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EAN : 9782955214435
434 pages
2M (09/05/2017)
4.28/5   16 notes
Résumé :
Des phénomènes inexpliqués, dont l’intensité va augmenter de façon dramatique, vont plonger Adèle, une scénariste de trente-cinq ans, dans la peur et la confusion.
En cherchant à comprendre et à déjouer ces événements terrifiants, elle va devenir un personnage sombre et inquiétant dont elle n’aurait jamais soupçonné l’existence.
Tu n’iras pas danser est un roman d’aventure, un thriller psychologique qui va vous faire reconsidérer votre environnement, ... >Voir plus
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Critiques, Analyses et Avis (10) Voir plus Ajouter une critique
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Un autre grand classique du genre, qui mélange paranormal, thriller psychologique et aventure haletante.
C'est vraiment un écrivain à suivre car son style et la façon de construire ses intrigues reste pour moi très inhabituel.
Je suis franchement lassé des thrillers tous construit de la même façon, bourrés de clichés avec des fins prévisibles aux déroulement quasi identique.
Là, on est pris dans son roman dans un espece de tourbillon mystique, qui fait réfléchir sur ses actions, sur le bien et le mal et m'a accroché jusqu'a la fin de ces passionnantes 440 pages.
Ne ratez pas ce très étrange voyage!
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On monte en puissance après le Designer.
Le paranormal ici reste à un niveau crédible pour ensuite introduire la partie psychologique de ce très bon thriller construit comme un roman d'aventure.
L'évolution du personnage d'Adèle est très bien orchestré et l'intrigue solide avec de surprenants rebondissements.
C'est aussi une allégorie du bien et du mal, et de nos vraies natures souvent frustrées et contrariées.
A découvrir!
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J'ai été surprise par la qualité du style de ce roman. Les thrillers souvent ne se soucient pas trop d'avoir une belle écriture.
J'adore Adèle, le personnage principal, mais je suis surtout tombée amoureuse de Vlad, son étrange et magnifique voisin qui n'est pas tout à fait celui que l'on croit.
L'intrigue est prenante et je suis restée accro et accrochée jusqu'à la fin.
J'en redemande même et espère une suite. Ferait une excellente série.
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Le livre offre un environnement envoûtant.
L'auteure maitrise très bien son roman. Une fois qu'on y entre, on ne peu plus le lâcher. Il est à la fois plein de suspens et parsemé d'humour. Il est écrit à la façon d'un film ou d'une série, ce qui le rend vivant et prenant.
C'est un livre où l'on ne veut pas perdre une miette. Paranormal, psychologie et mystère se cotoient avec harmonie. Un vrai régal !
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Mon livre de chevet! Celui que j'offre systématiquement.
Superbe roman d'aventure, mêlant paranormal, thriller psychologique et roman policier. Vlad, le second héros de cette aventure, est mon héros préféré. Il va aider Adèle à comprendre ce qui lui arrive réellement. L'intrigue est géniale, pleine de rebondissements, c'est parfois drôle, mais surtout très prenant. Je l'ai lu deux fois, il y a plein d'indices et anecdotes cachées qu'on découvre lors d'une 2eme lecture. Bientôt une adaptation en tv serie j'espère.
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Citations et extraits (2) Ajouter une citation
Un épais brouillard nocturne réduisait la visibilité à une dizaine de mètres. Une telle aberration climatique ne se produisait jamais dans les rues de la capitale, sauf une brume d’altitude qui parfois décapitait la Dame de fer en étouffant la puissance de son phare marin.
Adèle et Vlad habitaient à quinze minutes à pied de la gare du Nord.
Ils ne dirent pas un mot pendant le trajet, cons-cients l’un et l’autre du caractère anormal de l’environnement.
Les bruits habituels d’une ville effervescente s’étaient atténués.
Tout Paris résonnait depuis un sous-sol mal isolé.
Le viaduc métallique permettant le franchissement des voies ferrées de la gare de l’Est poussa Vlad à s’accrocher au bras d’Adèle. Son architecture en forme de piège à loups semblait refermer sur eux son imposante mâchoire en acier. Ils eurent l’impression de traverser une passerelle hostile et sans fin sous la-quelle de sombres lombrics aux têtes embrasées ram-paient pour sortir de l’excavation où ils grouillaient.
Quand enfin le profil de la gare du Nord se précisa, ils laissèrent échapper un soupir de soulagement.
Hélas, leur répit fut de courte durée. L’intérieur, guère plus avenant, ne présageait rien de bon.
À 20 heures, des milliers de passagers étaient sup-posés transiter. Pourtant, seules une vingtaine d’ombres, troubles et sans âme, se mouvaient au loin sans qu’aucune ne les croise ni ne les approche ja-mais.
Le panneau des départs affichait leur train à 20 h 08, voie 6.
Une nuée silencieuse de corbeaux encrés aux con-tours délités tournoyaient sous la verrière de la grande halle.
Sur le quai de la voie 6, un train de banlieue en inox attendait les voyageurs. Ils virent des passagers monter, mais à chaque fois qu’ils passaient devant un wagon, ce dernier apparaissait vide et désolé.
Adèle regarda Vlad qui était aussi blanc que son billet.
– Les petits gris ont été supprimés il y a longtemps, non ?
– Hein ? Quoi ?
– Ces vieux trains de banlieue.
– Ah, oui, répondit Vlad en écarquillant les yeux en direction de la brume qui commençait à s’infiltrer sous la halle.
Adèle entra au centre de la rame dans une re-morque inoccupée en tirant par le bras son ami qui résistait à la suivre.
Si Vlad a peur maintenant, c’est mal barré pour la suite ! pensa Adèle en regardant par-dessus son épaule.
Les sièges en skaï orange brillaient sous un éclai-rage jaunâtre et tamisé. Ils s’installèrent l’un en face de l’autre sur une banquette dont l’état neuf accentuait l’étrangeté de la situation.
Les portes se fermèrent.
Le train démarra en silence et sans à-coups, comme s’il était propulsé par une énergie futuriste.
Vlad ouvrit son sac à dos en tremblant afin de véri-fier qu’il n’avait rien oublié : des jumelles, deux lampes torche, une corde à grappin, un kit d’ouverture de portes, un pied-de-biche court et une bouteille d’eau. Il ouvrit sa parka pour s’assurer de la présence de son poignard glissé dans un fourreau en cuir fixé à sa ceinture.
Adèle sortit de son sac à bandoulière une flasque métallique qu’elle avait remplie de vodka. Elle but une gorgée pour se donner du courage, puis la tendit à Vlad qui déclina l’offre.
– Je ne peux rien avaler.
Dehors et derrière chaque fenêtre du wagon, l’éclairage intérieur se reflétait sur la brume qui défi-lait à grande vitesse. Rien d’autre n’était visible.
– Nom d’un sortilège, où ce train damné va-t-il nous emmener ?
– Au mieux à Laffère-sur-Sombre, au pire, dans les geôles de l’enfer, répondit Adèle en reprenant de la vodka.
– Comment un tel cauchemar est-il possible ?
– C’est bien ce que je suis déterminée à savoir.
Le brouillard se dissipa.
Une nuit noire, sans relief ni étoile, profonde mais sans perspectives, prit place.
La montre de Vlad indiquait 22 h 57. Il la pencha vers Adèle qui lui dit en cherchant un repère à l’extérieur :
– Félicitations ! Tu viens de vivre ta première dis-torsion temporelle.
Le petit gris se mit à ralentir de façon surnaturelle, sans modifier sa vitesse. Il s’arrêta dans un mouve-ment imperceptible.
Les portes s’ouvrirent sur le quai désert d’une mi-nuscule gare isolée. Un panneau en bois blanc vieilli par le temps indiquait en lettres gothiques vert foncé : Laffère-sur-Sombre.
Le train fumait alors qu’il n’était pas à vapeur, comme si quelques brumes obstinées de la capitale s’y étaient accrochées.
Ils traversèrent un hall plongé dans une obscurité de veille dont la décoration désuète appartenait à une autre époque. Une vieille affiche jaunie par le temps vantait une vitesse de 200 km/h atteinte par le Capi-tole.
À l’extérieur, une route s’enfonçait en ligne droite au milieu d’une zone industrielle désaffectée. Les rares lampadaires qui l’éclairaient dessinaient les con-tours de hangars désaffectés et de cuves affaissées.
...
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Un épais brouillard nocturne réduisait la visibilité à une dizaine de mètres. Une telle aberration climatique ne se produisait jamais dans les rues de la capitale, sauf une brume d’altitude qui parfois décapitait la Dame de fer en étouffant la puissance de son phare marin.
Adèle et Vlad habitaient à quinze minutes à pied de la gare du Nord.
Ils ne dirent pas un mot pendant le trajet, conscients l’un et l’autre du caractère anormal de l’environnement.
Les bruits habituels d’une ville effervescente s’étaient atténués.
Tout Paris résonnait depuis un sous-sol mal isolé.
La traversée du viaduc métallique permettant le franchissement des voies ferrées de la gare de l’Est poussa Vlad à s’accrocher au bras d’Adèle. Son architecture en forme de piège à loup semblait refermer sur eux son imposante mâchoire en acier. Ils eurent l’impression de traverser une passerelle hostile et sans fin sous laquelle de sombres lombrics aux têtes embrasées rampaient pour sortir de l’excavation où ils grouillaient.
Quand enfin le profil de la gare du Nord se précisa, ils laissèrent échapper un soupir de soulagement.
Hélas, leur répit fut de courte durée. L’intérieur, guère plus avenant, ne présageait rien de bon.
À 20 heures, des milliers de passagers étaient supposés transiter. Pourtant, seules une vingtaine d’ombres, troubles et sans âme, se mouvaient au loin sans qu’aucune ne les croise ni ne les approche jamais.
Le panneau des départs affichait leur train à 20 h 08, voie 6.
Une nuée silencieuse de corbeaux encrés aux contours délités tournoyaient sous la verrière de la grande halle.
Sur le quai de la voie 6, un train de banlieue en inox attendait les voyageurs. Ils virent des passagers monter, mais à chaque fois qu’ils passaient devant un wagon, ce dernier apparaissait vide et désolé...
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