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Critique de sl972
J'ai découvert Oliver Barde-Caduçon avec ses romans policiers et la série du commissaire aux morts étranges. Dans Les Adieux à l'Empire, le style est différent mais on sent quand même la patte de l'auteur dans ce premier roman.
Notre histoire commence et finit par une bataille sanglante. La première, la bataille d'Eylau, permettra à notre quatuor de se rencontrer ; la seconde, la bataille de Waterloo, mettra un terme aux ambitions et à l'Empire de Napoléon Bonaparte.
Cette fresque historique a quatre personnages principaux. le premier, Des Ronans, est aussi le narrateur principal. Ce fantassin érudit, aux conceptions étonnantes dans cette époque, détonne dans l'armée napoléonienne. Beau Geste et Della Rocca sont deux hussards, des cavaliers ; le premier a un esprit chevaleresque et privilégie l'honneur, le second est l'archétype de l'Italien séducteur accumulant les conquêtes féminines. Une femme complète ce singulier quatuor, Daphné, aide des chirurgiens militaires, femme indépendante et avide de liberté.
Au fil des années, les liens qui unissent ces quatre personnages ne se relâcheront pas, malgré leurs opinions divergentes et les nombreuses campagnes militaires de l'Empereur. A travers les yeux de Des Ronans, c'est une époque que nous voyons s'achever dans les armes et le sang.
Ce pavé – et ce n'est pas peu dire – est une véritable plongée dans un Empire qui arrive à son terme et refuse de l'admettre. La guerre est omniprésente et sa compagne la mort n'est jamais loin. La description d'Eylau est sanglante, la campagne d'Espagne violente et la retraite de Russie désespérante. Ce roman est rempli de nostalgie et de mélancolie du début à la fin ; mais on y trouve aussi de l'amitié, de l'amour et de l'espoir au milieu de toute cette violence. de quoi en faire un roman magnifique, difficile à lâcher une fois qu'on l'a commencé.
Notre histoire commence et finit par une bataille sanglante. La première, la bataille d'Eylau, permettra à notre quatuor de se rencontrer ; la seconde, la bataille de Waterloo, mettra un terme aux ambitions et à l'Empire de Napoléon Bonaparte.
Cette fresque historique a quatre personnages principaux. le premier, Des Ronans, est aussi le narrateur principal. Ce fantassin érudit, aux conceptions étonnantes dans cette époque, détonne dans l'armée napoléonienne. Beau Geste et Della Rocca sont deux hussards, des cavaliers ; le premier a un esprit chevaleresque et privilégie l'honneur, le second est l'archétype de l'Italien séducteur accumulant les conquêtes féminines. Une femme complète ce singulier quatuor, Daphné, aide des chirurgiens militaires, femme indépendante et avide de liberté.
Au fil des années, les liens qui unissent ces quatre personnages ne se relâcheront pas, malgré leurs opinions divergentes et les nombreuses campagnes militaires de l'Empereur. A travers les yeux de Des Ronans, c'est une époque que nous voyons s'achever dans les armes et le sang.
Ce pavé – et ce n'est pas peu dire – est une véritable plongée dans un Empire qui arrive à son terme et refuse de l'admettre. La guerre est omniprésente et sa compagne la mort n'est jamais loin. La description d'Eylau est sanglante, la campagne d'Espagne violente et la retraite de Russie désespérante. Ce roman est rempli de nostalgie et de mélancolie du début à la fin ; mais on y trouve aussi de l'amitié, de l'amour et de l'espoir au milieu de toute cette violence. de quoi en faire un roman magnifique, difficile à lâcher une fois qu'on l'a commencé.
