Alors, bien sûr, ce n'est pas de la Littérature avec un grand "L" mais qu'importe...
J'ai beaucoup de considération pour le courage et la détermination de cette femme. En dépit des insultes et ignominies dont on l'a accablée, elle a toujours relevé la tête et continué à se battre sans faillir pour défendre la cause en laquelle elle croit. Certains passages de son livre m'ont été douloureux à lire, elle y décrit des horreurs que je n'avais osé imaginer.
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Chapeau bas Madame..avoir le courage de dire tout haut ce que pense la majorité silencieuse n'est pas donné à tout le monde
Vous êtes une grande dame et votre combat pour les animaux est essentiel
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Faudrait-il qu'un jour on en arrive à tuer une population parce qu'un individu serait porteur d'un virus dangereux ? Par principe de précaution ? Pourtant c'était bien ce qui se passait au cœur des fermes de France depuis trop longtemps. Des troupeaux entiers furent décimés, pour le cas unique d'une vache dont on n'était pas certain de la folie, des milliers de moutons embrasèrent les campagnes, incinérations massives au nom d'une fièvre aphteuse non confirmée.
La chirurgie esthétique étant devenue aussi banale qu'excessive. Pour un oui, pour un non, on passe sur l'autel de la beauté et on se fait cisailler le visage, liposucer les cuisses et les fesses, bourrer les " nichons " , les lèvres et tout ce qui est possible par des implants, piqûres de collagène, silicone ou autres saloperies. De 7 à 77 ans, les clients et clientes se bousculent dans les centres esthétiques où on leur épile toutes leurs touffes indésirables, où on leur tatoue des maquillages permanents, indélébiles, leur donnant à jamais l'air de clowns mal lavés, lorsqu'au réveil, après une nuit parfois agitée, ces dames émergent le cheveu en bataille, le visage chiffonné mais les sourcils, les paupières et les lèvres pré-maquillés. Ridicule ! Chassez le naturel... Hélas, il ne revient plus au galop !
Quand on voit le délabrement dans lequel notre pays s'englue, on se demande sérieusement si un gouvernement sert à quelque chose.
Ce réveil à la vie était un de ses moments préférés de la journée, une petite renaissance qui lui rappelait son enfance où encore tout embuée de cette pureté, de cette vulnérabilité de l'éveil, elle se laissait gâter par un compagnon attentif, prévenant et fraternel.
Je pense que le visage est le miroir de l'âme, qu'il reflète les sentiments intenses qui habitent chacun de nous. Le charme extraordinaire qui émane parfois d'un être dont les traits ne sont pas parfaits est beaucoup plus séduisant, captivant et envoûtant, que la platitude niaise d'une perfection élaborée chirurgicalement dont la profondeur du vide est insondable. La beauté intérieure s'acquiert.