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3,54

sur 273 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Beau, qu'est-ce que c'est beau !
C'est un livre à lire dehors, dans le jardin, avec une couverture bien chaude et une tasse de thé au jasmin.
Qu'est-ce que c'est bien écrit.
On est imprégné de ce japon millénaire, le japon des traditions. Celui que l'on perçoit dans chaque photo du mon Fuji, celui qui nous subjugue dans chaque floraison des cerisiers au printemps.
Zen, qu'est-ce que c'est zen !

Pourquoi ais-je mis 3 étoiles alors ?
Parce que ce roman est comme un magnifique tableau de paysage : Il manque cruellement de fond. il manque d'intérêt. On suit la vie de Haru, de la conception de sa fille jusqu'à sa mort. Je n'ai pas réussi à m'accrocher à l'histoire.
Bref, une petite déception.
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Cette histoire prend rapidement un petit air de déjà lu, ou presque, Haru Ueno, bien vivant était pourtant bien mort dans « une rose seule », précédent roman de Muriel Barbery ! Ecrit après, quoique, il peut avoir été écrit avant et publié après, tout est possible ! Néanmoins, je considère la chronologie de publication comme reflétant celle de l'ordre d'écriture et, c'est bien d'une résurrection qu'il s'agit et Rose a fait un bond temporel en arrière d'une quarantaine d'années ! La belle plume est toujours bien présente et on voyage au Japon, de façon agréable avec des personnages ayant plus un goût immodéré pour le saké que pour le thé. Culture ,tradition, jardins, art, rencontre avec des étrangers égayent la narration et Paul, le Belge se voit confier la responsabilité des affaires d'Haru, ainsi que le passage de témoin entre Haru le père et Rose la fille. Belle histoire, toutefois, un peu moins émouvante et riche de la découverte du Japon et des coins secrets de Kyoto avec Rose, mais, la fidèle Sayoko veille au grain et assure aussi la transition.
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Je ne pourrais pas affirmer que ce livre est nul dans la mesure où je le trouve plutôt bien écrit.
Il me laisse cependant perplexe.
Il m'apparaît en effet, surtout dans le premier tiers, comme un salmigondis de poncifs sur le Japon.
Les personnages déambulent parmi les temples et échangent des propos philosophiques et inspirés, mâtinés de contes et légendes un peu abscons.
J'ai parfois eu l'impression de lire une parodie qui n'aurait rien de drôle.
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Chronique vidéo https://www.youtube.com/watch?v=uwlbkLRQmqs

Quand j'étais ado, j'avais participé, avec ma classe au goncourt des lycéens, je crois, ou un autre prix, j'étais pas la mieux renseignée, et l'une de mes amies m'avait dit en parlant d'un des livres qu'il était comme un bonbon acidulé sur la langue. J'avais trouvé cette image vraiment jolie et je me disais, ouah, un joli livre qui parle du beau, c'est quand même chouette, c'est vrai, chaque page, chaque phrase contient des délices, chaque chose est si joliment dite qu'on passe d'émerveillement en émerveillement. Et donc le Barbery me donne cette impression, celle d'un bonbon acidulé sur la langue, et c'est là que je vois que j'ai évolué en quatorze ou quinze ans. Parce que finalement, j'aime bien aussi quand y a du laid, de la puanteur, et que juste la Beauté, c'est bien pour décorer, pour faire joli, et c'est l'impression que je ressens en lisant ce livre, ça me nettoie un peu l'âme, mais moi, mon âme, je veux qu'on la secoue.

De quoi parle Une heure de ferveur ? On y suit Haru, un négociant en art, qui rencontre une femme, Maud, ils ont une histoire de quelques jours, puis elle disparait. Il apprend qu'elle attend leur enfant, mais elle lui défend de se manifester, sans quoi elle se tuerait. le temps passe, et la rencontre tant souhaitée semble ne jamais arriver. Ou trop tard. Ou pas comme il faut.
Ce que j'en pense, c'est déjà qu'on ne fait rien de cette histoire. Quand je le résume, je me dis, oh, y en a des enjeux, j'ai envie de savoir, pourquoi elle fait ça, comment elle s'y prend, ce qui va advenir, et si c'est ce qui vous intéresse, passez votre chemin, car bien que le fantôme de Rose (c'est le nom de la petite) plane sur Haru, c'est le thème comme non-thème : ou plutôt, l'absence en tant qu'absence, et donc, pas toujours un sujet du livre, sujet assez vite évacué, qui surprend Haru que quand il a un verre de saké dans le nez. D'ailleurs, je me dis même là, que ça aussi aurait pu être intéressant, de faire de l'absence comme thème principal qu'une sorte de leitmotiv qui revient, mais qui n'est pas vraiment le sujet du livre, une sorte de tournage autour du pot, oui, de ne pas écrire ce qui est attendu. le problème, c'est que les personnages ne sont que des esquisses, qu'on pourrait parler d'une belle estampe, il manque de la chair, de la dimension.
La plume est délicate, peut-être trop, je veux dire que j'ai l'impression qu'on est pleinement dans l'exotisme à la japonaise, une sorte de raffinement qu'on retrouve autant dans le choix des mots que dans les choses décrites, les lanternes, le saké, les bains — et ces petites locutions qui miment la simplicité d'haikus : « Tu es aveugle parce que tu regardes », ou le maniérisme de certaines comparaisons « On sert le saké, on rit avec légèreté, le temps ressemble à une palme caressée par la brise ». C'est beau, je me dis, c'est beau, mais y a quelque chose qui cloche, comme devant une carte postale ou un décor en carton-pâte.
Ce que je ne lis pas assez dans les critiques négatives, c'est l'ennui que provoque ce livre, c'est si joliment écrit et pourtant, qu'est-ce que on se fait chier. J'ai cette impression encore d'être en terre hostile, ce qui me fait me dire que si j'étais sensible à la plume de Muriel Barbery, je passerais sans doute un très bon moment. Mais il y a quand même des défauts objectifs — les paysages de carte postale, comme on a dit plus tôt, les personnages désincarnés (les européennes par exemple, sont toutes interchangeable, une sorte de porte vers un Occident mystérieux, comme un miroir inversé que doit peut-être éprouver l'autrice envers le Japon), la culture nippone aussi, que je trouve trop stéréotypée — on se trouve dans une époque hors d'âge, immémoriale, qui pourrait aussi bien être un Japon médiéval avec les contes, que du début du vingtième (et qui se situe pourtant des années 80 à notre époque). Les détails fourmillent, mais tournent en rond — saké, sources chaudes, kimono, temple, saké, sources chaudes, kimono, temple. Et je me dis quel gâchis d'avoir une écriture si délicate et d'en faire un récit exsangue, vide, une belle nature morte à mettre sur un guéridon — et encore une fois, le doute, c'est peut-être juste moi qui n'y suis pas sensible.
La structure est classique — on va suivre la vie d'un homme de la naissance de sa fille à sa vieillesse — avec des passages plus ou moins ralentis : le temps s'accélère vers la fin, et l'accumulation de décès n'est pas très compréhensible. Alors certes, elle reproduit bien le réel, à partir d'un certain âge, les rangs des amis et des connaissances se dépeuple, mais au niveau de l'émotion, on ne ressent rien — et j'ai même envie d'ajouter qu'on se souvenait même pas de quel personnage il s'agissait. C'est vraiment un récit mort, qui n'existe que par sa beauté, qu'on ne peut nier, qui a sans doute une symbolique aussi, avec ce récit enchâssé sur le renard et la dame, récit qui revient comme la seule chose immuable dans un monde en mouvement (et autre chose qu'on peut reprocher, un monde pas tant en mouvement que cela, les années 80 sont une période de grandes mutations au Japon, fait qu'on ne ressent jamais dans le bouquin). Un livre qu'on doit donc plutôt prendre pour sa portée allégorique, allégorie de la perte me semble-t-il, avec cet homme qui est de plus en plus seul. Peut-être aussi qu'il y a une symbolique avec cette enfant qui grandit loin de lui :
« Tu as toujours rêvé d'un ailleurs sans jamais y aller, tu as voulu des étrangères, tu as vu en l'art un autre lieu où tu puisses panser tes plaies secrètes. Ta solitude te pousse à fuir mais tes blessures te maintiennent au sol. Pourtant, je sens en toi un point de rédemption mais je ne sais pas voir lequel »
Et nous non plus.
Je dois préciser que c'est le seul pour l'instant que j'ai voulu abandonner en cours de lecture, d'où ma note qui peut paraitre sévère — il a des qualités littéraires, on ne peut dire le contraire, mais je trouve que Muriel Barbery se regarde un peu trop écrire, que le lecteur est laissé sur le carreau. Cela étant dit, je comprendrais qu'il vous plaise, c'est pas un mauvais livre en soi, plutôt un livre qui ne m'était pas vraiment destiné.



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Poétique à souhait, d'une écriture lente et profonde très japonnaise, mais d'une culture, d'un état d'esprit, si loins des nôtres. J'avais beaucoup aimé "L'Élégance du hérisson" du même auteur , je n'ai pas retrouvé la même saveur dans "Une heure de ferveur".
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Un roman d'une grande finesse au niveau de l'écriture et du récit.
L'histoire se déroule pas à pas dans les méandres de la vie d'un homme.
Ce livre dégage plusieurs sentiments comme de la joie mêlé à de la tristesse.
Je pense qu'il manque juste un zeste de "boost" dans celui-ci pour en faire un roman parfait.
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A vrai dire il y a de bonnes choses dans ce livre, éloge de la lenteur, du temps qui passe, réflexions sur la forme et l'esprit. Tout cela est intéressant. Mais je n'ai pas compris ce que l'auteur a fait dire à son personnage principal, Haru sur l'absence, sur Rose. N'a-t-elle pas été pour lui autre chose qu'une pensée ? N'y a -t-il pas une volonté de la laisser hors de sa vie, de la maintenir à l'état de fantasme. Autant l'histoire qui suit dans le roman qui précède paraissait limpide autant celle-ci me paraît insaisissable, un peu comme Rose.
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Dommage. J'avais beaucoup aimé le précédent roman et donc je pensais retrouver mes sensations mais non, l'auteure s'est accrochée à ce précédent roman pour faire un nouveau volet. Je suis allée au bout croyant désespérément que cela allait démarrer à un moment donné. Néanmoins, l'écriture est belle et cela permet de découvrir certaines habitudes japonaise. Bref décevant.
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Après Une Rose publié il y a un ou deux, Muriel Barbery nous propose Une Heure de ferveur qui raconte l'histoire du père de Rose, ce japonais qu'elle n'a jamais connu.

Une Rose ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable et je pense qu'il en sera de même.
C'est une histoire de vie dans sa forme la plus réaliste, donc assez plate et s'il y a de beaux passages j'ai clairement trouvé le temps long malgré la brièveté du roman. de plus, j'ai eu l'impression dans la seconde moitié d'une succession de morts et enterrements à n'en plus finir sans pratiquement rien pour ramener un peu de légèreté...
Dommage, ce roman n'a pas réussi à me convaincre...
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J'ai aimé le style de Muriel Barbery, l'écriture est soignée, chaque mots choisis avec soin. Mais... mais je me suis ennuyé du début à la fin.
Je n'ai pas éprouvé une seule minute de ferveur dans ce roman.
C'est une histoire d'attente, l'attente d'une rencontre entre un père et sa fille. On y rencontre le japn, le saké et les jardins.. Et tout est description.
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