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4,26

sur 2143 notes

Critiques filtrées sur 3 étoiles  
Un premier roman très ambitieux. Les déracinés est une vaste fresque romanesque, déployée sur une toile de fond s'étendant d'Europe en Amérique, dans un temps historique particulièrement tourmenté. Sur six cents pages, l'auteure, Catherine Bardon, raconte trois décennies de la vie d'Almah et de Wilhelm depuis leur rencontre et un coup de foudre mutuel, à Vienne, à l'aube des années trente.

Vienne est alors une grande ville moderne, rayonnant intellectuellement sur l'Europe. Près de deux cent mille Juifs y vivent. Pour une large part, de grands bourgeois, cultivés, peu religieux, très intégrés dans la haute société. Almah, fille d'un chirurgien, vient d'obtenir son diplôme de dentiste. La famille de Wilhelm, lui-même journaliste, possède une imprimerie. Contraste, d'autres Juifs sont installés misérablement dans les quartiers populaires, après avoir fui les pogroms de l'Europe de l'Est.

Longtemps sous-jacent, l'antisémitisme des Viennois se dévoile, attisé par l'idéologie nazie qui prolifère de l'autre côté de ce qui est encore une frontière. En 1938, sitôt l'Anschluss, il explose. Pour les Juifs de Vienne, la vie devient de jour en jour plus insupportable. Une escalade sans fin d'obligations et d'interdictions, qui se traduisent par autant d'humiliations quotidiennes. Près de la moitié d'entre eux ont déjà pris le parti de l'exil, souvent vers les Etats-Unis, parfois vers ce qui s'appelle la Palestine. Ils ont sacrément bien fait ! Car tout se complique. Désormais, pour partir, il faut solliciter l'autorisation des autorités nazies, qui la conditionnent à l'abandon de tous les biens. Almah, Wilhelm et leur petit garçon quittent l'Autriche, un maigre pécule en poche.

S'en suivent pour eux plusieurs mois d'errance, voyages interminables en cars, hébergements collectifs précaires, en Suisse, en France, au Portugal. Traversée de l'Atlantique, synonyme d'espoir. Mais l'accès aux Etats-Unis leur est fermé, car des quotas très restrictifs d'immigration juive y ont été décrétés.

En désespoir de cause, Almah et Wilhelm atterrissent en République Dominicaine, où une institution juive a négocié avec les autorités, les conditions de l'immigration de plusieurs dizaines de milliers de Juifs, à charge pour eux d'y créer des exploitations agricoles, sur le modèle des kibboutzim des pionniers sionistes de Palestine. Ils ne seront en fait que quelques centaines à tenter l'expérience.

Une vie nouvelle s'installe pour eux, sous le soleil, sans confort, loin des centres urbains de l'île. Des intellectuels font l'apprentissage de métiers manuels et agricoles. Les mois passent, puis les années, d'abord scandées par les nouvelles en provenance d'Europe, la guerre, le doute, l'espoir, la victoire, la chute finale des nazis, la découverte des camps, l'arrivée de rescapés. Joies, peines, réactions d'horreur, sentiment de culpabilité. Puis c'est la création de l'Etat d'Israël. Enthousiasme et ouverture d'un débat : qui part, qui reste ? Almah et Wilhelm décident de rester, et même de s'enraciner. Car comme le dit Almah, « sans racine, on n'est qu'une ombre ! ».

La plupart des événements sont racontés par Wilhelm, l'auteure reprenant de temps en temps la parole pour une narration classique. Une subtilité qui passe inaperçue. Quelques chapitres sont extraits de « carnets » tenus par Wilhelm, qui s'exprime sur des événements déjà connus sans vraiment apporter d'éclairage nouveau.

Rien à dire sur l'écriture, claire, appliquée, un tout petit peu scolaire. Les chapitres, tous titrés, très courts – souvent pas plus de trois ou quatre pages – rythment agréablement la lecture, mais certains peuvent manquer de consistance, un peu comme ces séries TV étalées sur plusieurs années, diffusées en feuilleton quotidien, dont certains épisodes donnent l'impression qu'il ne se passe rien.

Pour moi, le livre souffre de ce que j'appellerai une manière romantico-sentimentale, une recherche systématique d'un pathos, incontestablement apprécié par une certaine catégorie de lectrices, mais qui agacent des lecteurs comme moi. Ma femme a adoré. Je trouve que les développements auraient mérité plus de concision et de sobriété.

Lien : http://cavamieuxenlecrivant...
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C'est une vaste fresque romanesque qui couvre la période années 30/ années 50 et qui nous conte l'histoire d'une famille juive autrichienne prise dans les tourments de la guerre. Face aux persécutions nazies, Willhelm et Almah Rosenheck décident de quitter l'Autriche. Choix difficile car ils sont attachés à l'atmosphère culturelle de leur ville où vivent alors deux cent mille Juifs pour la grande majorité intégrés depuis longtemps dans la société autrichienne.

Ils partent trop tard pour obtenir l'asile des Etats-Unis et doivent se replier sur la République dominicaine qui leur offre l'asile. Ils arrivent donc à Sosua où le dictateur dominicain Trujillo a imaginé pour eux une colonie agricole juive, vieille proposition faite à l'Alliance israélite universelle en 1882 par le général Luperon qui était un ami des Rothschild.
Sosua va devenir une enclave que les abus du pouvoir de Trujillo ne vont pas atteindre. Pour autant la vie sur place est loin d'être idyllique, tout au moins au début: en plus de l'apprentissage de l'espagnol, il faut apprendre un nouveau métier et créer une nouvelle société.
Les nouvelles qui vont parvenir de l'Europe ne vont pas arranger les choses et causer beaucoup d'angoisses.

C'est sans doute la partie la plus intéressante du livre qui montre comment Almah, dentiste de formation et Wilhelm, journaliste, s'adaptent à leur nouvelle vie. le modèle d'organisation, du moins au départ, s'apparente à celui des kibboutzim.
Le livre est incroyablement documenté, notamment en ce qui concerne la dramatique conférence d'Evian de juillet 1938, qui eut lieu suite à une initiative de Roosevelt pour trouver des terres d'accueil aux réfugiés juifs, conférence à laquelle seulement 32 pays participèrent, dont 20 d'Amérique latine et seulement 9 d'Europe.Un seul pays s'était porté candidat: la République dominicaine.
Le livre rappelle pour le thème choisi l'excellent livre de Louis Philippe Dalembert "Avant que les ombres s'effacent" au sujet d'Haïti et montre à quel point les portes se sont fermées à l'époque face à l'afflux de réfugiés juifs.
On apprend beaucoup sur la vie de ces réfugiés et sur leurs rapports avec les survivants d'Europe et les réfugiés qui avaient pu s'installer, plus tôt aux Etats-Unis.
Un beau travail d'écrivain et d'historien.
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Ce vaste roman fait le récit du périple d'un jeune couple de juifs autrichiens qui doit se résoudre à abandonner pays et famille pour fuir le péril nazi. Il leur faut trouver une terre d'accueil, oublier leur vie passée et s'en reconstruite une nouvelle. Leur histoire est celle des nombreux juifs d'Europe persécutés dès les années 30. Frappés d'ostracisme, dépouillés de leurs biens et de leur identité nationale, réduits à leur seule judéité, ils n'ont pas d'autre choix que l'exil s'ils veulent échapper à la catastrophe qui s'annonce.

Bien que fort intéressée par le thème, j'avais décidé de ne pas lire cette histoire. Une intuition m'avait soufflé que je risquais de ne pas apprécier la prose de Catherine Bardon. Jusqu'à ce qu'une amie pique ma curiosité en disant avoir eu un coup de coeur pour ce roman.
J'ai donc laissé tomber mes a priori pour m'attaquer à ce pavé et immédiatement je me suis rendu compte que mon intuition me m'avait pas tout à fait trompée… Si Catherine Bardon est une bonne conteuse, c'est aussi une excellente brodeuse. S'inspirant de faits historiques, elle bâtit à petits points une fiction certes passionnante mais à mon goût trop diluée dans une sentimentalité à l'eau de rose. Je m'en doutais ! Malgré tout, cela ne m'a pas empêchée de lire son roman avec un certain plaisir même s'il traîne parfois en longueur. Le coup de coeur espéré n'a pas été au rendez-vous.
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Début d'une saga familiale. Dans ce tome nous suivons un couple de 1930 à 1960. Ce couple d'autrichiens juifs nous entraîne dans la Vienne bouillonnante de l'entre-deux-guerre avec ce qui commence juste comme une histoire de couple classique. Et puis se font sentir les prémices de la deuxième guerre mondiale. Contraints de s'enfuir, ils s'exilent. Commence alors une nouvelle vie à l'opposé de ce qu'ils attendaient de leur vie.

Histoire très intéressante d'un phénomène autour duquel je n'avais jamais lu, l'exil des juifs allemands et autrichiens. Nous sommes entraînés dans cette période anxiogène où certains ont réussi à fuir, mais nous lisons le doute, la peur, la difficulté de partir et tout lâcher. S'abandonner à ce qui arrivera sans pouvoir prévoir.

Nous découvrons aussi l'accueil de certains pays et la volonté de créer des kibboutz, l'entreprise à plusieurs de la création d'un nouvel espace de vie et les contraintes liées.

Très intéressant. J'ai trouvé le style facile à lire, même si le fait que l'auteur choisit l'homme comme narrateur m'a parfois un peu dérangé. Un très bon moment avec ce couple hors du commun. Néanmoins pas un coup de coeur. Des longueurs parfois et la dernière partie m'a laissée de marbre.



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Vienne, les années 30, la rencontre de 2 jeunes gens juifs. C est une belle rencontre, une belle histoire d amour, les relations avec la belle famille mais il y a la montée du nazisme, et Allah et Wilhelm doivent fuir. Ils seront envoyés en République Dominicaine où ils feront leur vie.
C est une histoire en 3 étapes :
Leur rencontre et les bons moments
L exil, la fuite
Et puis leur nouvelle vie de l autre côté de l Atlantique , pour créer une vie.
Je ne connaissais pas cet exil.
Je n ai pas aimé tous les passages car parfois un peu long.
C est quand même un beau roman.
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il y a eu beaucoup de livre autour cette période, avec ce roman c'est une autre vision pour la relater

le parcours de ce couple autrichien de confession juive ayant finalement décider de fuire leur pays
un parcours difficile à travers différents pays pour finir en république dominicaine
et oui déjà à cette époque certains pays fermés leur frontière

ce premier tome est un beau "pavé" de 756 pages qui se lit assez bien malgré tout mais par moment un peu trop de longueur dans les descriptions tel un scénario cinématographique de descriptions de multiples personnages gravitant autour de ce couple

je lirai le tome 2 sans hésitation
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Lorsque Wilhelm Rosenheck tombe sous le charme de la séduisante Almah, il ne pouvait pas supposer que leur vie brillante et riche du Vienne des années 30 allait basculer dans l'horreur du nazisme et l'entraîner de l'autre côté de l'Atlantique, non pas aux États-Unis tant espérés, mais dans la république dominicaine pliée sous la férule de Trujillo.

On découvre un pan de l'histoire juive plutôt méconnu : l'expulsion des juifs d'Autriche après l'Anschluss a donné lieu à une sorte d' "appel d'offres" lancé aux nations par le président Roosevelt pour trouver des pays d'accueil hors des USA pour 650 000 Juifs d'Allemagne et d'Autriche. Nous sommes en juillet 1938, c'est la conférence d' Evian à laquelle ont participé en tout et pour tout 32 États, dont seulement neuf d'Europe !
On apprend ainsi que la Suisse ferme ses frontières, que les États-Unis limitent de façon drastique l'accueil des Juifs d'Europe (et les renvoient là-bas, si nécessaire!) : cela ne vous rappelle rien ? Pas d'Aquarius à l'époque, mais la Dorsa, association qui convoie les juifs à travers l'Europe, dans des camps infects ou supportables selon les pays, les achemine jusqu'à la république dominicaine où ils deviennent agriculteurs de kibboutz, préfigurant ainsi la création de l'État d'Israël en 1948. Là, ils utilisent leurs compétences pour recréer un monde, avec école, infirmerie, orchestre, soirées culturelles, cours le langue : on ne peut s'empêcher de penser à tous ces déportés qui, dans les camps, ont essayé de rendre la vie plus digne, plus humaine.

Du milieu tourbillonnant de Vienne, ils passent au climat tropical, à la rudesse des travaux collectifs sous la houlette d'un responsable juif qui organise tout d'abord la vie de façon socialiste puis, l'acclimatation aidant, sur un modèle moins collectiviste. On est quand même un peu sidéré d'apprendre que l'hospitalité du dictateur Trujillo est motivée par son désir de « blanchir » sa population noire, d'origine haïtienne ! Une note de référence serait utile.

Et nous suivons une sorte de saga, entre amours fous, rires de la vie champêtre et dur labeur, renoncement aux espérances anciennes et découverte d'un nouveau monde, attachant et simple. Les exactions du tyran y sont tout de même évoquées - un peu - mais apparemment les populations ne se mélangent pas beaucoup.

Le livre se décompose en courts chapitres narratifs, roman d'amour, biographie d'une famille sur fond de guerre mondiale, naissance de l'État d'Israël, la Grande Histoire vécue au jour le jour par des gens ordinaires. C'est romanesque, plutôt bien écrit, documenté. Pourrait faire l'objet d'une adaptation pour l'écran.
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C'était très mal parti. Les cents premières pages de cette saga à succès cumulaient les défauts: une romance à m'en hérisser le poil, une voix narrative masculine peu convaincante et un style d'écriture simpliste. Je m'étais déjà résignée à abandonner Les déracinés dans la première boîte à livres venue lorsqu'au détour d'un chapitre je me suis, à ma très grande surprise, laissée emporter au point d'engloutir les six cent cinquante pages restantes en trois jours!

Dans Les déracinés (2018), le premier volet d'une grande fresque romanesque dont le quatrième et dernier tome paraît ces jours, la romancière française Catherine Bardon couvre trente ans de la vie très mouvementée d'un jeune couple de Juifs autrichiens ayant dû fuir leur Vienne natale après l'Anschluss.

En alternant narration à la première et à la troisième personnes et des extraits de cahiers personnels, elle nous plonge dans l'histoire bouleversante de Wilhelm Rosenheck, fils d'imprimeur et journaliste débutant, et d'Almah Kahn, fille d'un richissime chirurgien et dentiste en devenir, depuis leur rencontre à Vienne en 1931 jusqu'au tragique accident sur une île des Caraïbes en 1961.

C'est dans une tension narrative permanente que l'autrice aborde, à travers le vécu d'Almah et Wil, la longue descente aux enfers des Juifs d'Autriche depuis les changements politiques majeurs survenus en Allemagne au début des années trente jusqu'à l'Anschluss puis la Nuit de Cristal en novembre 1938. le contexte historique est passionnant et Catherine Bardon a très bien su restituer le climat de plus en plus hostile, l'ambiance de plus en plus délétère régnant à Vienne, cette ville au rayonnement international longtemps réputée pour sa très grande richesse culturelle et intellectuelle. Dans cette ville en pleine déliquescence gangrenée par l'idéologie nazie, l'intelligentsia viennoise est de plus en plus acculée: les suicides et les départs précipités à l'étranger sont nombreux. Après avoir longtemps refusé d'envisager leur départ, la Nuit de Cristal marque finalement pour Almah et Wil le début d'une longue et douloureuse errance.

Catherine Bardon a choisi de situer l'essentiel de son roman loin de l'épicentre européen et de construire son intrigue autour d'un épisode méconnu de la Deuxième Guerre mondiale: l'émigration des Juifs d'Europe en République dominicaine. Connaissant bien l'île pour y avoir longtemps vécu, elle rappelle les terribles prémisses -la Conférence d'Evian et la fermeture des frontières internationales- de ce projet historique porté par le dictateur dominicain Rafael Trujillo qui en offrant cent mille visas aux Juifs persécutés visait une certaine légitimité politique sur la scène internationale tout en poursuivant d'autres desseins nettement moins avouables. Quelle ironie du sort pour ces nouveaux arrivants!

Si l'amour et l'amitié occupent une place centrale dans Les déracinés, Catherine Bardon aborde également, à travers la Shoah, les questions universelles et très douloureuses des crimes contre l'humanité, la crise de l'immigration, l'exil, le deuil et la culpabilité du survivant ainsi que les traumatismes et la difficile reconstruction après avoir vécu et/ou échappé à l'horreur.

Bien que le contexte historique et les nombreux thèmes abordés m'aient captivée, je dois émettre un bémol concernant la voix narrative de Wil qui manquait selon moi d'intensité et de crédibilité en plus d'appartenir à un personnage que j'ai trouvé fade, geignard et à la fin franchement antipathique. Je n'ai pas compris le choix de l'autrice de privilégier la voix de ce personnage masculin au détriment de celle de la flamboyante Almah…

Ceci dit, j'ai passé avec ce roman un bon moment de lecture et je n'hésiterai pas à lire la suite, L'américaine.


Lien : https://livrescapades.com
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Un roman sur l'histoire méconnue de l'exil des juifs pendant la 2nde guerre mondiale, en terre Dominicaine en passant par les camps Suisses et New-Yorkais , une petite histoire d'amour Autrichienne au sein de la grande histoire mondiale.
L'auteur nous conte 30 années d'une vie , celle d'un couple juif autrichien fou amoureux , cultivé et aisé qui va connaitre l'exil et l'inhumanité du monde ainsi que l'apprentissage d'une nouvelle vie.
C'est une grande fresque que je verrai bien au cinéma ou en série mais en raison du style de l'écriture , un peu scolaire, (mièvre parfois) je suis restée spectatrice de cette histoire et pas bouleversée par la vie de ces Déracinés .
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Un roman que j'ai trouvé long à démarrer, puis il trouve enfin son rythme au quart du livre.
Un livre qui me laisse assez mitigée, en fait. Je reste partager entre l'histoire des personnages qui connait des hauts et des bas, avec de belles longueurs, et L Histoire qui m'a beaucoup intéressée car je ne connaissais pas ce versant de la guerre....

Ceci dit, la description de Vienne et de l'Autriche de l'avant-guerre est très réussie et l'auteur arrive à nous faire pénétrer dans l'atmosphère de l'époque.

Je m'attendais à me faire emporter, mais ça n'a jamais vraiment pris.... des plus et des moins. Peut-être mériterait-il d'être relu plus tard....
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