Un titre prometteur, un concept ronflant (le principal acteur de l'évolution ? des superorganismes associant en symbiose humains et technologies).
Mais l'auteur n'en fait pas grand chose.
Il prétend dessiner un champ de recherche, explique en quoi l'état de l'art des domaines qu'il affectionne (IA, théories de l'évolution, neurosciences, biologie) fournit les bons outils pour appréhender son acteur principal de l'évolution... et s'arrête là. Avant de conclure que l'humanité ou bien court à sa perte si les superorganismes décrits s'en tiennent à leurs capacités actuelles (prédation, compétition), ou bien a un avenir plus joyeux si les superorganismes accèdent à une forme de conscience globale (hyperscience) suffisante à guider chacune de leurs composantes sur un mode d'existence raisonnable. Une croisée des chemins qui n'avait pas besoin d'un concept ronflant pour être pointée du doigt.
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Nous pensons que les véritables acteurs de l'évolution sont des superorganismes associant sur le mode symbiotique des primates encore très largement contrôlés par une hérédité génétique et culturelle de chasseurs cueilleurs tribaux et des technologies de plus en plus puissantes se développant selon des logiques spécifiques de moins en moins maîtrisables.