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EAN : 9781038700278
Zulma (04/03/2021)
3.56/5   62 notes
Résumé :
« C’était la seule à Nyala et sans doute même dans tout le Soudan à s’appeler Abderahman. » Avec son prénom d’homme et sa cicatrice à la joue, terrible signe de beauté, Abderahman est la fille de fortune de tante Kharifiyya, sans enfant et le cœur grand, qui l’a recueillie un jour de marché en lui demandant de ne jamais parler de la guerre. De la guerre, pourtant, Abderahman sait tout, absolument tout.
C’est un jour de marché qu’elle rencontre Shikiri, jeune ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (25) Voir plus Ajouter une critique
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Horreurs de guerres africaines, un roman très dur.

Il y a, par exemple, cette bourgade qui vit en paix jusqu'à ce que des militaires viennent voir le chef pour lui annoncer qu'on va lui donner des armes pour aller attaquer le village voisin. Et s'il refuse, c'est son village qui sera réduit en cendres…

Il y a aussi des jeunes gens enrôlés de force, un gouvernement qui fait le commerce des esclaves ou qui engage des mercenaires étrangers pour lutter contre ses propres citoyens.

Il y aura ce personnage de Messie qui arrivera cependant assez tard dans le roman.

Un genre de lecture qu'il est difficile de dire qu'on aime, car il parle d'une réalité très dure. Mais il permet d'ouvrir les yeux sur des environnements qui nous sont inconnus.
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" Elle lui expliqua alors qu'elle avait attendu d'avoir un homme, un soldat courageux, qui la vengerait en tuant au moins dix janjawids, tandis qu'elle mangerait le foie cru de chacun d'entre eux. [...] Elle répondit qu'elle savait tout de la guerre, absolument tout, et répéta que ceux qui avaient tué ses parents et viola ses soeurs jusqu'à ce que mort s'ensuive n'étaient pas des soldats de l'armée régulière mais bien des janjawids elle savait faire la différence. "

Cette histoire, c'est celle d'Abderahman, cette jeune fille mystérieuse retrouvée sous des cadavres qui cherche à se venger de ceux qui lui ont tout pris d'une manière des plus barbares qui soit. C'est ce qu'indiquait le résumé de la 4ème de couverture. Ç'aurait pu être un conte macabre qui narrerait la quête de cette amazone darfourienne parmi les personnes déplacées dans un pays pas si lointain et dans une époque pas imaginaire, mais bien dans la réalité des affrontements ethniques en Afrique.
C'est ce que j'attendais, mais ce n'est pas le point central du roman ! le fameux messie du Darfour ne l'est pas davantage.

En réalité, Abdelaziz Baraka Sakin dresse plusieurs portraits des acteurs de cette mauvaise pièce jouée par entre les gouvernements locaux et les Nations Unies dont les populations sont des dégâts collatéraux dont on se souci peu.
Ce roman commence comme une rumeur angoissante, avec un ton de conteur africain, on sent le tragique venir entre les mercenaires ignares qui participent à une vaste machine qu'ils comprennent assez peu. Leur mission : tuer, peu importe qui et peu importe la raison. Il faut verser du sang, et c'est sans état d'âmes.

Le sujet est bien sûr terrible - pour peu qu'on est quelques notions d'histoires et d'actualités - et décrit sans fard une réalité bien loin de nous. La réalité où le viol est une arme de guerre pour anéantir mentalement et physiquement les femmes , mais pas seulement. Pour preuve le commentaire cynique de ce mercenaire après ses crimes :
" La mort lui donnerait du répit, laisse-la vivre, elle finira au camp de Kima entre la vie et la mort, sans mari ni enfants, sans père ni mère, sans village et sans honneur".

On le voit à la télé, mais c'est vrai. C'est incompréhensible, et ça dépasse la fiction. Mais c'est vrai.

Et tous les personnages décrits, qui gravitent plus ou moins autour d'Abderahman (de près ou d'assez loin) voient une promesse de renouveau avec ce messie dont tout le monde parle. C'est là qu'intervient le côté animiste du récit. Est-ce un faux prophète ou est-ce vrai ? Après tout, qu'importe.
Cet homme incarne pour tous ces êtres brisés et anéantis la seule chose qui leur reste d'humain : un espoir de paix, de retour à un temps où les tribus Arabes et Noires vivaient en bonne intelligence, et où ils ne sont pas menacés par des armés de rebelles et un gouvernement corrompu qui ne sert que ses intérêts et soumets les observateurs internationaux fantoches.

J'ai eu du mal à rentrer dans ce récit, et c'était loin d'être ce à quoi je m'attendais. Toutefois une chose est sûr, c'est un roman très percutant et qui interpelle et donne à réfléchir.
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Un petit livre d'une grande densité, d'un auteur soudanais, exilé et interdit dans son pays , vivant actuellement en Autriche. Abdelaziz Baraka Sakin évoque dans ce court roman la guerre du Darfour. Il ne faut pas s'attendre à un récit fortement structuré et linéaire : nous suivons quelques personnages dans leurs chemins chaotiques et heurtés, comme ceux que la guerre provoque. Comme celui d'Ibrahim Khidir, enrôlé de force du jour au lendemain, dans un conflit dont il ne voit pas le sens et qui évolue entre les différents camps, au hasard.

L'auteur met en cause les versions officielles de ce conflit. Il ne s'agit pas pour lui le moins du monde d'un conflit ethnique : cette notion n'a pour lui aucun sens dans une population de toute façon très mêlée. La division entre les Noirs et les Arabes, les anciens esclaves et les anciens maîtres, n'a plus de sens : ils sont tous plus ou moins issus des mêmes ancêtres, dans des proportions qui peuvent juste varier un peu. La distinction est artificielle, créée pour des besoins politiques de faire la guerre, de manipuler la population. Les plus féroces, les sans scrupules, prennent les armes et massacrent, pillent et violent, juste pour le plaisir de la violence et de la domination. Il y a des passages, terribles et magnifiques à la fois, de tout ce déchaînement de violence, une ironie impitoyables vis-à-vis de ceux qui sont à son origine, et qui en profitent.

Et il y a cette figure christique du Messie, quelque peu étonnante, dans un contexte musulman, et surtout en décalage par le message prôné, un message de paix et d'amour. Comme un espoir de quelque chose d'autre, le refus total de la haine et de violence, qui n'est pas la solution.

C'est un livre déconcertant, mais indéniablement très puissant, d'une écriture forte et personnelle. Une belle expérience, même si tout n'est pas toujours évident, d'autant plus si on ne connaît pas bien le contexte.
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♫ Pour vouloir la belle musique ♪ Soudan mon Soudan ♫ Pour un air démocratique ♪ On t'casse les dents ♫

À la lecture de ce roman, on comprend que l'auteur ait dit l'avoir écrit afin d'expulser sa peur de la guerre…

Cette lecture, je la dois à ma copinaute Rachel. Désirant découvrir l'auteur avant notre LC, j'ai tenté le coup avec ce roman inclassable et bizarre. Résultat, ça a matché entre nous.

Pourtant, ce n'était pas gagné ! Déjà, il y a peu de dialogues, l'auteur écrivant les paroles des personnages en les intégrant dans le récit. Habituellement, je déteste ça, ça me pompe l'air.

Là, il m'a fallu un certain temps avant de me rendre compte que les dialogues étaient quasi inexistants. Un bon point si je ne l'ai pas remarqué de suite, cela veut dire qu'ils étaient bien intégrés au texte.

Le récit semble suivre une ligne bien à lui, pas vraiment de fil rouge entre les récits, si ce n'est qu'ils sont arrivés à des personnages du récit, à des époques différentes et qu'ils permettent d'éclairer la situation politique du Soudan, ainsi que les années de guerre, les massacres, les exactions des rebelles, les différentes ethnies, la situation géopolitique du pays, l'antagonisme entre les Noirs et les Arabes, le racisme, l'esclavagisme…

Le Darfour est complexe, il ne faut pas croire que vous comprendrez tout de cette région après avoir lu le roman, mais cela vous éclairera un peu. Sachez que cet auteur s'est exilé et que ses écrits sont interdits au Soudan. Là-bas, ils circulaient sous le manteau.

Dans ce roman, il n'y a pas de choses joyeuses, certains passages sont assez durs, violents et l'on donnerait bien n'importe quoi pour que jamais cela ne nous arrive. Malgré la dureté de ces scènes, l'auteur évite le voyeurisme et le pathos.

L'écriture de l'auteur est belle, c'est un excellent conteur, même si, de temps en temps, on ne sait pas trop où il va nous conduire, ni ce que cache la partie avec le messie. Cette partie-là est un peu plus mystique. Plus déroutante.

Mon bémol sera que ce roman donne l'impression que l'auteur n'est pas allé au fond des choses, qu'il a lancé beaucoup de pistes, sans jamais aller les terminer, ou les explorer un peu plus.

Cela donne une impression d'avoir survolé les choses, les faits, l'Histoire du Soudan et que le tout n'a pas été achevé… Dommage, il y avait tant à nous apprendre.

Bizarrement, malgré ce bémol, j'ai apprécié ma lecture (oui je sais, ne cherchez pas docteur) et que je compte bien découvrir l'autre roman de cet auteur.

À vous de voir si vous l'ajouterez à votre wish ou si vous passerez votre chemin.

Pour ma part, je ne suis pas mécontente d'avoir ajouté un auteur soudanais à mon planisphère.

J'ai trop peu d'auteurs africains dans mes biblios et je tente de corriger cela, lentement, mais sûrement.

Lien : https://thecanniballecteur.w..
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Titre : le messie du Darfour
Année : 2016
Auteur : Abdelaziz Baraka Sakin
Editeur : Zulma
Résumé : le destin et les sanglantes pérégrinations d'Abderahman, de tante Kharifiyya et d'Ibrahim Khidir dans un pays rongé par la guerre; une région où sévissent des mercenaires Janjawid massacrant à tour de bras tous les habitants non-musulmans de la région du Darfour. Une histoire de violence et de vengeance mais aussi d'espoir dans une région ravagée par la guerre.
Mon humble avis : Il est des livres que l'on a envie d'aimer. Un auteur soudanais éxilé politique fuyant la barbarie, des textes interdits qui circulent sous le manteau, des avis dithyrambiques, une thématique particulièrement intéressante, un éditeur passionnant, bref j'étais très motivé à l'idée de lire ce messie du Darfour. Je me procurais donc l'ouvrage et me lançais dans cette lecture avec une curiosité et une envie rare. Si les premières pages me confirmait le réel talent de conteur de Sakin je dus assez rapidement revenir en arrière pour ne pas perdre le fil de cette histoire mêlant personnages et époques différentes. Ce sera malheureusement le cas jusqu'au bout de ces 200 pages que je finissais avec l'impression pénible que l'auteur est définitivement passé à côté d'un grand roman. Ceci n'est que mon humble avis mais si certaines pages sont sublimes, marquantes et nimbés d'une poésie et d'un étrangeté rare, la construction du roman, son rythme et les pistes à peine esquissées puis abandonnées donnent à l'ensemble un aspect inabouti qui, s'il est volontaire, m'aura en tout cas gâché le plaisir de lecture que j'étais censé y trouver. La dénonciation du conflit Soudanais est ici exposée de la façon la plus crue et cela m'aura au moins permis de m'intéresser de plus près à ce conflit. Un livre sans doute important sur le fond mais je ne peux qu'émettre de sérieuses réserves sur la forme et c'est bien dommage.
J'achète ? : Avis mitigé tu l'auras compris, je te laisse seul juge de ton choix cette fois ci.
Lien : http://francksbooks.wordpres..
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Citations et extraits (47) Voir plus Ajouter une citation
Il aurait préféré qu’on le surnomme Guevara plutôt que Charon, même si cela lui rappelait son ami le martyr Abbakar Guevara, le premier à prendre conscience du danger que constituaient les janjawids, et aussi le premier à avoir pris les armes pour défendre les siens au Darfour. Il ne reprochait qu’une seule chose à Abbakar Guevara, comme d’ailleurs à beaucoup de combattants au Darfour, à savoir qu’il n’appréhendait qu’une moitié de la guerre, et qu’il en ignorait l’autre moitié. Il voulait dire par là qu’il ne comprenait pas comment cet homme qui avait combattu les rebelles dans le sud du pays – où il avait tué des enfants, des femmes et des vieillards, brûlé leurs villages sans pitié, considérant qu’il s’agissait là d’un jihad au nom de Dieu – était devenu du jour au lendemain un rebelle contre le gouvernement parce que son ancien employeur appliquait désormais les mêmes principes, les mêmes slogans, la même morale pour mener une guerre dans sa région à lui, en s’appuyant cette fois sur d’autres soldats. Peut-être tenait-il un raisonnement métaphysique difficile à comprendre dans le bruit des tirs et l’odeur de la poudre. C’est ce que Charon appelait la schizophrénie du spolié, qui ne parvient à appréhender qu’une partie de la réalité, qu’une partie des faits, et qui donc ne remplit qu’une partie de son devoir. Et ce comportement faisait peut-être plus de tort que de bien, car le révolutionnaire a besoin d’un cœur pur plutôt que d’une main puissante, s’il ne peut avoir les deux en même temps.
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En novembre 2002, vers quatre heures du matin, au checkpoint de Soba situé aux abords de Khartoum, un bus s'arrêta derrière une longue file de véhicules qui l'avaient précédé. Le chauffeur, escorté de son accompagnateur, descendit et disparut quelques instants avant de revenir avec un homme qui tenait dans une main une liste de passagers et dans l'autre un Bic bleu. Il était vêtu d'une veste safari grise, ses yeux étaient petits et sévères, comme ceux d'un aigle. D'un seul regard, il examina chacun des passagers, puis consulta la liste des noms et y inscrivit quelques notes, avant de faire signe à certains d'entre eux de descendre du véhicule et de le suivre, le tout sans prononcer le moindre mot. Cinq garçons, qui avaient plus ou moins le même âge, emboîtèrent le pas à l'homme à la veste safari grise, en silence, tout en le guettant avec anxiété. L'homme entra sous une tente opaque, du côté est de l'autoroute, derrière la tente était stationné un camion surmonté d'une armature métallique bâchée avec d'étroites fenêtres d'aération, le véhicule était laid, et ne présageait rien de bon. En grimpant à l'arrière les hommes eurent l'impression qu'ils pénétraient dans une tombe de métal reposant sur l'asphalte.
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Nyala était une belle ville, assez étendue, les humanitaires européens l’appelaient le Las Vegas du Darfour, personne ne connaissait le nombre exact de ses habitants, qui augmentait et décroissait sans cesse en fonction du cours de la guerre au Darfour. Y cohabitaient les victimes chassées de leurs villages et les criminels qui se chargeaient de l’expulsion des villageois, mais aussi des citoyens pour qui cette guerre ne signifiait rien, ou encore des commerçants, seuls bénéficiaires du conflit et dont les biens s’étaient multipliés suite à la spéculation, au boursicotage et à la pénurie réelle ou organisée, des janjawids aussi, à la périphérie des grands camps, qui se pavanaient en ville dans leurs Land Cruiser découvertes équipées de mitrailleuses Douchka et de lance-roquettes. Leurs habits étaient sales, trempés de sueur et couverts de poussière, ils étaient bardés de longs grigris et coiffés de casques, leurs cheveux étaient épais et sentaient à la fois le désert et l’exil, ils portaient à l’épaule des fusils G-3 de fabrication chinoise et tiraient sans la moindre raison, sans aucun respect pour l’âme humaine, ils ne faisaient aucune différence entre les humains et les animaux, traitant les premiers comme des chiens. On les reconnaissait aussi à leur langue, le dajar, qui est l’arabe parlé au Niger ou quelque part dans l’ouest du Sahara, ils n’avaient ni femmes ni filles, il n’y avait aucun civil parmi eux, pas plus que de gens pieux ou cultivés, de professeurs, de personnes instruites, de directeurs, d’artisans, ils n’avaient ni village, ni ville, ni même de maison où ils auraient pu désirer rentrer à la fin de la journée, une seule passion les animait, un être aux longues pattes et au dos solide, doté d’une boss capable de contenir autant d’eau qu’un tonneau, à propos duquel ils déclamaient de la poésie, dont ils mangeaient la chair et la graisse, dont ils buvaient le lait, vivant tantôt sur son dos, tantôt sous une tente faite de ses poils, un animal capable de les emmener très loin, comme tuer ou se faire tuer uniquement pour lui assurer des pâturages, à la fois leur maître et leur esclave, leur seigneur et leur serf : le chameau.
Personne ne sait exactement pourquoi le gouvernement avait choisi ces gens-là, parmi tous les peuples d’Afrique, pour mener à sa place la guerre au Darfour. La mission d’Abderahman aurait été bien plus simple face à tout autre ennemi que ce groupe hétéroclite. Il y avait une grande garnison à Nyala, comptant au moins dix mille soldats, des centaines de pièces d’artillerie lourde, ainsi que des avions de chasse chinois, efficaces et extrêmement précis. Tous travaillaient main dans la main avec les janjawids. Mais le projet d’Abderahman n’était pas si ambitieux. Au contraire, il était très modeste, tout à fait à sa portée : dix janjawids sur seize mille, ce n’est pas énorme. Ce n’est même rien comparé aux centaines qui avaient été tués lors des combats. Elle voulait simplement en ajouter dix à la liste, pas un de plus.
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Les gens comprirent plus tard que l'amour et la haine coulent dans les mêmes veines, arrosent les mêmes champs, ils comprirent que celui qui aime est pareil à celui qui hait : l'homme ne peut distinguer le bon du mauvais, il est capable de baiser la main du diable en pensant qu'il s'agit des lèvres de la bien-aimée.
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Passer la nuit dans le désert, loin de chez soi, ne ressemble à rien tant qu'au néant. Pour un soldat, le désert est synonyme de mort, car un soldat n'est pas un révolutionnaire qui se bat pour une cause nationale contre un ennemi étranger ou de l'intérieur, une cause à laquelle il croit, non ici il s'agit du simple soldat obligé d'aller se battre, dont le sang sert à régler les comptes et les ambitions des politiciens, même s'il doit combattre les membres de sa propre tribu ou de sa famille, les gens de son village, [...].
Ibrahim Khidir se moquait sans cesse de ces soldats qu'on appelait martyrs, de ces héros qui avaient voué leur vie à combattre leurs frères de sang.
Passer la nuit dans le désert est un désert en soi, qui s'insinue dans l'être comme le serpent des légendes [...].
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