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Qomaandaan Oussama Kandar tome 3 sur 4
EAN : 9782221199183
336 pages
Robert Laffont (30/03/2017)
4.06/5   216 notes
Résumé :
Zwak, Afghan, dix-sept ans et l'air d'en avoir treize, un QI de 160, et la rage au coeur depuis que son père a été une " victime collatérale " des Occidentaux. Devant son ordinateur, il a programmé un jeu d'un genre nouveau. Un jeu pour de vrai, avec la France en ligne de mire. Et là-bas, en Syrie, quelqu'un a entendu son appel...
De Kaboul au désert de la mort, des villes syriennes occupées par les fanatiques de l'Etat islamique à la Turquie et la Roumanie,... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (63) Voir plus Ajouter une critique
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Et si un attentat frappait Paris le 2 mai ?

« The big one" avec destructions massives, à haut pouvoir symbolique, et des dizaines de milliers de morts provoqués par un double effet gaz toxique et explosions ?

Scénario haletant qui conduit le lecteur de Kaboul à Paris, en passant par l'Irak, la Syrie, la Turquie, la Roumanie, etc... en suivant l'axe "Kaboul Express".
Jour après jour, Cédric BANNEL, parcourt le rétro planning de ce complot imaginé par un petit génie, nouveau Léonard de Vinci, devenu terroriste "radicalisé".

Ce qui rend ce roman extraordinaire, est que l'auteur est un "insider", formé par l'ENA, déformé par le MINEFI et la lutte contre le blanchiment, réformé par Renault. Sa connaissance de l'Afghanistan et son vaste réseau de relations lui donnent accès aux meilleurs sources de renseignement et lui ont entrouvert quelques "secrets d'état".

Et là est la différence avec DOA et ses mémorables Pukhtu qui restent au niveau "porte flingues"...

De la même façon que Jean-Marie ALBERT, ancien de nos services de renseignement, nous livre dans sa série "Vladimir", nombre d'informations géopolitiques, Cédric BANNEL offre un opus qui n'est pas une oeuvre d'imagination, mais un scénario plausible et effrayant de la menace islamique.

Un véritable chef d'oeuvre que je recommande sans hésitation, tout en avertissant les coeurs sensibles du risque élevé d'insomnies ...
Lien : https://www.babelio.com/livr..
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Après Baad, Cedric Bannel recharge son fusil et nous fait retourner au coeur du califat de Daesh où parfois la réalité dépasse la fiction.
L'Etat islamique met à feu et à sang les villes et le peuple.

L'auteur sait frapper vite et juste : il distille crescendo, au fil des pages une tension étouffante.

Lavage de cerveau, oppression, violences, pour échapper à la ruine financière ou tout simplement pour avoir la vie sauve, le pouvoir de l'Etat islamique oblige des civils à suivre des séances d'endoctrinement et à se perdre dans les rouages de la machine idélogique.

On « fabrique » des terroristes complètement dénués d'empathie, touchés par la folie meurtrière dont le seul objectif est de détruire les traîtres et les infidèles en devenant des inghimasi, des "martyrs" de Daech.

Par petites touches et un indéniable sens du rythme et de la composition de personnages, l'auteur construit un monde à part entière où cohabitent aussi ceux qui combattent l'Etat islamique.

Kaboul Express est un cocktail explosif, s'abreuvant aux sources des polars noirs et en y ajoutant une bonne dose d'actualité.

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Décidément, les auteurs français n'ont plus peur de jouer sur l'actualité la plus récente.

Cédric Bannel imagine une course poursuite entre des terroristes de Daech d'origine afghane, menés par un petit génie surdoué, qui en veut terriblement à la France, et un duo intervenant à des milliers de kilomètres de distance : le qomaandaaan Kandar, de la police criminelle de Kaboul, et la commissaire Laguna. Deux alliés, qui vont découvrir l'existence d'un plan secret pour mener de Syrie à Paris l'équipement nécessaire pour un terrible attentat, et vont, chacun avec sa culture et ses armes, tenter d'empêcher l'effroyable.

Second roman de Bannel reprenant les mêmes héros, Kaboul express se lit très bien sans avoir connaissance du premier tome, Baad. le seul point qui échappe un peu au lecteur est les raisons qui font qu'un commandant afghan, ancien sniper auprès du commandant Massoud, soit en contact avec une commissaire de la DGSI, ancienne de la DGSE. Mais cela n'a pas d'importance sur la qualité de leur collaboration.

Les actions des différents services spécialisés français sont détaillés par un auteur qui connaît manifestement le secteur. Tout comme il connaît – et explique fort bien – le bourbier afghan. Un gouvernement soutenu par les Américains, harcelés par des tabilans qui se cachent presque plus, et des exaltés qui trouvent que l'Islam version taliban est bien trop tiède, et sont prêts à aller combattre avec Daesh au pays de Cham (la Syrie). Au début du livre, Daesh est en déroute, mais son organisation continue à terroriser.

Le récit fait froid dans le dos. La construction du livre est très efficace. Bannel sait amener petit à petit un suspense de plus en plus grand. L'art du thriller est maîtrisé. Bannel n'a pas à rougir face aux auteurs américains.
D'ailleurs avec le Phuktu de DOA et la Filière afghane de Pierre Pouchairet, Bannel trace la voie à une forme de thriller réaliste à la française, vraisemblable d'un point de vue géopolitique.
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Palpitant, documenté et réaliste.Thriller politique et intelligent.Kaboul Express , c'est le nom donné au réseau afghan de DAECH qui permet à l'Etat islamique de faire entrer en Syrie et en Irak des combattants expérimentés en provenance de l'Afghanistan et de certaines zones tribales du Pakistan. C'est le premier ouvrage de Cédric Bannel que je lis.J'ai tout de suite pensé à DOA et à Puktu.J'aime beaucoup qu'un auteur parle de ce qu'il connaît quand il s'agit de sujets géopolitiques.Ici, l'hypothèse de départ avec ce jeune surdoué afghan imaginant un attentat à grande échelle est tout à fait plausible.
Ce qui est passionnant, comme chez DOA, c'est la finesse de l'analyse , la diversité complexe de l'Afghanistan qui se traduit dans la façon de vivre , les coutumes et croyances et la diversité de l'engagement politique, religieux et spirituel .C'est que , pour un occidental non spécialiste, c'est très difficile de comprendre ces rivalités entre talibans et Daech. Difficile de comprendre la haine que peuvent se vouer certains groupes ethniques alors qu'ils sont tous musulmans.Bien sûr, le lecteur plus expérimenté comprendra les positions historiquement opposées entre chiites et sunnites. Mais , l' affaire est encore plus compliquée quand on rajoute la guerre en Syrie, les différents services secrets ,le poids de l'histoire ancienne et récente ,l'invasion russe, le rôle trouble des américains, le rôle officiel du gouvernement afghan et le travail sans relâche de tous les services secrets , obnubilés, à juste titre par la menace terroriste
Le livre peut paraître un peu compliqué pour celui qui n'est jamais allé sur le terrain.
Pour moi, un livre brillant qui colle à la réalité de cette région du monde complexe et fascinante
Une fiction qui montre l'intelligence de l'ennemi et qui, pour notre plus grand malheur, pourrait devenir réalité
Je vais lire les autres livres de Cédric Bannel sur le sujet.
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Troisième opus de la trilogie Kaboul de Cédric Bannel, c'est encore une fois un très bon polar international. le suspens est toujours aussi intense et la qualité narrative et l'imagination de l'auteur toujours au rendez-vous pour notre plus grand plaisir.
Un petit génie des mathématiques afghan met au point le plan infaillible pour détruire la tour Effel et gazer la totalité des parisiens au nom du fanatisme de Daech. Heureusement, le qomaandaan Kandar et la commissaire de la DGSI, Nicole Laguna, vont tout mettre en oeuvre pour déjouer l'attentat terroriste...
Editions Robert Laffont, Points, 331 pages.
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Citations et extraits (31) Voir plus Ajouter une citation
Sur le côté de la place centrale, deux cadavres sont accrochés à des lampadaires, des traîtres pendus pour une raison quelconque par la police islamique, un panneau avec la mention « Hypocrite » attaché à leur cou. Les adultes passent devant sans y prêter attention – peur ou habitude -, mais Zwak remarque un instituteur accompagné d’une dizaine de petits garçons, en pleine explication devant le macabre spectacle. Dans le monde de Daech, la mort fait partie intégrante de la vie quotidienne, on ne la cache pas, au contraire : elle est mise en scène pour l’édification du peuple.
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Pour les djihadistes de Daech, les yazidis sont des adorateurs d’idoles. Leur religion, vieille de près de mille ans, est un syncrétisme de religions polythéistes et monothéistes avec, tout en haut de leur panthéon, l’archange Taous – l’ange paon, émanation de Dieu. Dans la vision du monde de Daech, elle est déviante et perverse. Les hommes yazidis sont systématiquement torturés et exécutés, les femmes violées et réduites à l’esclavage sexuel.
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C'est une guerre. Avec tout ce qu'elle entraîne de bavures et de morts innocents. Une guerre sale, car toutes les guerres le sont, en dépit de ce que les politiciens aiment croire ou dire.
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Pour notre peuple, il n'existait que deux voies, toutes deux sans issue: rester pauvres sous nos tentes , comme les nomades kuchis le font, et voir nos jeunes nous quitter les uns après les autres. Ou fuir vers les villes et nous retrouver dans des masures misérables, loin de tout ce qui fait notre raison d'être: les grands espaces, la liberté... Oui notre peuple était en train de disparaître, de perdre ses coutumes. Alors nous avons décidé de nous adapter en choisissant une troisième voie. Celle de l' opium.
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Et puis mon frère et deux de ses fils ont été tués.
— Par les Américains ?
— Oui. Un missile tiré du ciel. Inch Allah, que Dieu les punisse tous ! Ils étaient mauvais.
— Ils étaient talibans, n'est-ce pas ?
— Oui. – L'oncle donne un coup de poing sur le sol. – Allah soit loué pour leur mort, je hais les talibans !
Il se tait soudain, comme s'il avait peur d'avoir prononcé ce mot.
— Que s'est-il passé ensuite ? insiste Oussama d'une voix douce.
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