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EAN : 9782070432608
192 pages
Gallimard (24/06/1977)
3.67/5   3 notes
Résumé :
- Dans les toilettes... y a un client qui ne va pas bien du tout... et même Il est mort... je crois.
- Vous croyez ?
- Oui... il tire la langue.
Le flic me tira la langue : - Je suis mort, moi ? fit-11. sarcastique.
- Ecoutez lui dis-je, vous, vous avez peut-être vos raisons, mais. lui.Il avait aucune raison de le taire... On ne se connaissait pas...
Désabusé, le flic me suivit.


Source : Gallimard
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Critiques, Analyses et Avis (1) Ajouter une critique
Comme tous les derniers jeudi du mois, Jeremie Fenwick, écrivain de contes pour enfants, a rendez-vous avec tante Flo au restaurant végétarien le Gir-Za. Ce n'est pas le menu végé qui l'inspire mais le chèque que lui remet sa riche tante adorée. En attendant sa tata, il décide de s'envoyer une petite flasque d'alcool derrière la cravate. le lieu n'y étant pas propice, il préfère sortir dans la cour pour boire le coup . Surprise, il n'est pas seul, un cadavre est sagement assis sur la lunette du cabinet du WC. .Affolé il court avertir un agent de police qu'il lui répond du tac au tac : "Et vous croyez que c'est dans la cour d'un végétarien qu'on trouve de la viande froide ?"...Il fallait s'en douter, le moribond s'était fait la malle.
De retour au restaurant ,Jéremie retrouve tante Flo et fait la rencontre de Dinah Oliver, une charmante bibliothécaire qui va l'entraîner à la recherche de sa soeur jumelle...les ennuis et les quiproquos ne font que commencer pour nos deux tourtereaux qui sont décidément à croquer !
Cette unique série noire de Georges Bardawil est le résultat d'un pari (alcoolisé ou pas) réussi entre amis. le scénario est désopilant, l'humour noir fait mouche à toutes les pages, les cadavres s'accumulent, les personnages y sont farfelus,s'encanaillent au cacatoès d'or ou partagent la table d'une secte de cannibales...Vous l'avez deviné, j'ai adoré la recette de son scénario ! Roman Polanski ne s'y est pas trompé, il l'a adapté au cinéma (avant le bal des vampires). Jean Léon en a fait la réalisation en 1964. Les acteurs, Guy Bedos et Sophie Daumier , Edwidge feuillère y sont aussi à croquer ! le film est marrant comme le roman. Pour les curieux, à voir sur Youtube sous le titre anglais : A Taste For Women (1964)
https://www.youtube.com/watch?v=uwf_fIWvCCo
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Citations et extraits (12) Voir plus Ajouter une citation
Le menu qui guérit :

Soupe de Miso
Nukubé de Choux fleurs
Crème de maïs
Boulgour de lentilles
Beignets de sarrasin
Escalope de blé
Infusion de thym

"MACHEZ CINQUANTE FOIS CHAQUE BOUCHEE"

Je jouais distraitement avec le menu du Gir-Za, ce restaurant végétarien de la soixante-seizième Rue, où, comme tous les derniers jeudis du mois, j'attendais ma tante, et les cent dollars qu'elle me distribuait avec la régularité prodigue d'une machine à sous détraquée de Las Vegas.
Les yeux fermés, je fis alors un brin de calcul mental pour compter les kilos de steak qu'on pourrait se payer chez Luigi.
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- Quelles sont vos spécialités, mon garçon ?
- Mes spécialités ?
- Disons celles de la maison !
- Ah ! Eh bien, le "Moscow Mule", dit-il.
- Alors, deux doubles Moscow Mule.
Il nous les apporta.
Ce fut mon dernier souvenir de la soirée.
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La Loi Unique dont je vous parlais à l’instant, reprit-il, nous enseigne que végétarisme ou carnivorisme ne signifient pas grand-chose en eux-mêmes. L’important est que l’homme trouve les aliments conformes à son milieu. Il y a, si vous voulez bien me suivre, deux principes fondamentaux que nous appellerons : yin et yang – la chose et son contraire – la contraction et la dilatation – la pesanteur et la force d’ascension – le froid et le chaud.
 L’hiver est un élément yin, et, pour se nourrir, l’homme devra donc se plier à la loi des contraires et se nourrir, pour atteindre l’équilibre, d’éléments yang, des éléments qui portent en eux-mêmes la chaleur. Les mêmes éléments seraient évidemment néfastes ou, en tout cas, superflus, en période yang, l’été autrement dit.
 C’est ainsi que je pense personnellement que carnivorisme et végétarisme ne signifient pas grand-chose.
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L’instant d’après, elle était dans mes bras. Elle y sanglota de joie. Et moi, tandis que j’embrassais ses joues humides, je ne pouvais m’empêcher de me demander s’il est possible de se marier sans savoir quelle est réellement la femme que l’on épouse, s’il est possible de vivre éternellement en compagnie d’un doute, si j’allais longtemps me poser la question : Priska, mon Ange, ou Dinah, mon Démon ?
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La sympathie entre deux êtres qui est, si vous voulez bien l’admettre, une force d’attraction au même titre que l’aimantation, est fonction de la différence entre leur charge d’activités opposées Autrement dit, votre métier, votre activité réelle s’opposent à la mienne et pourtant m’attirent. C’est la contradiction qui gît en nous et qui est cause de tant de drames.
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Video de Georges Bardawil (1) Voir plusAjouter une vidéo
Vidéo de Georges Bardawil
Confidences à un inconnu (1996), un film de Georges Bardawil avec Sandrine Bonnaire et William Hurt. Bande annonce.
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