Cette histoire, toute en lenteur un peu acidulée, un peu désenchantée, nous transporte en région parisienne pour écouter la conversation de deux soeurs un dimanche après-midi. Ici, pas d'action à proprement parler. Nous sommes plutôt dans le gris des sentiments, de la nostalgie, de l'ennui aussi. le talent de
Dominique Barbéris nous enveloppe, ses mots nous évoquent des regrets. Ça pique doucement du côté du coeur, sans être vraiment douloureux, comme une souffrance agréable.
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Roman
Le quatrième de couverture :
Le titre,
Un dimanche à Ville-d'Avray, est un lointain écho du film féérique – et mystérieusement inquiétant –, sorti en 1962, qui a marqué, tel un météore, le cinéma français.
Même sentiment d'inquiétude dans le livre de
Dominique Barbéris : deux soeurs se retrouvent, alors que fléchit la lumière, dans un pavillon de Ville-d'Avray, avec chacune dans le coeur les rêves et les terreurs de l'enfance, le besoin insatiable de romanesque, de landes sauvages dignes de Jane Eyre et d'un amour fou, tout cela enfoui dans le secret d'une vie sage.
L'une se confie à l'autre. Lui raconte une invraisemblable rencontre dans le décor en apparence paisible de Ville-d'Avray, de ses rues provinciales. L'autre découvre, stupéfaite, son errance entre les bois de Fausse-Repose, les étangs de Corot, les gares de banlieue et les dangers frôlés...