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Quirke, médecin légiste tome 4 sur 5
EAN : 9782841117451
378 pages
Editions Nil (20/02/2014)
3.46/5   14 notes
Résumé :
Dublin, 1952. Dirk Jewell, le propriétaire du Daily Clarion, quotidien de la ville, est retrouvé mort chez lui, un fusil dans les mains. Appelés sur les lieux du drame, Quirke, le légiste tourmenté, et Hackett, l'inspecteur qui l'aide sur tous ses mauvais coups, constatent qu'il ne s'agit pas d'un suicide, mais d'un meurtre.
L'homme était marié et père d'une fillette, richissime, très influent, redouté, jalousé, peu populaire, bref, voilà un meurtre entouré d... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Et voilà ! Encore une enquête du Dr Quirke , médecin légiste irlandais. Ce personnage a été créé par Benjamin Black, alias John Banville, et il faut reconnaitre que c'est une belle réussite.
Je me délecte de ces enquêtes et aussi de l'écriture de l'auteur. Car oui, il est rare que je le mette en avant, mais John Banville sait manier la plume avec un art… C'est un plaisir de lire et relire certaines phrases que l'on dirait ciselées. C'est un orfèvre en la matière…
« Mort en été » est donc le quatrième tome de la série « Quirke » qui en comporte six. Pour l'instant, seuls cinq ont été traduits en français…
J'ai replongé avec plaisir dans ce Dublin des années cinquante qui sert de décor aux enquêtes de ce légiste au grand coeur. Il sera accompagné dans cette histoire par l'inspecteur Hackett, qui a su reconnaitre en Quirke un acolyte précieux.
Les deux hommes vont être appelés pour enquêter sur la mort d'un homme que l'on pourrait qualifier de richissime : Richard Jewell. Si à première vue cet homme semble s'être suicidé, les deux enquêteurs vont très vite parvenir à une autre conclusion : il s'agit d'un meurtre.
Les suspects ne manquent évidemment pas au vu de la personnalité de la victime. Les deux hommes vont devoir user de toutes leurs compétences pour découvrir le motif de ce meurtre et surtout l'identité du coupable….
J'ai retrouvé avec plaisir certains personnages qui gravitent autour de Quirke comme sa fille Phoebe. Un peu moins présente dans ce livre que dans les précédents, elle n'en reste néanmoins toujours aussi attachante.
En conclusion, je ne rajouterais qu'une chose : je possède (heureusement) le dernier tome dans ma pal et je pense le lire assez vite…Après cela, j'ai l'intention de continuer à découvrir l'oeuvre de cet auteur qui mérite vraiment le détour….



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Quatrième rendez-vous avec l'attachant Docteur Quirke, qui n'est pas un George Clooney dublinois, mais un médecin légiste adorablement bourré de défauts. Ayant largement trop abusé de la bouteille dans le volume précédent, il a renoncé à l'alcool après une cure de désintoxication. N'empêche, Quirke n'a pas besoin de boire pour endosser un rôle, devenir un autre personnage : celui du détective privé. C'est la mort du magnat de la presse dublinoise, Richard Jewell, surnommé très poétiquement Diamond Dick Jewell, c'est-à-dire en gros "Diamond du Gland de mes bijoux de famille"...
Ce qui pique la curiosité de Quirke et le mènera sur une pente glissante, c'est qu'aucun membre de la famille ne semble attristé par la mort de cet homme à la réputation sulfureuse. Malgré l'avertissement de sa fille Phoebe, notre bon vieux docteur se lance dans une enquête parallèle à celle son ami l'inspecteur Hackett, parce qu'il croit au meurtre et non au suicide. La police est une peu trop molle du genou à son goût !

En parlant de genou, on ne peut pas dire que Quirke soit très sage. Il est complètement scotchée par Françoise d'Aubigny, la veuve de Dirk Jewell, une Française et fait fi d'Isabel Galoway. Mais non content de mettre sa vie sentimentale sens dessus dessous, il tente même d'y entraîner Phoebe qu'il voudrait bien voir se caser avec son collègue, le jeune David Sinclair.

Si dans La disparition d'April Latimer, Benjamin Black mettait en scène un noir à Dublin, ici, il présente une autre minorité et tout le mystère et les préjugés qu'elle suscite dans l'Irlande des années cinquante : le juif, avec les personnages de David Sinclair et de la famille Jewell.

On retrouve aussi les thèmes chers à Benjamin Black : la maltraitance enfantine, la perte d'identité, la famille disloquée, le secret de famille. La résolution de l'énigme fera une fois de plus du coupable avant tout une victime. On devine d'ailleurs un peu trop vite qui est coupable de la mort de Richard Jewell, même si la raison de ses actes est savamment gardée jusqu'au bout.

Un roman noir agréable à lire même si cette fois j'ai trouvé que c'était un peu moins prenant que dans les précédents volumes.

L'autre défaut (indépendant du talent de l'auteur) est que la parution des tomes en France est trop espacée : du coup on a du mal à se rappeler ce qui s'est passé auparavant. Mieux vaut avoir pris des notes car les principaux protagonistes évoluent.

Enfin, le personnage de la femme française est tellement caricatural que cela en est presque comique. Je ne vois pas John Banville/Benjamin Black ne pas le faire volontairement, mais je ne vois pas ce que cela apporte à l'intrigue puisque ce n'est même pas drôle cette femme fatale face au médecin tourmenté.

J'attends mieux du tome 5. Et dommage pour le doigt de David...
En tout cas, je veux savoir quelle sera la prochaine bêtise de Quirke !
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C'est en pensant à l'excellente série télévisée créée par la BBC - avec Gabriel Byrne dans le rôle principal - que j'ai plongé dans cette nouvelle aventure du Docteur Quirke, médecin légiste à Dublin dans les années 50, et accessoirement auxiliaire bénévole de police lorsqu'il aide l'inspecteur Hackett. Dans cet opus, Dick Jewell, propriétaire d'un journal local passe brutalement de vie à trépas, assis à son bureau, la tête explosée par le tir d'un fusil de chasse qu'il tient encore, post-mortem, dans ses mains. Sa veuve, Françoise et française, ne pleure pas exagérément sa perte, pas plus que sa petite fille de 9 ans, Giselle. Seule Dannie, la soeur du défunt est effondrée.



Il s'agit d'une intrigue ramassée sur elle même. le nombre restreint de personnages rend le nom du coupable rapidement accessible au lecteur attentif, ce qui n'entame en rien la qualité de l'intrigue. En périphérie, Phoebe, la fille de Quirke, modiste, est toujours perturbée par sa vie familiale compliquée. Elle noue une idylle avec David Sinclair, médecin légiste assistant de Quirke, et aussi ami de Dannie. Quirke, fidèle à lui-même, lutte toujours contre ses démons alcoolisés, et réussit dans Mort en été, à compter jusqu'à 20 avant d'ingurgiter un verre d'alcool, ce qui n'est pas une bonne nouvelle puisqu'il a suivi une cure de désintoxication dans l'épisode précédent. Il entretient une relation avec Isabel, une actrice de théâtre, vite éjectée de sa vie lorsqu'il croit connaître la passion avec Françoise. A Isabel, hospitalisée après une tentative de suicide amoureux, il dit en conclusion de leur liaison : “Que veux-tu que je te dise ?”.



Mort en été est un roman qui, selon mes critères, ronronne. Il se lit bien parce qu'il est bien écrit mais il ne faut pas s'attendre à une lecture trépidante ou innovante, ni à des recherches trop poussées de l'auteur pour nous éclairer sur le thème choisi, comme s'il n'avait pas voulu trop se mouiller. Sans déflorer le sujet, John Banville alias Benjamin Blake évoque l'Eglise irlandaise et quelques-unes des multiples monstruosités commises en son nom et je trouve qu'il le fait mollement, comme pour prouver qu'il a bien entendu parler du problème qu'on ne peut d'ailleurs cacher plus longtemps à l'opinion publique. A l'issue de l'intrigue, Hackett ne dit-il pas à Quirke : “C'est l'époque et les lieux qui veulent ça, docteur Quirke. Ici, sur notre petite île étriquée, on n'a pas encore grandi. Mais on fait ce qu'on peut, vous et moi. Impossible de faire plus”. Dommage, j'attendais justement que l'auteur fasse plus !
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4eme opus du docteur Quirke toujours aussi perturbé. Notre médecin légiste dublinois enquête sur la mort suspecte d'un riche industriel juif. Attirée par la veuve française, il replonge dans l'alcool, même s'il semble maitriser un peu mieux que sur les tomes précedents. Il tente en parallèle de caser sa fille avec Sinclair son assistant. tentative qui semble fonctionner dans un premier temps.
Bref toujours tres occupé, il reussit in extremis à résoudre l'enigme qui lui fait perdre ses dernieres illusions..
Roman noir classique avec es personnages bien typés et agréables à suivre.
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Avis mitigé sur ce roman qui se laisse lire, est plutôt bien écrit mais dont je ne garderai pas un souvenir impérissable.
J'ai le premier de la série à lire. ( Oui j'ai vu après que c'était le premier).
Je doute de lire les tomes intermédiaires mais qui sait... E tout cas, j'aurais au moins lu un Benjamin Black dans ma vie ^^
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Citations et extraits (13) Voir plus Ajouter une citation
Comme tous les individus fortunés, Jewell brillait d'un éclat terne et seuls ses yeux, sertis tels des rivets dans un masque souriant, faisaient vrais.
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- Les affaires, c'est une autre forme de guerre.
- Oui, mais, dans une guerre, les gens se font tuer.
- Et vous croyez que ce n'est pas pareil en affaires ?
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Il y avait un certain malaise entre eux, infime mais presque palpable, et ils le notaient, l'un comme l'autre. C'était la mort qui faisait ça : elle était aussi gênante qu'une mauvaise odeur.
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Comment lui donner des conseils quant à ce qu'il fallait qu'elle fasse, quant à la manière dont elle devait vivre sa vie ? La sienne représentait déjà un mystère pour lui, un mystère insoluble, comment aurait-il pu avoir des idées sur ce que devait être celle des autres ?
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Sinclair eut l'impression qu'une minuscule particule de ténèbres, un rayon de lumière noire perçait l’atmosphère ensoleillée, un rayon d'une finesse infinie, mais ne cessant pourtant de gagner en épaisseur.
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