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Je ne connaissais pas cet auteur. Un article lu sur un site d'information a éveillé ma curiosité parce que l'auteur y disait qu'il n'était jamais satisfait de ses livres. J'ai commencé par lire "La disparition d'April Latimer" et j'ai été très déçu. Je n'ai jamais lu de Sherlock Holmes ou du Agatha Christie, mais cela doit y ressembler. Un style vieillot, une intrigue banale, une fin insignifiante, voilà tout ce que j'ai à en dire. Je vais quand même lui donner une chance de se racheter en lisant une autre de ses oeuvres, mais il a besoin d'être bon dès le début sinon je ne perdrai pas mon temps longtemps.
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Il y a peu de temps j'ai découvert la plume de John Banville alias Benjamin Black. Et j'avoue être tombée sous le charme de la série « Quirke », mais aussi de l'écriture de cet auteur irlandais que je ne connaissais pas, honte à moi ! J'ai d'ailleurs bien l'intention de rattraper cette erreur, car même si je n'en suis qu'à la troisième oeuvre que je lis de cet écrivain, j'en ai encore plusieurs dans ma Pal depuis…
Nous retournons donc à Dublin avec cette nouvelle aventure du médecin légiste Quirke. Depuis le deuxième tome, ce dernier a décidé de prendre sa vie en main et il se trouve en pleine cure de désintoxication… Il va certes ressortir de cette institution spécialisée sobre, mais pour combien de temps ? Car il faut avouer que dès que Quirke sent une odeur de whisky flotter dans le coin, ses narines frétillent (et pas qu'elles), et, il faut dire qu'en Irlande, ce ne sont pas les pubs qui manquent…
C'est Phoebe, la fille de Quirke qui va être à l'origine de cette histoire. Une de ses amie, April Latimer, semble avoir disparu… Cette dernière, venant d'une famille très en vue dans la communauté chic dublinoise est interne, mais a disparu du jour au lendemain de la circulation… Les membres de leur petite bande d'amis ne semblent pas en savoir plus que Phoebe qui va confier son inquiétude à son père, car la famille Latimer n'a pas l'air de s'inquiéter.
J'ai suivi avec fébrilité les avancées des interrogations de Quirke, car qu'est ce qu'il a bien pu se passer ? April est-elle vivante, a-t-elle simplement choisi de disparaitre ?
Une fois de plus, ce n'est pas l'enquête qui est au centre de ce roman, mais l'ambiance de ce roman bien noir. La plume ciselée de Benjamin Black arrive à restituer l'ambiance de ce Dublin humide, glacial et embrumé avec énormément de talent. Quel style, et quel talent !



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C'est la première fois que je lis un roman de John Banville.
Je ne connaissais donc pas ses personnages si particuliers: Quirke, médecin légiste alcoolique, et sa fille Phoebe, sentimentalement perturbée.
Malgré cela, je me suis plongée très vite dans l'intrigue, et et les pérégrinations du père et de sa fille dans le Dublin des années 1950 m'a captivée. La description impitoyable de la société irlandaise étouffée par l'église est en fait le coeur de l'ouvrage. L'enquête reste secondaire. L'essentiel réside dans la psychologie des personnages, confrontés au carcan d'une époque des plus rigide. Et comme le style de l'écriture est plutôt soigné, je n'ai pas regretté ma lecture.
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Cette disparition d'April Lartimer semblait cacher bien des secrets, mais l'ensemble est très lent, le suspens quasi inexistant. En fait, l'enquête sert de prétexte à Benjamin Black pour dresser un portrait de la société irlandaise de cette époque. Et si on met de côté l'aspect « roman noir » et qu'on se laisse entraîner dans les rues de Dublin en suivant Phoebe et son père, on rencontre des personnages hétéroclites. On se réjouit de ces portraits qui prennent vie sous la plume très acérée de Black qui ne fait aucune concession, il égratigne avec plaisir cette société irlandaise étriquée qui ne laisse pas de place à la fantaisie. Et ses descriptions du Dublin des années 50 créent une atmosphère si particulière que l'on est engloutit peu à peu dans cette bruine omniprésente. Il ne faut pas chercher le frisson d'angoisse dans ce roman mais il faut plutôt se laisser envoûter par cette atmosphère et ces personnages que Blake nous peint de façon si habile et non dénuée d'humour.
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écouverte, pour moi ,du médecin légiste Quirke , qui est l'enquêteur informel de ce livre . Personnage , tourmenté , alcoolique dont on devine un passé difficile .Il a des relations complexes avec sa fille qui lui demande de l'aide pour retrouver la fameuse April Latimer, une de ses amies. Cette recherche va entraîner Quirke dans les grandes familles du Dublin des années 50 ... pouvoir et secrets ...

Très déçue de ce roman que j'ai bien failli abandonner pour cause d'ennui ! les personnages sont assez transparents et l'enquête tristounette !
Lien : http://theetlivres.eklablog...
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Une plongée dans le Dublin des années 50, sur les traces du héros de cette récente série de la collection Grands Détectives, un médecin légiste à la vie tourmentée. Une amie de sa fille a disparu et les voila confrontés aux secrets de la bonne société qui tient à tout prix à les protéger. Outre le suspense bien distillé et l'enquête déroulée avec maîtrise, sans effets spectaculaires mais avec une progression psychologique qui capte l'intérêt, ce sont les personnages qui emportent l'adhésion du lecteur...
Lien : http://motspourmots.over-blo..
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Un livre intéressant, surprenant parfois. Il y a certaines longueurs, certes, mais elles permettent l'analyse psychologique des personnages. L'ambiance est aussi pesante, noire mais néanmoins j'ai aimé.
Très réceptive à ce genre de livre, j'y ai trouvé mon compte .
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Dublin, années 1950. Quirke, médecin légiste alcoolique, sort tout juste de cure de désintoxication quand sa fille Phoebe attire son attention sur la soudaine disparition d'une de ses amies, April Latimer.

Curieuse enquête que celle que nous propose l'auteur irlandais John Banville pour cette troisième incursion dans le roman policier. Peu de suspense, un univers très classique, des personnages complexes et relativement peu aimables. La figure d'April, interne en médecine issue d'une riche famille irlandaise, dont la disparition est le point de départ du roman, demeure mystérieuse. Tout l'intérêt de ce polar signé sous pseudonyme par John Banville, qui a obtenu le Booker Prize en 2005 avec son roman La Mer, réside dans ses analyses (notamment sa sévère description de la société irlandaise) et son style très soignés.

Un roman d'atmosphère, où l'intrigue importe finalement peu. À vous de voir si l'expérience vous tente.
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On s'ennuie un peu. Les personnages sont intéressants mais le déroulé de l'enquête est un peu mou.
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Voici le troisième volume des aventures du Dr Quirke, médecin légiste de son état, dans l'Irlande des années 50(après Les disparus de Dublin et La double vie de Laura Swan). Un adorable personnage de la trempe des Erlendur. D'ailleurs, les deux personnages se confondent parfois dans mon esprit parce que je trouve qu'il se ressemble. Mis à part que Dr Quirke est porté sur la bouteille. Mais, on peut le comprendre, avec son histoire familliale un zeste compliquée et combien douloureuse. Ici Dr Quirke sort d'ailleurs de l'asile qui soigne les alcooliques. Parce qu'il avait trop souffert à la fin de la double vie de Laura Swan, où Phoebe avec fait des siennes...

Ici, Phoebe s'inquiète pour April, une amie interne à l'hopital de Dublin qui ne donne pas signe de vie depuis plusieurs jours. April est une jeune femme qui n'a pas froid aux yeux dans la société irlandaise sclérosée des années 50. Cependant, comme toujours chez Benjamin Black alias John Banville, l'intrigue du roman noir n'est qu'un prétexte pour décrir la société de son pays (ici les années 50).

C'est un jeune homme noir, qui fait partie du cercle d'amis de Phoebe qui attire l'attention (aussi bien du lecteur que des autres personnages). Les clichés vont bon train... si vous voyez ce que je veux dire ! le jeune homme intrigue, c'est clair. Autant qu'April d'ailleurs. A tel point qu'on leur prête une liaison non moins sulfureuse. April, quant à elle, est "abandonnée" par sa famille, celle de la haute bourgeoise catholique irlandaise parce qu'elle est trop "libre", qu'elle ne veut pas rentrer dans le moule étriqué réservée aux jeunes femmes à cette époque. Elle les encombre un peu ! Alors, quand l'inspecteur de police, ami de Quirke depuis toujours, découvre du sang sous le lit d'April et pas n'importe quelle sorte de sang, laissez-moi vous dire que l'imagination se déchaîne et le coupable désigné circule sous le manteau...

La fin n'en est pas moins édifiante ! John Banville joue avec les clichés pour mieux les renverser (évidemment ! - sinon il ne serait pas cet écrivain génial). du portrait d'une jeune fille libre, il met en miroir une société quelque peu désaxée mentalement, frustrée, où les cinglés, les sauvages, les fous furieux ne sont évidemment pas ceux que désignent des gens se croyant bien-pensants. Banville joue de sa plume grinçante, de manière habile cependant. Il intrigue avec cette fin qui n'en est pas vraiment une... La seule envie que l'on a en refermant le roman, c'est de connaître la suite. Je suis addict depuis plusieurs années et apparemment, ce n'est pas prêt de s'arrêter !!

Seul bémol (encore une fois) : la traduction du titre dans la version en française : un saccage !
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