Crains le pire

Tim Blake connaît, à l'heure où je vous parle, moult turpitudes d'une violence inouïe.
Perdre sa fille chérie, vous imaginez ?
Sa p'tite Sydney de 17 printemps ne répond plus sur les écrans radar.
Tim, en père énamouré, se jure de la retrouver - encore heureux - dût-il faire une croix sur mo-mo-motus ainsi que le très largement con-tournable rendez-vous vespéral hautement tuturel que représente Hanouna et sa cohorte de têtes pensantes.
La quête de vérité est à ce prix, Timmy.

Je découvre Barclay, pas Eddie, Lindwood, peux pas dire qu'il m'ait mis des étoiles plein les yeux.
Un thème maintes fois rebattu et une lecture parfois poussive ont fait de ce Crains le Pire un honnête divertissement, bien loin des deux pouces en l'air sur seven nation army fébrilement attendu.
Et en même temps, il commence à me courir ce pom, pom-pom-pom-pom-pom, pom cuisiné à toutes les sauces événementielles.

Ce voyage du père s'avérera long, chaotique et sanglant, sans jamais titiller mon endorphinomètre qu'avait dû poser un jour de RTT.
Un déroulé basique, un final étonnamment peu séduisant.
Si la plume de Barclay amadoue sans Mariam, elle est bien loin d'être hypnotique et de suffire à sauver de la flotte un récit qui finit par la prendre à force de répétitivité narrative et de fausses pistes anticipées à des miles nautiques à la ronde.

Méritoire moment...

Peut-on prétendre connaître vraiment ses adolescents ? à moins de les boucler d'autorité à la maison... et encore ! C'est l'amer constat de Tim Blake, vendeur de voitures et père divorcé, dont la fille de 17 ans vient de disparaître alors qu'elle était hébergée chez lui. Les inévitables questions dans un tel cas : fugue ? enlèvement ? vivant(e) ? mort(e) ? séquestré(e) et en souffrance ?

Effondré, Blake va se démener pour retracer les derniers jours où sa fille a été vue, les derniers mois de sa vie. Avec le soutien de son ex-femme (mère de la disparue), il va mener une enquête tumultueuse qui le conduira de surprise en surprise... et nous avec.

Un excellent page-turner, (presque) sans excès d'action, d'hémoglobine, ni de violence, mais très efficace et absolument scotchant. Un rythme soutenu, un stress et un suspense croissants, des pistes qui se multiplient, se croisent, promènent le lecteur, tout en restant simples à suivre et relativement crédibles. Et des fins de chapitres qui poussent à lire jusqu'au bout de la nuit... Juste un bémol sur les soixante dernières pages "cow-boy" (qui m'ont fait passer de **** à *** seulement)..

J'ai peur de vous rebuter en évoquant une ressemblance avec certains ouvrages de Harlan Coben, mais il s'agit des meilleurs, de ceux de ses débuts.

C'est ma deuxième lecture de Linwood Barclay et je peux déjà le dire, pas ma meilleure.
L'histoire est certes plein de rythme et de rebondissements, mais j'ai envie de dire presque trop.
Une bonne partie de l'intrigue se déroule dans des concessions autos, et, j'avoue que cela n'as pas contribué à augmenter mon intérêt.
Cela reste quand même un bon livre pour l'été ou un voyage.

Après une dispute avec son père, Sydney disparaît. Avec le point de vue de Tim, le père en question, nous nous lançons dans une véritable course poursuite à la recherche de la vérité. Élever une adolescente n'est pas chose facile et encore moins quand les parents sont divorcés. Tim et Suzanne vont vite comprendre que leur fille n'est pas comme ils l'espéraient. En effet, elle semble liée à beaucoup de trafics : drogues et peut être un meurtre. Nous nous interrogeons: que lui est-il arrivé? S'est elle enfuie pour échapper à quelqu'un?

Crains le pire reprend les thèmes courants des thrillers. Nous retrouvons une enquête, des meurtres, des secrets, pleins d'éléments qui semblent accuser le personnage principal… Un bon mélange pour faire passer un bon moment aux lecteurs. Certains chapitres sont très dynamiques et ne peuvent faire arrêter le lecteur à la fin. Ils se terminent sur une action ou une révélation qui pousse à poursuivre sa lecture peu importe l'heure qu'il est. Cependant, à l'opposé, certains chapitres sont lents, tournent en longueur et n'apportent pour ainsi dire pas grand chose. Il est dommage que cela ralentisse le rythme et il aurait été plus intéressant d'avoir le souffle coupé tout au long du roman.

Bien que le style de l'auteur soit simple, fluide et bien écrit, bien que l'intrigue soit bonne, la chute finale ne surprend guère et laisse un petit goût de déception. J'aurais préféré une fin plus surprenante, prendre une « bonne claque ». Cet auteur semble pourtant maîtriser ce genre et je pense que ce livre n'est pas le meilleur qu'il ait écrit. Cela dit c'est une bonne découverte. L'intrigue tient la route. Il est simplement dommage que la fin laisse à désirer selon moi.

Enfin un auteur qui aime ses personnages!
Second livre que je lis de l'auteur se n'est pas mon préféré...
La fin m'a un peu laissée sur ma faim mais lecture agréable et facile.

Un bon suspense... qui ne démarre réellement que vers la moitié du livre.
Au début, avec la mise en place de l'histoire, c'est surtout du saupoudrage d'indices... mais ensuite, on a droit à un bon nombre de rebondissements qui empêchent de reposer le livre.
Je me serai bien passée de la scène "filmique" du carambolage à la concession et il manque quelques pages... une ou deux, pas plus... la fin étant un peu trop abrupte.
Si je devais recommander un des deux bouquins lus de Linwood Barclay, entre "Crains le pire" et "Cette nuit-là", je conseillerai plutôt ce dernier, le suspense étant présent dès les premières pages.

Le roman est assez intéressant. L'histoire est peut-être un peu irréaliste pour que cela arrive à tout le monde mais cela ne dérange pas beaucoup.
Linwood Barclay nous fait partager, à travers ce roman, le quotidien ordinaire qui a été bouleversé en l'espace d'une soirée pourtant banale.
J'ai beaucoup aimé les idées, les retournements de situations. Ce qui m'a par contre un peu dérangé, et que l'on retrouve dans la plupart des romans de l'auteur c'est que le style est plat.
L'auteur écrit son histoire sur le même ton que ce soit des moments de bonheur, de routine, de suspense ou de frayeur…

Linwood Barclay utilise un point de vue interne, c'est un point de vue unique, sans changement. J'aurais aimé avoir d'autres points de vue pour donner un peu plus de vie à ce roman.
L'auteur ne joue pas non plus avec les émotions de ses personnages. Finalement en lisant le roman on se demande même si pour eux tout n'est pas normal, alors que ce n'est pas du tout le cas. Ce qu'il se passe dans l'histoire n'arrive pas à tout le monde !

Les descriptions sont plutôt bien faites dans l'ensemble, même si j'en aurais apprécié plus concernant les sentiments et le physique des personnages.
Ce qui est un petit peu dommage, et qui manque selon moi, ce sont les indices de temps. Cela aurait pu être intéressant de donner les jours pour créer vraiment une absence et faire peser le poids des jours aux lecteurs, là il n'y a presque aucune indication…

Certaines révélations, tout au long du roman sont assez originales. Pourtant elles ne sont pas assez approfondies et ne couvrent que quelques pages ou lignes Linwood Barclay aurait pu apporter plus de précisions et de sérieux à certaines situations.
La fin est intéressante, j'aurais par contre bien voulu savoir ce que les personnages étaient devenus à la fin de toute cette histoire. C'est un peu dommage et frustrant d'avoir arrêté le roman à ce moment-là.

Lien : http://fais-moi-peur.blogspo..

Sydney, 17 ans, a un petit boulot d'été dans un hôtel de la région. Après une dispute anodine avec son père, comme peuvent en avoir parents et ados, elle part travailler. Mais le soir, elle ne rentre pas. Ni les autres soirs, d'ailleurs.
En fait, elle n'a jamais travaillé dans cet hôtel.
La police pense à une fugue ce que le papa conteste.

La couverture du livre est attirante, le titre aussi. En voilà une bonne idée : comment ne pas se mettre dans la peau de ce papa qui part à la recherche de sa fille ? Je comprends facilement ce par quoi passe ce père qui se démène, se culpabilise, voit sa vie devenir un vrai cauchemar. Il craint que sa fille n'ait pas eu assez confiance en lui, pire, qu'elle ait pu se laisser entraîner dans quelque chose qui l'ait écrasée.

A la lecture, j'étais impatiente parce que l'histoire démarre vraiment tard. L'enquête du papa part un peu dans tous les sens, il lui arrive des tas de choses en même temps. C'est terriblement brouillon, on part de sa situation, son travail, son ex-femme, son divorce, le fils du nouveau mari, la copine, et cela tourne dans tous les sens sans qu'on ressente tout de suite que tous ces détails apportent quelque chose à l'enquête. Comme une fourchette que l'on tourne dans les spaghetti et qui ramène une énorme becquée à se mettre en bouche, vous voyez ?
On dirait que l'auteur invente des tas de trucs en même temps en écrivant tout ce qui lui passe par la tête. Malgré tout, ce roman se lit facilement.
La fin est trop brutale, pas complètement aboutie et laisse un goût d'inachevé.
« Crains le pire » n'est donc pas le roman que je préfère de Linwood Barclay.

Une petite longueur au milieu, la fin me semble peu crédible, mais la narration de l'auteur est toujours aussi bien et prenante.
J'aime bien le personnage principale qui dans les 3 thrillers que j'ai lu de l'auteur, est toujours un père de famille intelligent et attachant.

J'ai largement préféré le premier que j'ai lu qui était "Contre toute attente" et pas trop aimé "Cette nuit là".

Ce policier est prenant, la recherche de Syd est accrocheur, il y a de l'action, et on ne voit rien venir.
Nous suivons un père qui cherche sa fille et qui est prêt à tout pour y parvenir ; malgré que je comprenne la démarche du père, il se met dans des situations qui parfois m'ont agacé, il a le don de se fourrer dans les ennuis, lui aussi : tel père, rel fille.
Il y a peu de révélations durant la lecture, ce ne sont qu'aux dernieres pages que tout s'explique : cela m'a demotivé, par moment ; j'ai d'ailleurs mis 3 semaines pour le finir, moi qui lit un poliicer en trois jours.
C'est, ce que je nomme, un policier tranquille, malgré quelques scènes d'actions digne d'hollywood.