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3,91

sur 159 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
J'ai lu ce livre sur la recommandation d'une amie qui a eu un véritable coup de coeur pour lui. Etant curieuse de tout bon livre, j'ai décidé de m'y atteler même si mes connaissances aux échecs sont plutôt rudimentaires. Cela ne m'avait pas empêcher d'apprécier le joueur d'échecs de Stefan Zweig à une époque où je ne faisais pas la différence entre un fou et une tour. Donc: pourquoi pas ?
Je l'ai commencé avec un grand enthousiasme. Honnêtement , la relation de la confrontation de 1972 est un vrai régal : l'auteur gère parfaitement la tension dramatique. J'ai beaucoup aimé la façon dont il interprète les relations entre Spassky et Fischer. le premier parallèle entre Fischer et Achille m'a intéressée, puis la comparaison m'a parue erronée de même que sa réinterprétation de la mythologie - Thétis "reine" des Néréides? - ou son interprétation des "signes". Breton, sors de cette tête ! Je ne crois pas que Fischer soit devenu un maître des échecs parce que sa mère s'appelait Regina, la reine en italien, ni que le fait qu'il soit mort à 64 ans corresponde aux 64 cases du jeu d'échecs. La transformation de Spassky en Ulysse en tant qu'ennemi d'Achille ne m'a pas convaincue non plus. Bref, vous l'aurez compris, j'aurais plus apprécié le livre sans ce fatras idéologique et ce parti pris de l'auteur. Néanmoins, le dernier coup -ou non-coup- de Spassky et les répercussions sur le mental de Fischer telles que les décrit l'auteur sont passionnants. Donc pas vraiment un coup de coeur pour moi mais une lecture très intéressante.
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Est à cause de ma grande envie de le lire que je suis un peu déçu ? Non, car il y a de fort beaux passages et il est bien mené. En fait, il y a trois récits mêlés, la partie d'échec des champions, une volonté farouche de créer un parallèle avec Achille et Ulysse et enfin une partie biographique via sa relation avortée avec son père. le hic vient de ce rapport avec la guerre de Troie et cette recherche des moindres recoins pour y dégotter des similitudes alliant Fisher et Spassky à Achille et Ulysse. l'idée est bonne, mais tourne à l'obsession, donc à la répétition, voire au bourrage de crâne. D'où un plaisir gâché. Un peu plus de légèreté, car l'intention est bonne
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Cette critique est susceptible d'être biaisée. Babelio ne garantit pas son authenticité

J'ai fini la lecture de ce livre après "Le sacrifice du roi" de Livie Hoemmel. le sujet traité est identique. Je mesure alors toute la différence qu'il peut y avoir entre l'excellence et la banalité. Non, la littérature ne doit pas être une suite d'anecdotes croustillantes ( que la majorité des lecteurs connaissent). No, la littérature n'est pas une recette pour vendre. Oui, je suis d'accord avec la critique de Christian Decroze.
Je n'ai rien de plus que ma tristesse à vous faire partager.
Je tiens à rappeler aux joueurs d'échecs que le style de Bobby Fischer était celui d'un attaquant hors pair. Aux échecs nous jouons comme nous sommes. Il est donc improbable que Bobby Fischer est eu peur de jouer en 1975 comme le disent les philosophes, les historiens, et les écrivains en tous genres. Malheureusement, à force de s'en convaincre nous avons entériné cette possibilité qui est ridicule. Il faut dire que nous n'avions pas le choix, il ne pouvait être que fou ou peureux, et pourtant !!

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J'apprécie les échecs, la littérature et Booby Fisher. Ce livre est avant tout un roman, une adaptation de la vie de BF, tout est romancé et les inexactitudes m'ont dérangé. J'ai revu les parties du roman et elles ne se terminent pas par des mats comme il l'écrit, BF a été scolarisé et n'a pas passé son enfance à jouer seul, il a intégré de nombreux clubs d'échecs. Ce n'est pas grand chose mais si vous comptez apprendre des choses sur BF, oubliez ce livre, il va vous induire en erreur. Les passages sur le père de l'auteur sont touchants et j'aurais adoré ce roman si le personnage principal n'avait pas existé.
La vie de BF a été remaniée sans que ça n'apporte rien au texte, alors pourquoi l'avoir fait?
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Lorsque l'on m'a conseillé ce roman j'ai été intrigué par son sujet. Les échecs, tout en sachant y jouer, ne m'est pas un monde très connu. Et ses grandes figures encore moins. C'est donc avec plaisir, tristesse et autres sentiments que j'ai appris à découvrir ces Champions. L'auteur sait nous emmener dans ce moment d'histoire palpitant tout en personnalisant son récit de sa relation avec son père, intéressant. Les comparaisons avec la guerre de Troie et ses guerriers me paraissent cependant très tirés par les cheveux, et c'est une analogie qui revient très souvent dans le texte comme martelée pour qu'on y adhère ou pour s'en convaincre lui-même...
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