérieux.
En ce début d'été, tout est prête pour accueillir les touristes dans la petite station de Pont Aven même le soleil et la chaleur sont au rendez-vous.
Mais stupeur, le patron du plus grand hôtel est retrouvé assassiné.
Dépêché sur les lieux le commissaire Dupin va se livrer à une enquête minutieuse, mais il n'est pas au bout de ses surprises.
Rien d'un thriller palpitant dans ce roman mais une enquête digne de Maigret qui ravira les amateurs dont je fais partie.
Au-delà de l'intrigue on se régale à contempler le vol des mouettes, on savoure les descriptions dont Jean-Luc Bannalec émaille son récit avec poésie et amour pour cette terre Bretonne qui l'a adopté.
Y aura-il d'autres enquêtes du commissaire Dupin ? personnellement, j'aimerais bien !
Un grand merci à Babelio et aux Presse de la Cité pour ce beau cadeau.

Commenter  J’apprécie          303
Le guide Machin dirait "vaut le détour". Pour Pont-Aven bien sûr! Bourg d'à peine 3000 âmes, surnommée la cité des peintres grâce à la présence à la fin du XIX ème d'une colonie de peintres dont le plus connu: Gauguin.

Quant à l'enquête du commissaire Dupin, (nom que Bannalec a emprunté à EdgarPoe) elle peine à démarrer. Je me suis même demandé jusqu'à la page 180 quand est-ce qu'elle allait sortir de la présentation façon carte postale du lieu et ce qui est pire, de personnages sans intérêt, dont le commissaire lui-même. Si j'ajoute que l'écriture ne relève pas cet ensemble... autant lire le guide Machin.

Cependant l'auteur parvient à éviter le désastre en accélérant un peu le récit avec la venue incongrue d'une étudiante en histoire de l'art. La deuxième moitié du roman est heureusement plus dynamique.

Le succès outre-Rhin de Bannalec a risqué des producteurs de télévision a commettre quelques tournages sur le commissaire Dupin, dans cette région, l'été dernier. "Vaudra sûrement le détour" pour Pont-Aven et ses peintres évidemment.

Merci à Babelio et aux Presses de la cité, pour m'avoir rappelé le port de Pont-Aven et des promenades romantiques dans le bois d'Amour.
Commenter  J’apprécie          293
Gast*!
La saison touristique commence à peine à Pont-Aven quand un meurtre bouscule la tranquillité de la cité des peintres. Un propriétaire d'hôtel renommé est retrouvé poignardé dans son établissement et le commissaire Dupin va devoir démêler les noeuds bien serrés d'une sinistre affaire d'héritage. L'occasion pour l'enquêteur parisien de se familiariser avec le patrimoine artistique et historique de la petite ville sur l'Aven et avec l'identité bretonne.

Comment un allemand va-t-il savoir parler de la Bretagne, se donnant la peine de brouiller les pistes avec un nom d'emprunt? Ma curiosité a été piquée d'emblée!
Car ce n'est pas un natif qui se cache derrière ce pseudo très "beurre salé", mais bien un auteur germanique tombé amoureux du Finistère.

Il se devait donc d'être crédible!
Et force est de constater qu'il a bien travaillé son sujet, que les paysages, les autochtones, les coutumes et la météo sont pris en compte avec une application de sociologue. C'est parfois un tantinet scolaire, on sent qu'il ne veut rien oublier pour enrober sa narration d'authenticité.
En dépit de quelques incohérences, se rajoute un savoir-faire dans le déroulé d'une enquête sur quatre jours, énergique et bien troussée, un classicisme "vieux polar" en trame et personnages bien construits.

Un article du Télégramme de Brest évoque une nouvelle vague de tourisme allemand depuis le succès d'édition outre-Rhin depuis trois ans. Il faut dire que cette région aux ciels "gris de payne" est bien belle, que les galettes y sont gouteuses, le cidre pétillant et le breton de Cornouaille moins taiseux que le Léonard.

Sympathique lecture grâce à Masse Critique et aux Editions Presse de la Cité, que je remercie.

*Gast: juron breton (putain, punaise, fichtre, sapristi...)
Commenter  J’apprécie          263
Le commissaire Dupin a été muté en Bretagne il y a trois ans suite à des soucis avec sa hiérarchie. Lui qui avait passé sa vie dans la capitale ne pensait pas s'acclimater aussi vite et aussi bien à la Bretagne et au caractère des bretons. Un caractère particulier que le commissaire se plaît à analyser en profondeur non seulement dans le cadre de son travail, mais aussi pour son plaisir personnel .


" Après sa "mutation", il s'était lancé, d'abord à contrecoeur puis avec un intérêt croissant dans l'étude de l'âme bretonne. Au delà du contact réel avec les habitants du coin, c'était précisément ces petites histoires d'apparence anodine qui lui fournissaient les informations les plus précieuses sur la région."


Sa lecture des nouvelles régionales est brusquement interrompue par un appel de Pont-Aven. Pierre-Louis Pennec, un notable de la ville a été retrouvé assassiné. Propriétaire du Central, hôtel historique de le petite cité finistérienne, Pennec est le descendant de Marie-Jeanne Pennec qui avait créé cet hôtel pour héberger la colonie de peintres, tels que Gauguin (le plus célèbre d'entre eux) venus profiter de la luminosité particulière de la Bretagne et de ses paysages. Autant dire que l'assassinat d'une telle personnalité juste avant l'ouverture de la saison estivale est du plus mauvais effet. le commissaire va être soumis à la pression de sa hiérarchie et des élus pour résoudre cette affaire compliquée dans les meilleurs délais.


Si l'enquête policière décrite dans ce roman paraît bien classique, le roman est très agréable à lire. On pourrait presque dire que l'intrigue policière de ce roman n'est qu'un prétexte pour l'auteur, écrivain allemand écrivant sous pseudonyme à consonance bretonne, pour exprimer son amour pour la Bretagne (sa deuxième patrie) et pour son peuple taiseux et têtu mais au combien authentique. La Bretagne apparaît comme un personnage à part entière de ce roman, tout comme l'âme bretonne.
Commenter  J’apprécie          180
Le personnage principal de ce roman, c'est la Bretagne. En particulier le Sud Finistère, avec la région de Concarneau et Pont-Aven. le récit met largement en avant toute la beauté de la région et ses atouts : la mer, les paysages de l'intérieur avec la rivière et les forêts... Un véritable dépliant touristique. Il faut dire que l'auteur, Jean-Luc Bannalec... est allemand. Tombé amoureux de cette région, il sait véritablement la mettre en valeur.
Mais ce roman n'est pas que cela. C'est aussi (tout de même !) un roman policier. Qui dit Pont-Aven, dit Gauguin et peinture... le propriétaire d'un hôtel du village a été assassiné. le commissaire Dupin va mener l'enquête. Sans trop en dire, il sera question de tableaux... On va donc suivre le policier dans cet univers, entre terroir et art. On ne peut pas dire que l'enquête soit trépidante. On est plutôt dans un roman à la Maigret, du moins pour le rythme (celui du téléfilm avec Jean Richard...), avec un commissaire qui travaille beaucoup en solo, parcourant le secteur dans tous les sens.
Pas de course poursuite ni de grandes scènes d'actions, les personnages n'ont pas tellement de profondeur et sont donc difficiles à visualiser, certaines petites incohérences géographiques (concernant le Finistère Nord) et quelques tics d'écritures...
Bref honnêtement (c'est juste mon avis), ce n'est pas un grand polar, mais il s'en dégage une ambiance particulière. Ceux qui aiment les polars « d'ambiance », la Bretagne, la peinture pourront être séduits par ce roman. Alors pourquoi pas ?...
Merci aux Presses de la Cité et à MC Babelio pour l'envoi de ce roman.
Commenter  J’apprécie          180




Lecteurs (400) Voir plus



Quiz Voir plus

Quiz: l'Allemagne et la Littérature

Les deux frères Jacob et Whilhelm sont les auteurs de contes célèbres, quel est leur nom ?

Hoffmann
Gordon
Grimm
Marx

10 questions
415 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature allemande , guerre mondiale , allemagneCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..