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Dominium Mundi tome 0 sur 3
EAN : 9782375790304
964 pages
Critic (01/11/2017)
4.37/5   30 notes
Résumé :
2202 : Né des cendres d'une conflagration planétaire, l'Empire Chrétien Moderne règne sur une Terre ravagée et irradiée. Urbain IX, pape tout puissant et restaurateur du Dominium Mundi, y gouverne d'une main de fer des peuples revenus à un mode de vie médiéval. Sous son impulsion, un vaisseau colonisateur est envoyé vers une planète d'Alpha du Centaure, dans l'espoir d'y conquérir de nouveaux territoires pour l'humanité. Lorsque les passagers l'abordent, ils ont la ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (7) Voir plus Ajouter une critique
« Cette guerre pour laquelle il s'était engagé n'était pas une guerre de religion, ni même une simple guerre de conquête ou de colonisation, mais bel et bien une guerre d'extermination. La neuvième croisade serait la Saint-Barthélemy d'Akya du Centaure. Il était évident pour tout le monde que, contrairement à la position officielle du Vatican, les hostilités ne s'interrompraient pas une fois le sanctuaire « libéré », qu'il était même plus que probable que les barons réclament la planète entière au nom du Dominium Mundi afin d'agrandir leurs territoires mais Tancrède comprenait maintenant qu'ils la voulaient pour eux seuls ! Pas question de partager avec des indigènes ! Pas un seul Atamide ne survivrait à cette guerre, Akya ne serait que pour les hommes. »

Librement inspiré de la « Jérusalem délivrée » du Tasse et de l'histoire de la première croisade ce fort volume comprend les deux tomes de cette saga épique.

2204 : le Vatican s'apprête à procéder au lancement du Saint-Michel, un énorme vaisseau spatial, qui emmène vers une lointaine planète du Centaure environ un million de personnes. C'est le second vaisseau à partir vers cette destination. le voyage dure un an et demi. Les pèlerins du premier vaisseau ont semble-t-il étés massacrés par les autochtones, après avoir découvert, ils en étaient persuadés, le vrai tombeau du Christ.

Le Vatican est redevenu une force politique de premier plan depuis que, deux cents ans plus tôt, une guerre nucléaire a vitrifié la plus grande partie de la planète. L'Europe s'en est relativement bien tirée mais ne peut éviter de retourner à une organisation sociale comparable à celle du moyen-âge. La noblesse s'est alors imposée comme force principale. Et le Vatican cherche à établir une domination sans partage sur les poches de survivants.

A bord du Saint-Michel, l'organisation est rigide. Sous la direction de Pierre l'Ermite, représentant du pape Urbain IX, toutes les factions qui s'affrontent à Rome sont présentes : les ultras, les (relativement) modérés, les Templiers. Mais la grande majorité de l'équipage est composée de guerriers, placés sous le commandement de barons. Les petites mains, les techniciens informatiques ont tous été enrôlés de force.

Tancrède de Tarente, le personnage principal, est un guerrier d'élite. Il est issu de la noblesse, son oncle Bohémond de Tarente est également à bord. C'est sa lente prise de conscience de tout ce qui n'est pas digne de l'être humain et du caractère forcément relatif des croyances, qui finalement le conduira à trahir son camp. Et sa belle, Clorinde, elle aussi guerrière d'élite…

Je suis resté près d'une semaine sur ce volume passionnant, en apnée quasiment tout du long ! le premier tome est consacré au voyage aller, qui n'est pas de tout repos. le second relate l'installation de la Nouvelle Jérusalem sur Akya et les guerres qui s'ensuivront.

Le caractère épique est bien marqué, mais il prend des formes inédites (du moins pour moi). Par exemple, les pirates informatiques ont autant d'importance que les chefs de guerre.

A mi-chemin entre fantasy et SF ce « Dominium Mundi » tient toutes ses promesses. Les personnages sont très réussis, riches et complexes.

Si comme moi après cette lecture vous voulez en savoir plus sur la « Jérusalem délivrée » de Torquato Tasso, voici le lien qui va bien, https://www.babelio.com/livres/Tasse-La-Jerusalem-delivree/24998 avec notamment une superbe critique de Bobby_The_Rasta_Lama !
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Le pitch du livre m'a tout de suite emballé : 2200 et des brouettes, après une guerre nucléaire le monde revient à une organisation féodale dominée par le Pape : l'empire chrétien mondial ou dominium mundi. Quand le livre débute, une croisade se prépare pour aller châtier des infidèles. Une croisade pour aller où me direz vous ! Et bien sur Akya, une planète qui orbite autour d'alpha du centaure. En effet quelques année plus tot des missionnaire s'y sont rendus et y ont découvert le véritable tombeau du Christ. Ces missionnaires ont été massacré par les extra terrestres. Il faut donc libérer le tombeau de Jésus de leur présence impie --> Croisade.

J'étais donc emballé. Pendant l'histoire on suit deux personnages principaux : Albéric Villejust, un scientifique enrôlé de force, spécialiste du biostruct (un ordinateur contrôlé par la pensée de ses utilisateurs pour résumer grossièrement) et Tancrède de Tarente un noble normand, méta guerrier (le nec plus ultra du soldat de l'empire) armé de son fusil T-Farad (arme laser en gros).

Pour les plus versés en histoire d'entre vous le nom de Tancrède doit évidemment vous dire quelque chose : ce fut en effet l'un des chef de la première croisade du XIe siècle. Mais ce n'est pas le seul dont le nom a été réutilisé par l'auteur : Bohémond de Tarente, Godefroy de Bouillon, Robert de Normandie, Hugues de Vermandois, Pierre l'Ermite. Toutes les figues de la première croisade sont là. Et ça ne gène personne, pas une allusion au fait que 1000 ans plus tard, les personnes se préparant pour cette croisade interstellaire aient les mêmes noms, les mêmes origines, les mêmes blasons que ceux qui se sont rendus à Jérusalem au XIe siècle.
Clairement ça ne tient pas la route une seule seconde et ça m'a fait un peu sortir du bouquin. On a vraiment l'impression que l'auteur a voulu se lancer dans un roman historique mais que par manque de connaissance ou par fainéantise il s'est dit qu'il allait s'éviter tout le travail de recherche nécessaire en collant son histoire dans le futur.

Passant outre ce premier (gros) point noir, j'ai continué à lire. L'intrigue de ce premier livre se situe donc sur le Saint Michel, un vaisseau interstellaire de 2km de long qui abrite près d'un million d'hommes. Des soldats bien entendu mais également des scientifiques et toute l'intendance nécessaire pour que ce voyage de plusieurs années se passe dans des conditions optimales : des bars, des blanchisserie, des parcs avec des arbres, des salles d'entrainement, etc...

L'histoire prend forme peu a peu, complots, foudroyeur (un type qui lance des éclairs avec ses doigts, toute ressemblance avec le grand méchant de Star Wars est bien entendu fortuite), révélation sur la vraie nature de la croisade, etc... L'intrigue n'avance pas à une vitesse folle mais on ne s'ennuie pas vraiment, cependant il y a là encore de gros points noirs : les personnages.

Ils n'ont aucune profondeur : les gentils sont très gentils et les méchants sont de véritables ordures. L'auteur ne développe jamais vraiment la psychologie des personnages qui sont de ce fait fades et sans grand intérêt (et parfois même carrément chiants avec leurs atermoiements permanents). Les décisions qu'ils prennent ne nous surprennent jamais : bah oui, les gentils prennent des décisions nobles et altruistes et méchants et bien ce sont des méchants donc ils prennent des décisions de méchant.

Les dialogues sonnent creux la plupart du temps, les scènes ou le héro fait le cour à sa copine son grotesques (j'imagine qu'il a voulu retranscrire là les romans d'amour courtois du moyen âge, mais il s'est planté dans les grandes largeurs).

Je n'ai qu'un mot à dire après avoir terminé ce livre : Ouf !

Ouf j'ai enfin terminé ! Autant il y avait de gros points noirs dans la première partie du livre mais ça restait une lecture acceptable et le huis clos spatial pouvait être parfois divertissant, autant pour la seconde moitié il n'y a pas grand chose à garder. Je ne compte même pas le nombre de fois où j'ai levé les yeux au ciel ou que j'ai soupiré en lisant certaines lignes.

On a droit à un remake medievalo-futuriste de Pocahontas : le guerrier ténébreux qui a un problème avec l'autorité prend subitement conscience qu'il est là pour tuer les habitants de la planète sur laquelle il vient d'arriver et se transforme en rénégat, les indigènes en phase avec la nature et tellement plus sages que les envahisseurs assoiffés de sang, etc... L'auteur aura tout de même la décence de nous épargner l'histoire d'amour avec l'indigène (James Cameron n'aura pas eu cette décence-là dans Avatar, autre remake spacialo-futuriste de Pocahontas...)

Ce deuxième tome débute donc quand les croisés arrivent sur Akya du centaure, s'y installent et préparent comme prévu leur opération militaire pour libérer le tombeau du Christ qui s'y trouve. Je ne vais développer plus sur l'histoire pour ne pas divulgacher (au cas où il y en aurait qui voudraient malgré tout tenter leur chance) bien que l'histoire pourrait être résumée en quelques lignes tellement elle est basique, naive et manichéenne.

Les points noirs du premier tome sont toujours là : des longueurs, des personnages fades et extrêmement manichéens, des dialogues qui sonnent faux.

A ces points noirs là on en rajoute un paquet d'autre :

- le traitement de la religion par l'auteur, on l'aura vite compris il est athée (c'est également mon cas), ceci dit être athée n'oblige aucunement à traiter les croyances des autres de manière si dédaigneuse et condescendante et à les tourner en ridicule. Il fera d'ailleurs la même chose avec les croyances des extraterrestres qu'il ne présente que vaguement en une ligne ou deux simplement pour cracher dessus au paragraphe suivant.

- de ces extra-terrestre d'ailleurs on ne sait pas grand chose , il y a ce que l'auteur nous présente comme plusieurs castes mais qui sont plutôt des races voire des espèces différentes : certains ont des ailes et volent, d'autres font 2m de haut, ont une tête triangulaire des pattes bizarres et sont les guerriers (que des hommes dans cette "caste"), d'autres sont petit et trapus, et il y a la caste ou race des sages. Chaque attribue physique a donc sa fonction mais on a aucune info sur l'organisation sociale comment donc ces êtres la forment ils un peuple alors qu'ils n'ont de toute évidence rien en commun. Comment obtient on ces guerriers aux capacité physique si différentes alors qu'il n'y a aucune femme de ce type la ? Les femmes sont absentes chez ces ET (on nous parle vaguement d'une femme à un moment donné mais pas plus de 3 lignes) Cette histoire de caste ne tient pas la route une seconde, Neanderthal et Sapiens vivaient sur la même planète, parfois dans les mêmes groupes humains et ont même dans des cas rare procréé en semble, cependant il ne viendrait a personne l'idée d'utiliser le terme de caste pour les différencier... Bref la présentation de la société ET est bâclée et ne tient pas la route.

- Viennent ensuite les opinions politique de l'auteur, on a droit à une scène (enfin une scénette) particulièrement gênante pour nous expliquer l'origine de la guerre nucléaire qui a ravagé le monde avant l'avènement du Dominium Mundi. Ca m'a rappelle les histoires de père castor : mais dis mois Père Castor comment en sommes nous arrivé là ? Et bien c'est simple alors que les forces progressistes voulaient s'affranchir des états nations pour mettre en place des structures supranationales (UE, confédération panaméricaine, union noire, etc..) les affreux nationalistes se sont lancés dans une guerre pour s'exterminer les uns les autres. Expédié en deux lignes.


- les armes militaires : visiblement les hommes ont construit des armures ultra sophistiquées, ont un vaisseau spatial qui dépasse la vitesse de la lumière mais les drones ou encore les missiles n'ont pas été développé a tel point que les pilotes doivent se lancer dans des sorties suicide pour larguer leurs bombes, pareil ça ne tient pas la route.

- l'utilisation répétée dans une scène de ma colonelle. Dans l'armée quand on dit mon colonel (ou un autre grade) le mon n'est pas le possessif mais l'abréviation de Monsieur. Quand une femme est officier on donne le nom du grade uniquement : colonel ou à la rigueur colonelle (quoiqu'en réalité colonelle était utilisé pour désigner la femme du colonel). Une simple recherche de deux minutes aurait permis à Baranger de voir ça.

- les templiers qu'on nous présente au début du premier tome comme une organisation si puissante, qui est n'a été admise dans la croisade qu'a contre coeur.

- la fin du bouquin est expédiée en quelques pages, alors oui vu le manichéisme dont a fait preuve l'auteur tout le long de son roman c'était une fin couru d'avance mais tout de même, des personnages qui étaient si ce n'est centraux, au moins des personnages secondaires importants, soit on ne connait rien de leur sort ou bien c'est expédié en une ligne



Tout ça pour dire que je ne saurai assez recommander de vous éloigner de ces livres dont j'ai peine à comprendre les notes qu'ils reçoivent.


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Dominium Mundi à été une agréable surprise. J'ai découvert François Baranger à travers ses magnifiques illustrations et j'ai voulu découvrir l'une des autres facettes de cette personne aux multiples talents. Je suis donc monté à bord du St Michel afin de suivre cette croisade vers le véritable tombeau du Christ.

Bien que j'ai été au début perturbé par le fait que les personnages ont le même nom que ceux de la première croisade, je m'y suis fait et j'ai pu rentrer dans l'histoire. Et je n'ai pas été déçu.
Cette histoire nous place dans un contexte qui tient la route. C'est une histoire à plusieurs niveau. Dans un fond de religion, de manipulation, de guerre on y suit différents protagonistes qui, outre devoir faire face aux évènements de fond devront faire face à leurs propres intrigues: amour, trahisons... Et la mayonnaise prend, on s'attache aux personnages et on est happé par l'intrigue jusqu'au dénouement. La lecture est facile et accessible et le roman s'en dévore que mieux malgré sa taille qui pourrait impressionner.

Je ne vais pas m'étaler de manière plus élogieuse sur ce roman (car d'autres critiques le font mieux que je le ferai) mais pour conclure ce roman a été un réel plaisir. Même si au terme de la lecture on s'éprend de rêver à un tome 3, la fin est satisfaisante et se suffit à elle même. On voit que l'auteur savait depuis le début où il allait et le résultat est qu'on ne reste pas du tout frustré ou sur sa faim (ce qui n'est pas forcément une chose facile pour ce type de roman).

Bref je ne peux que conseiller la lecture de ce roman SF sans hésiter (et François Baranger comme étant un romancier Français à suivre).
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Suite à la lecture d'un article sur jeuxvideo.com en 2014 sur la sortie de ce livre, puisque l'auteur étant un illustrateur du domaine vidéoludique et cinématographique, ce roman m'est resté dans la tête pendant de nombreuses années jusqu'à ce qu'enfin la sortie de l'édition de poche fasse son apparition et que je me lance. Et ce fut un immense coup de coeur comme jamais je n'ai pris de claque aussi faramineuse de ma vie. Je n'ai jamais lu aucun livre de science fiction donc ça a dû jouer. Mais le récit est suffisamment incroyable pour que j'élude tout ce qui a été fait jusqu'à maintenant et place ce premier roman de François Baranger au panthéon des plus grands livres de science fiction.
Le style est ultra efficace et vif, on ne s'attarde jamais sur des descriptions à rallonge et les personnages sont relativements peu nombreux pour qu'on ai pas à retenir tout un panel de noms. Et grâce à tout ça, j'ai pu lire le livre avec mon rythme de lecture ultra saccadé, qui me fait lâcher l'aventure pendant des mois, sans que je n'oublie rien des enjeux, des relations et des indices de l'histoire. Je conseille cette aventure en deux tomes (ou en un, avec cette édition) d'une valeur de 1400 pages si je ne m'abuse qui se lisent très rapidement et avec beaucoup de plaisir.
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Nous voilà transporté dans un futur assez proche, où, suite à la "guerre d'un jour", la société est devenue une théocratie féodale..... Ça aurait vraiment pu faire un scénario intéressant, d'ailleurs le scénario n'est pas mal, mais l'écriture ne suit pas. J'ai eu l'impression de lire un récit écrit par un ado de 15 ans. Ça manque vraiment de subtilité, c'est manichéen, sans nuance. Je ne suis pas arrivée à m'attacher à ces personnage que j'ai plutôt trouvé pathétiques. Les monologues intérieurs pétri de culpabilité (Tancrète qui pense que tout est de sa faute, Albéric qui se répète qu'il a abandonné sa famille,...) sont assommants. Ok, nos héros sont torturés, on a compris, inutile de nous le rappeler toutes les 5 pages!
J'ai failli abandonné peu avant la fin, suite au retournement de veste peu crédible de notre héro.
Une idée de scénario sympa mais au final un livre décevant.
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