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Les enquêtes du commissaire Dupin tome 4 sur 10
EAN : 9782258133990
320 pages
Presses de la Cité (13/04/2017)
3.64/5   78 notes
Résumé :
Port Bélon, perle de Bretagne, célèbre dans le monde entier pour ses huîtres... Et théâtre de nouveaux mystères pour le commissaire Dupin appelé à la rescousse après la découverte d'un corps, inerte, ensanglanté. Aussitôt signalé, celui-ci a disparu. Volatilisé ? Dans les monts d'Arrée, on trouve un second cadavre Il s'agirait d'un Ecossais, modeste pêcheur et saisonnier dans les parcs à huîtres. Sur son bras gauche était gravé le Tribann, symbole d'une association ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (20) Voir plus Ajouter une critique
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Deux cadavres d'Écossais sur les bras, dont un mystérieusement disparu, une tentative de meurtre, des trafics d'huitres, du sable volé, des cérémonies druidiques, notre commissaire Dupin, récemment nommé à Concarneau, a fort à faire. D'autant que la Bretagne et la culture celte ont beaucoup de choses à lui apprendre…Car les Bretons ont tendance à s'approprier de nombreuses paternités, et même la sienne ! Heureusement que sa fidèle Nolwenn et toute son équipe sont à ses côtés.

Une enquête menée au coeur de la Bretagne, dans les paysages de rêve du Finistère, parmi les éleveurs d'huîtres de la région et chez leurs cousins celtes D'Écosse. Une contrée dont l'auteur Jean-Luc Bannalec, d'origine allemande, est tombé amoureux et tient à nous faire partager son admiration pour la beauté magique du lieu, l'amour de ses racines culturelles et ses légendes. Degemer mat e Breizh ! Et bonne dégustation car on se met souvent à table…

Quelques longueurs malgré tout et un style un peu lourd, peut-être dû à la traduction. Un bon policier, quelques pages intéressantes sur la culture celte et les gardiens de ces traditions vieilles de plusieurs siècles, l'envie d'aller gouter quelques fruits de mer au bord d'un fleuve salé, du suspense, mais pas un roman inoubliable. Merci à Babelio et aux éditions des Presses de la Cité pour cette plongée dans le renouveau celtique !

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Nous retrouvons ici, pour la quatrième fois, le fameux commissaire Georges Dupin, Parisien d'origine jurassienne, qui est en poste à Concarneau depuis tout juste cinq ans. Entre son adjoint le Ber et Nolwenn, la secrétaire du commissariat, Dupin a pu s'initier à l'Histoire et aux coutumes bretonnes. Son autre adjoint, Labat, va avoir ici de gros problèmes car il a enquêté officieusement sur des vols de sable commis sur les plages de la région.
Alors que la compagne de Dupin, Claire, vient d'obtenir un poste de chef de service en cardiologie pour le rejoindre en Bretagne-Sud, une nouvelle enquête démarre. Un cadavre a été repéré sur le parking de Port Bélon, par une octogénaire. Cette dame n'est autre que Sophie Bandol, ancienne star de cinéma que Dupin admirait. le corps ayant entre-temps disparu, l'enquête s'avère difficile.
Dès le lendemain, la découverte d'un autre corps va entraîner Dupin loin de la ria du Bélon, vers le sommet des Monts d'Arrée (384 mètres).
Grâce à des tatouages, dont l'un fait référence aux Shelter Houses (les équivalents des Abris du Marin), le cadavre des Monts d'Arrée est bientôt identifié. Il s'agit d'un ostréiculteur écossais, qui a voyagé depuis chez lui avec un compatriote, Seamus Smith. Un second tatouage représente un Tribann, symbole druidique (à ne pas confondre avec le Triskell) cher aux populations celtes.
En Écosse, la police n'obtient guère de renseignements utiles expliquant le voyage de l'ostréiculteur, ni sur ses rapports exacts avec Seamus Smith.
L'enquête va être l'occasion pour Dupin, d'approfondir ses connaissances sur la culture celtique et de découvrir le monde de l'élevage de l'huître. A cet égard le roman est très bien documenté: on découvre les tenants et les aboutissants de ce marché porteur, l'huître ayant été un plat très recherché depuis la nuit des temps : déjà Jules César appréciait ce plat et Henri IV avait l'habitude, paraît-il, d'en consommer 400 avant de se consacrer au reste du repas!!
On découvre aussi que l'Irlande est le deuxième plus gros producteur d'huîtres après la France; des huîtres qui ne restent pas forcément sur place avant d'être commercialisées puisque l'affinage d'huîtres représente aussi un marché important.
Ce roman est encore l'occasion pour Jean-Luc Bannalec, qui n'est pas Celte mais Allemand, de son vrai nom Jörg Bong, de s'étendre longuement sur les aspects touristiques, de décrire la région, de développer les racines de certains us et coutumes bretons et plus précisément celtes en concordance avec les puristes qui ne reconnaissent que six régions celtiques, c'est à dire, l'Ecosse, l'Irlande, le Pays de Galle, l'île de Man, la Cornouaille et la Bretagne.
Ce roman, très bien documenté, témoigne de l'amour de l'auteur pour cette région du Finistère Sud, où il réside trois mois par an ( à Névez) aux fins de faire ses repérages pour ses futurs romans. La série a été adaptée par la télévision allemande (qu'attend-on pour les diffuser en France?) adaptation très réussie, paraît-il.
En tombant, à 23 ans, raide dingue de la Bretagne, l'auteur et éditeur allemand Jörg Bong a réussi à prolonger les récits des grands écrivains comme Georges Simenon, maître dans l'art de dépeindre l'atmosphère unique de la région et, plus particulièrement, de Concarneau. « J'ai choisi le patronyme de Bannalec parce que je connaissais ce village du Finistère et que sa sonorité est selon moi typiquement bretonne » dit-il.
Pour prolonger l'ambiance culinaire de ses romans, l'auteur a voulu écrire avec ses amis du café-restaurant L'Amiral, Arnaud et Catherine Lebossé, un ouvrage intitulé « La cuisine bretonne du commissaire Dupin ». Un mélange de recettes, de photographies, dédié à la cuisine de Bretagne. Livre qui rencontre aussi beaucoup de succès.

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J'en avais déjà acquis la conviction après les deux-cents premières pages et les suivantes n'ont en rien altéré mon jugement : ce quatrième épisode des enquêtes bretonnes du commissaire Dupin est beaucoup plus abouti que les deux premiers (je n'ai pas encore découvert le troisième).

Comme si, pour utiliser une métaphore picturale, les coups de pinceau de l'auteur s'étaient affinés pour offrir au lecteur un roman plus subtil, plus cohérent, pour ne pas dire captivant… Un polar qui sonne juste comme un piano parfaitement accordé. On est loin des personnages un peu forcés, voire caricaturaux, des premiers tomes. Jean-Luc Bannalec semble avoir enfin trouvé la pleine maturité de son écriture.

Il est parvenu à conserver le rythme rapide et les incessants rebondissements qui m'avaient fait apprécier les deux premiers volumes, mais sans l'épaisseur du trait qui parfois tournait à la maladresse. Ici, l'intrigue se déroule harmonieusement, les descriptions sont fines et enrichissent poétiquement la trame sans l'alourdir. Un peu comme si Bannalec avait compris qu'il pouvait se lâcher, qu'il n'avait plus rien à prouver, plus personne à convaincre...

S'il ne fallait découvrir qu'une seule aventure du commissaire Dupin, je pense que ce serait celle-ci.
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Le commissaire Dupin profite d'un moment de détente bien mérité. Il observe les manoeuvres des manchots à l'Océanopolis de Brest. Dans quelques minutes commencera un ennuyeux séminaire auquel sa présence est requise. Et le voilà sauvé, non par le gong, mais par un coup de fil de ses inspecteurs. Dans le parking de Port-Bélon, une vieille dame a signalé la présence d'un cadavre. Malgré la pluie diluvienne, Dupin se hâte vers la scène de crime... qui n'en est plus une. A son arrivée, le corps a disparu. Plus la moindre goutte de sang. Faut-il taxer le témoin de démence sénile ? Il s'agit de Sophie Bandol,une ancienne actrice dont le commissaire a vu tous les films. Et elle lui paraît en pleine possession de ses moyens.
L'affaire se complique lorsqu'un autre corps est découvert à quelques kilomètres de là. Y a-t-il un lien entre les deux hommes ?
« L'inconnu de Port-Bélon » est la dernière enquête de Dupin parue en format poche. Je vais donc en profiter puisque je devrai quitter mon cher commissaire pendant un bon moment.
Ce qui me plaît tout particulièrement, c'est que l'auteur décrit son pays d'adoption avec tant de coeur et de brio qu'on a envie de boucler sa valise et de partir découvrir les lieux toutes affaires cessantes.
Lorsqu'on entame cette lecture, on a l'impression de s'être trompé d'histoire. Et quoi ? Notre policier aurait-il été muté dans le grand nord ? Et-il exilé sur la banquise ? Il y observe un manchot royal confronté à un groupe de manchots papous. Certes, il adore ces bestioles, mais au point de partir loin de sa Bretagne bien aimée ? Notre rebelle s'octroie une pause dans un parc océanographique, car, à l'idée de devoir suivre des discours pédants, il bâille déjà.Une nouvelle enquête l'en dispense, heureusement, et elle s'annonce ardue puisqu'il s'agit d'un meurtre sans cadavre.
Ce quatrième épisode de la série est très touffu. On a l'impression que Dupin erre dans tous les sens, sans bien savoir ce qu'il cherche précisément. Il interroge des ostréiculteurs, puis des entrepreneurs véreux et sans scrupules. Ici, il croise une étrange troupe de druides, là une actrice jadis célèbre et à présent octogénaire. Face à cette femme à laquelle il voue un véritable culte, Dupin est perplexe. Ne le mène-t-elle pas en bateau ? Quand elle ne lui avoue pas qu'elle est, en réalité, la jumelle de Sophie, elle prétend retrouver des détails importants pour l'enquête dans ses rêves . Dupin est embarrassé. Ne s'agit-il pas, comme le suggèrent ses collaborateurs, d'une originale, un peu sénile, qui profite de l'affaire pour retrouver les faveurs de la presse ?
Ce roman met en scène un autre Dupin, celui qui est vulnérable. Il souffre de terribles maux d'estomac et son médecin lui interdit son carburant fétiche, celui sans lequel il ne peut faire fonctionner ses petites cellules grises, j'ai nommé le café fort.
Je me sens de tout coeur avec lui, car, si je peux me passer de bien des choses, il n'est pas question, pour moi non plus, de me priver de café !
Dans ses autres aventures, on le voit courir à gauche et à droite, tandis que Nolwenn, sa fidèle assistante, lui rappelle sans cesse de téléphoner à Claire, qui se morfond loin de lui, puisque son métier de chirurgienne cardiaque la retient à Paris. Ici, Claire va prendre une place beaucoup plus importante.
Le Ber, son inspecteur préféré, prépare un examen de culture celtique. Il évoque, pour notre plus grand plaisir, une foule de détails et anecdotes ésotériques et curieux. Quant à Labat, l'autre inspecteur, qui n'a pas son pareil pour faire sortir son supérieur de ses gonds, il s'est fourré dans un sale pétrin. Il s'est mis en tête de découvrir seul, en secret, quel gang de malfaiteurs détruit les plages du pays en volant du sable. C'est un comble : Dupin, pour le sauver, est obligé de le couvrir et se trouve bientôt lui-même en fâcheuse posture.
Dans les romans de Donna Leon, que j'affectionne, Brunetti est confronté à un chef borné et imbu de sa personne. Dans ceux de Camilla Läckberg, Patrick Hedström doit suppléer aux carences de Mellberg, qui se prend pourtant pour un génie. Mais ces deux imbéciles ont, malgré tout, quelques côtés sympathiques ou amusants. Ce n'est pas le cas du préfet Guenneugues, dont Dupin n'arrive même pas à prononcer le nom, et qui semble tout mettre en oeuvre pour saborder ses enquêtes. C'est un idiot odieux et infatué de lui-même qui, après lui avoir mis des bâtons dans les roues, retourne la situation de manière à pouvoir se glorifier lui-même et ceindre les lauriers qui reviennent à son subordonné : « Ah, j'ai vraiment eu une inspiration de génie ! Enfin, vous vous êtes bien débrouillé, vous aussi, il faut le souligner. » Il me rappelle certains chefs d'établissement que j'ai eu à supporter au cours de ma carrière, et auxquels j'aurais volontiers tordu le cou.
Le pauvre Dupin est donc un peu perturbé pendant cette difficile enquête. La météo est à l'image de son humeur : « La Bretagne compte deux saisons : la brève saison des averses continues et la longue saison des courtes pluies. »
Pour se consoler, Dupin va manger de bons repas dans ses lieux de prédilection et Jean-Luc Bannalec fait saliver son lecteur en expliquant l'une ou l'autre recette. On n'a qu'une envie : courir chez un écailler et acheter des huîtres, même si Dupin, lui, les a en horreur.
Au détour d'un bois, « un homme coiffé d'un bandeau doré rehaussé de branches de gui, déclamait quelques mots d'une voix puissante et solennelle. » « Avant et après le coucher du soleil, des âmes impures erraient (…) dans l'espoir insensé de trouver une rédemption » et « l'Ankou, sombre créature armée d'une faux » rôde à tous les carrefours. Tout cela crée une atmosphère un peu angoissante, un peu lourde, à l'image de cette enquête qui mène notre héros jusqu'en Écosse, mais qu'il parviendra à dénouer au bout de trois jours, qui semblent durer trois semaines, et le laissera un peu triste, un peu amer.
Nous avions déjà croisé Skippy, un kangourou incongru, qui se plaisait dans un paysage proche de son Australie natale. Ici, c'est Kiki, un grand requin pèlerin, qui a l'air fort effrayant et n'est pourtant qu'un paisible mangeur de plancton.
Cette aventure m'a énormément plu et j'attends la suivante avec impatience.
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Lors de la promenade de son chien, une ancienne actrice trouve un cadavre à Port Bélon, il a un tribann druidique tatoué sur l'avant-bras. Mais le cadavre disparait... Un autre apparait dans les Monts d'Arrée, à plusieurs kilomètres de là. Bien entendu qu'il y a un lien entre les deux affaires ! Et l'on va même partir pour l'Ecosse. Cette fois, Dupin va faire équipe avec une gendarmette, Mélanie Melen, avec Brioc L'Helgoualc'h, un étonnant chasseur de pistes, et bien sur avec Nolwenn, Labat et le Ber, toujours fidèles au poste et dont l'efficacité ne faillit jamais.

L'intrigue se finalise avec d'habiles ficelles, elle est plutôt finement tricotée, bien pensée, malgré une perte de souffle à mi parcours, Dupin piétine et le lecteur aussi.
J'ai bien aimé, au fil de la lecture, en apprendre un peu plus sur l'ostréiculture, l'auteur s'est parfaitement documenté, (il nous dévoile que l'on n'affine pas forcément là où l'on pose les naissains, entre autres...), sur la Bretagne et les nations celtes, mais il s'étend très (trop) longuement sur tous les aspects touristiques, sur les tenues vestimentaires des protagonistes, détails absolument inutiles pour la plupart, (couleur du pantalon, du petit foulard autour du cou, de la chemise, des bottes... de la coiffure...), de plus, cela ne sert pas l'histoire et alourdit le texte. Déjà que nombre de précisions est ajouté au fur et à mesure que l'on découvre le monde des ostréiculteurs, informations cependant nécessaire à l'enquête, mais l'auteur va vraiment au fond des choses, et livre toute la documentation qu'il a apprise pour son roman, à tel point qu'il m'arrivait de sauter des phrases et même des paragraphes (oh je n'aime pas faire ça ! Mais trop, c'est trop, ce n'est plus un roman mais une encyclopédie).
L'auteur en profite pour distiller ses bonnes adresses à Concarneau et toute la Bretagne : on peut aller voir au fur et à mesure sur Google Map, on trouve tout. Ceci dit, ce n'est pas forcément déplaisant mais était-ce nécessaire d'en fournir autant ?
Avis en demi-teinte, à cause de trop de détails, mais j'aime l'atmosphère bretonnante des enquêtes du commissaire Dupin, et bien sur que j'en lirai une autre, et encore une autre...
Lien : https://lecturesdartlubie.bl..
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Citations et extraits (24) Voir plus Ajouter une citation
Il glissa un regard par-dessus le muret et contempla le bras de mer, beaucoup plus lumineux à cette heure que le reste du paysage. En se retirant, l'eau avait découvert des îlots qui ressemblaient à des dos de baleines, certains recouverts de lichen vert vif. L'ensemble donnait une impression de richesse nutritive dont les huitres devaient être friandes. Quelques voiliers épars étaient d'une blancheur irréelle dans la clarté matinale. Près de la berge, trois bateaux à la silhouette aplatie, probablement d'utilisation spécifique, ressemblaient presque à des plateforme flottantes. Ils devaient appartenir à l'exploitation de Béa.
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Elle ne reculait devant aucune décision, si importante soit-elle, quand il s'agissait de construire la vie qu'elle souhaitait. Nous n'avons qu'une seule chance, se plaisait-elle à répéter, et tout peut toujours aller de travers. C'est trop facile de rester immobile par crainte de se tromper.
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Pour Dupin, le mot qui décrivait le mieux ces paysages était « surnaturel ». Le Finistère marquait la limite du monde réel, de notre monde. Des contrées perdues où un brouillard épais se disputait avec les vents impitoyables et les tempêtes rageuses. Phénomène encore plus dépaysant : il n’y avait pas d’arbres. Ils ne poussaient pas, comme si c’était trop haut. Les vents et les orages charriaient des particules d’écume chargée du sel de l’Atlantique furibond. Elle se posait sur les montagnes, interdisant toute végétation élaborée. C’était là, tout au moins, l’explication scientifique du phénomène. Il existait une légende à ce sujet – sans doute la plus improbable que Dupin ait jamais entendue : à la naissance de Jésus, le ciel avait envoyé les arbres du mont d’Arrée à Bethléem pour y saluer le Messie. Comme ils refusaient catégoriquement de se plier à cet ordre (en bons Bretons qu’ils étaient), ils furent condamnés à dépérir pour ne jamais renaître.
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- Savez-vous à quel point la Bretagne et l'Ecosse se ressemblent? La monarchie écossaise a été fondée en 843, le premier royaume breton en 851.
L'annexion brutale de l'Ecosse par l'Angleterre a eu lieu en 1603, celle de la Bretagne par la France en 1532. La Bretagne compte quatre millions et demi de Bretons, l'Ecosse cinq millions cent mille Ecossais.
Mais surtout: nous partageons avec ce pays et toutes les nations celtiques la présence à la fois rude et merveilleuse des flots furieux de l'Atlantique. Cette vie-là forme le caractère!
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Dupin en avait l'habitude : quand une enquête était difficile, il arrivait que l'envie de chercher la vérité s'émousse. L'intérêt de découvrir le pot aux roses diminuait, puis se tarissait comme sous l'effet d'un épuisement général. A un moment donné - indépendant de la durée de l'enquête, il relevait d'une dynamique interne - on finissait par se contenter d'un scénario plausible. La priorité était donnée à la clôture de l'enquête, il ne s'agissait plus que de choisir le fin mot de l'histoire, d'y mettre un terme, peu importait qu'elle comporte encore des lacunes, parfois énormes. On trouvait un dénominateur commun susceptible d'expliquer l'ensemble, dans les grandes lignes, sans chercher à approfondir. En général, toutes les personnes mêlées à l'enquête éprouvaient alors un véritable soulagement - et oubliaient bien volontiers leur mauvaise conscience.
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