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EAN : 9782501140744
224 pages
Marabout (04/09/2019)
4.11/5   45 notes
Résumé :
Des années à insulter silencieusement son corps comme s'il s'agissait d'un ennemi étranger. Des années à se comparer aux autres, à se juger illégitime ou incapable. Des années à courir comme un hamster dans une roue en quête de reconnaissance et de succès. Malgré une vie professionnelle riche et bien remplie, des signes ostensibles de réussite, un mari aimant, une fille en bonne santé, une psychanalyse et diverses thérapies, l'ex-journaliste Lili Barbery-Coulon réal... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (6) Voir plus Ajouter une critique
Si j'ai découvert Lili Barbery-Coulon sur Instagram il y a quelques années déjà, j'ai passé beaucoup de temps sur son compte en 2020! Lors du premier confinement, Lili nous a proposé des méditations quotidiennes.
J'ai été emportée par chacun de ces voyages intérieurs. Enfermée à la maison avec les garçons, leurs devoirs, ma fatigue et le stress que nous rencontrions tous, je vivais chaque bulle, à 18h, comme une respiration, une pause attendue. C'est ainsi que la méditation a trouvé sa place dans mon emploi du temps, avec un plaisir toujours renouvelé. Attention, je ne prétends pas que ce soit facile et drôle. Loin de là! Progressivement, on apprend à être juste là, à s'accepter et à découvrir la magie de la vie. J'ai également suivi ses cours de yoga kundalini, sur zoom, et progressivement ceux d'autres professeurs, tous aussi inspirants les uns que les autres. Ce type de yoga nous donne un véritable outil pour calmer nos pensées et entrer à l'intérieur de nous.
Pourtant, moi qui aime tant les livres, j'ai attendu pour découvrir « La réconciliation ». Ce n'était pas encore le moment. L'autrice nous y parle d'un passage de sa vie particulièrement difficile, où se mêlent fatigue, questionnement, dégoût du corps. Il m'a beaucoup parlé, la lecture m'a replongée dans mes propres zones d'ombre pour mieux les accueillir. Une lecture thérapeutique en somme! Ceci étant, c'est surtout la route de la réconciliation que j'ai suivie avec attention. Lili nous fait le cadeau de partager des interviews des personnes qui ont jalonné cette route. Quelle surprise d'y retrouver Olivier Roellinger! Bien sûr, le yoga kundalini y tient un rôle à part. Il m'est apparu comme une main tendue pour apprendre à discuter avec soi, dénouer chaque douleur, chaque comportement ou pensée qui ne nous sert plus. Et cette idée, si vitale, que s'aimer et prendre soin de soi nous amène à l'écologie
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« Qu'est ce que tu deviens? », je ne savais pas quoi répondre. [...] Je n'étais ni une influenceuse, ni une auteure de livres de cuisine, ni une romancière. J'étais en chemin et la destination n'avait plus d'importance.
Si je devais résumer la force du récit de Lily Barbery j'utiliserai la citation ci-dessus. le chemin, l'importance du passage dans la vie, d'être vivant dans ce passage. La réconciliation nous donne des clés pour s'ouvrir à soi, dans une écriture très fluide et une jolie plume, très agréable à lire. Un livre lumineux et instructif.
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De la haine du corps à l'amour de soi

Comme beaucoup d'entre vous peut-être, j'ai découvert Lili Barbery au cours du confinement à l'occasion de ses "live" qui ont rassemblé jusqu'à 12000 personnes. Ma fille aînée avait acheté son livre dans lequel je me suis plongée, curieuse d'en savoir un peu plus sur cette jeune femme charismatique qui n'hésitait pas à dire dans ses live que certains devaient la prendre pour une cinglée perchée et qu'elle le comprenait !

Elle raconte comment, alors qu'elle était journaliste beauté, évoluant dans un milieu superficiel où le paraître prime sur tout, courant les lancements de produits dans des lieux magnifiques, toujours entre deux avions, elle se sentait extrêmement mal dans son corps et sa tête jusqu'à sa découverte du kundalini yoga. Il y a eu aussi des rencontres inspirantes qui l'une après l'autre l'ont mise sur la voie d'un mieux-être jusqu'à trouver ce qui lui procure de la joie ainsi qu'un équilibre corporel, mental, alimentaire, l'amenant à changer complètement de vie. Chaque étape qu'elle raconte avec franchise, humour et humilité est suivie d'une interview de la personne qui lui a permis d'avancer...

Un témoignage intéressant sur un grand écart assez édifiant. Bien qu'elle se défende de livrer une méthode, son expérience parlera peut-être à certain.es et leur permettra d'entamer à leur tour un cheminement personnel...
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C'est avec beaucoup de franchise et de sincérité que l'auteure et blogueuse parle de son mal-être, de ses problèmes de poids, d'estime de soi, de sa famille dysfonctionnelle, de sa reconversion professionnelle comme professeur de yoga, du milieu du journalisme de la mode et de la beauté et ses travers, le kundalini yoga dont je n'avais jamais entendu parler. Lily Barbery a mis du temps à se retrouver mais a fini par y arriver. Inspirant. Par contre, les interviews en fin de chapitre ne sont pas captivants.
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J ai adoré ce livre très bien ecrit, fluide, lumineux, sensible.
Lily a été journaliste dans la presse féminine. Ici elle partage complètement sa vie, son insatisfaction et son cheminement vers le mieux être.
chaque chapitre est suivi d'une interview d un spécialiste qui vient compléter son parcours.
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Citations et extraits (20) Voir plus Ajouter une citation
Interview d'Odile Chabrillac :
"Tout ce qui va nous permettre de sortir de la névrose facilite l'identification des signes. Le travail sur soi, qui peut être psychothérapeutique ou psychanalytique, agit comme un nettoyage. En outre, on ne peut pas s'ouvrir à l'immensité des possibles si l'on n'est pas enraciné, si l'on n'a pas trouvé l'espace juste entre le Soi et l'ego. Or, il est nécessaire d'ajuster cet espace, car nous sommes façonnés par notre environnement. Le travail sur soi permet de revenir sur les hypothèses proposées par les parents, l'entourage, le collectif et de changer de perception, comme si on enlevait des lunettes déformantes qu'on a toujours portées. Si on n'interroge pas ces hypothèses, elles deviennent des pensées limitantes et finissent par créer notre réalité". (p. 194)
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Dès que j'avais besoin d'amour, il me suffisait de raconter la séparation de mes parents lorsque j'avais six ans, le départ de mon père au Canada, sa mort prématurée l'année de mes treize ans, les conflits permanents avec ma mère pour obtenir clémence et affection. Si ça ne suffisait pas, je racontais les détails les plus sombres, les scènes d'injustice, la maltraitance, et je parlais ensuite des violences subies par les femmes de ma lignée, ainsi que des fantômes de mes deux grands-pères morts bien avant ma naissance, qui ont hanté mes premières années.
L'énergie de résistance et de lutte que j'ai dû déployer pour surmonter ces épreuves -incomparables avec la tentative de meurtre d'Olivier Roellinger- suscitaient toujours l'admiration et m'excusaient de tout. Contrairement à lui au moment de notre rencontre, je n'avais pas encore compris qu'il ne s'agissait plus de se battre ni de se plaindre, mais d'accepter tout mon passé tel qu'il était, de me l'approprier pleinement et de me sentir chanceuse des transformations qu'il avait inaugurées très tôt en moi. (p. 82)
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L'acceptation de ma honte archaïque fut une étape importante. Cependant, cela ne suffit pas à la faire disparaître totalement. Il allait encore falloir oeuvrer pour déployer l'amour dans les interstices du chagrin. Mais j'étais bien décidée à avancer dans cette direction. Je ne marchais plus, je sautillais. Je courais même, certains jours. En changeant mon regard sur mon corps, mon énergie tout entière s'est transformée. Ce n'était pas une posture narcissique. Je comprenais qu'il s'agissait d'un acte militant. Ma guérison n'était pas circonscrite à ma propre personne. En me soignant, je soignais les femmes de ma lignée, même disparues. En remettant mon corps en liberté, j'affranchissais celles qui m'avaient précédée, comme celles qui me succéderaient. Je pensais à ma fille, à ma mère, à mes grands-mères et à toutes les autres que je n'avais pas connues. J'avais envie de toutes les prendre dans mes bras et de leur crier que nos corps étaient des temples d'une beauté absolue. (p. 317)
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A aucun moment, je n'ai eu peur qu'elle ne meure. J'étais certaine qu'elle allait s'en sortir. Je me fiais à un bon pressentiment ainsi qu'aux pronostics encourageants de ses médecins. En revanche, j'avais honte. Je me sentais rongée de l'intérieur. Des mois que je me plaignais de mon poids, de mes fesses, de mes cuisses trop flasques, de mes genoux trop mous, de mon ventre qui débordait de mon jean...des mois que j'insultais mon corps dans le miroir chaque matin et que je lui injectais le poison de ma haine en m'habillant. Des années que je le comparais, le jugeais, le rabaissais. Jamais je ne lui avais dit merci. Merci de me permettre de marcher, merci de me laisser danser jusqu'à l'aube, merci de nager quand je lui ordonnais, merci de courir quand il fallait attraper un bus, merci de faire l'amour et d'enlacer ceux que j'aimais, merci pour les baisers doux, merci d'avoir bien voulu accueillir un enfant dans sa cavité, merci de l'avoir mis au monde en bonne santé, merci de le porter encore sur mes épaules, merci, merci, merci. J'avais fait preuve d'une ingratitude totale pour ce corps qui n'était pas malade. Je le maltraitais. Je le submergeais de sucre, d'alcool et de gras. Je refusais de l'écouter et il continuait de me servir sans me trahir. Il était temps de l'honorer. (p. 98)
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Quand je me sens en phase avec moi-même, quand mes actions sont alignées sur ma joie, alors je sais qu’il n’y a pas d’autre choix. Je gravite autour de ce principe de joie. Du coup, même quand la vie paraît difficile, les décisions paraissent beaucoup plus faciles à prendre. J’accueille la difficulté telle qu’elle est, car je sais que c’est le seul moyen d’honorer mon talent.
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