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EAN : 9782729107949
127 pages
Editions de La Différence (01/06/1992)
4.25/5   4 notes
Résumé :
Bao Zhao (c. 416-466). L'un des grands poètes chinois encore méconnus en France. Témoin, et victime, des guerres dynastiques, il assiste aux pires désordres. Son époque est aussi celle du premier âge d'or du bouddhisme et de la critique littéraire. Ses pairs, s'ils s'inclinent devant son oeuvre digne des plus hautes, lui reprochent de s'évader de la tradition, pour tenter de résoudre le divorce de l'être et du monde. Né, écrit Michel Kuttler, qui a traduit et préfac... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Je ne suis vraiment pas qualifié pour parler de ce livre. Je livre juste quelques impressions sans importance. Livre trouvé par hasard, j'ai tout de suite adhéré à cette poésie. Ve siècle après J-C. le retranchement du monde, pour trouver la paix intérieure. C'est ce qu'à fait ce poète, semble-t-il pour fuir la guerre. Je me demande d'ailleurs si ce n'est pas le processus même de l'intériorité. Fuir un certain désordre pour mieux appréhender le monde qui nous entoure, de manière lucide. Il y a de la méditation dans ces poésies. Une réflexion sur le sens de la vie, mais aussi la volonté de saisir et de jouir de l'instant présent, puisque la mort est toujours au bout du chemin, de toute façon.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Je m'éveille en sursaut, soupire en vain,
Troublé, je sens mes esprits s'envoler.
Les flots sont blancs, immenses, sans borne,
Et la grande montagne est imposante.
Les vagues s'en vont et puis s'en reviennent,
Givres et vents rythment floraison puis déclin.
Cette terre n'est pas la mienne,
A qui puis-je parler de mon chagrin ?
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Dans la mort commune, ni pauvre, ni riche ;
Dans leur diversité, désirs comblés ou déçus.
La vague galope, pousse une nuit éternelle,
La rosée tombe et hâte la brève aurore.
Conduisant mon char dans les montagnes désertes,
Je quitte la salle emplie de mes parents.
Pendentifs et épées reléguées auprès de ma carcasse vide,
Avec ma coiffe et mon habit pour couvrir cette apparence de réel,
Quand viderai-je à nouveau des carafes de vin ?
Et qui m'écrira désormais ?
Peu à peu s'éloignent les années,
Chaque jour sombre mon espoir.
La vie des hommes est bien trop dure,
Pour quoi donc la Voie Céleste ?
Embrassant un ressentiment sans fin,
Je retourne à la poussière des terriers de renards et de lapins.
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