—— Spoilers alert ?…. ———
(Je ne révèlerai pas de gros moments de l'intrigue, mais je préfère prévenir au cas où !)
J'avais adoré le premier tome de King of Scars, et j'ai tout autant été conquise par cette suite, si ce n'est même davantage !
Je ne pourrai jamais être lassée des romans de fantasy, vraiment. Je suis fan du Grishaverse, il n'y a pas d'autres mots. Je resterai toujours autant captivée par la richesse de cet univers créé par
Leigh Bardugo. J'en suis sincèrement extrêmement fan et admirative !
On est happé par le récit de ce deuxième volet sans problème, et nous voilà de suite plongés dans l'action sans une seconde de répit.
Encore une fois, j'ai pris grand plaisir à suivre les différents pdv qui s'offrent à nous !
Nikolai, que je trouve tellement attachant, doit faire face à un beau nombre de difficultés. Tant d'enjeux pèsent sur ses épaules… ! Il a une personnalité que j'adore, un humour que j'adore (petite pensée à Jesper quand même, parce qu'ils se seraient sans nul doute si bien entendus…!), et en même temps je l'admire beaucoup. (Spoiler : je les admire tous.)
Zoya est un personnage déjà apparu dans les autres romans du grishaverse, mais comme je l'avais dit dans ma critique du tome 1, c'est à travers King of Scars qu'on apprend vraiment à connaitre son personnage et qu'on finit par l'apprécier réellement. Et je l'aime énormément je dois dire, elle représente probablement un de mes personnages préférés de la duologie. « ‘Qui parlera pour moi ? se demanda Zoya. Nikolai ? Genya ? Et que diront-ils ? Elle était insupportable et vaniteuse, amère et venimeuse comme les baies d'if. » Elle a une image bien dépréciative d'elle-même, alors qu'elle est bien plus que cela, bien que plus que ce qu'elle voit et pense d'elle… (Nikolai le dit lui même : « Tu es tellement plus que ça, Zoya. » p. 545) Elle est si forte. Si touchante. Elle mérite tellement, tellement d'être aimée pour qui elle est et d'être heureuse… (Mention au discours qu'elle fait en l'honneur de David. L'émotion m'a nouée la gorge. Je la trouve incroyable.) On la découvre à travers son pdv ; on voit sa vulnérabilité, sa fragilité, les souffrances qu'elle s'efforce de cacher au quotidien derrière ce masque de glace. On voit à quel point elle aime les personnes de son entourage, aussi. Bref, je la trouve extraordinaire.
Vers la fin, Zoya est face à un dilemme abominable. Ce chapitre fut tellement intense. On lit ses pensées, et j'ai été tant émue. de son courage. Sa force.
(Et puis la tension et l'ambiguïté qu'il y a entre elle et Nikolai purééée !! Je les aime tous les deux !!)
Quant à Nina… Nina, que j'aime énormément. Elle-aussi doit faire face à tant d'obstacles et d'enjeux. C'est une espionne en terrain ennemi, et on se retrouve avec beaucoup de tension quand on a son pdv. J'aime son caractère, sa force, son intelligence. Elle joue son rôle à la perfection. Il n'y a pas de doute sur le fait que je me suis bien plus attachée à elle grâce à King of Scars que quand j'avais lu Six of Crows… Elle est si courageuse, je la trouve incroyable !
Petite dédicace à tous les moments où elle songe aux Crows… Cela m'a rendu si nostalgique de SoC. Ils lui manquent. Ils me manquent aussi. Tellement. (le « J'ai été formée par le meilleur cambrioleur de Ketterdam. Je trouverai un moyen. » ksgqfqqnw magique !)
Et puis ses sentiments pour Hanne purée !! Elle les reconnait ouvertement quand on lit ses pensées de son pdv, et tout le long du livre j'ai espéré et attendu de les voir ensemble !…
J'adore Hanne, vraiment. On retrouve ici aussi une femme forte, courageuse et très attachante. Elles prennent énormément de risques ensemble, et j'ai grandement aimé suivre leur duo. D'ailleurs, tout compte fait, je crois que les chapitres du pdv de Nina sont ceux que j'ai préféré en lisant King of Scars. J'ai aimé la retrouver, retrouver son duo avec Hanne. le fait qu'elles soient en terrain ennemi au coeur de lourds enjeux crée des situations extrêmement tendues, mais le récit est juste captivant !
Petite mention aux autres personnages, bien sûr. Je pense à Genya. (Je l'aime !) Ainsi qu'à David. Tamar. Adrik. Nadia. Que des personnages que j'ai aimé suivre durant cette duologie !
Leigh Bardugo arrive à nous rendre addict à son histoire sans problème. Chaque fin de chapitre nous donne envie et nous pousse à lire la suite. Elle manie le suspense avec brio, et encore plus avec les pdv qui changent alternativement, nous poussant ainsi à attendre avant de savoir ce qu'il se passe pour chaque personnage… (ce qui rend la chose parfois bien frustrante sur le moment !) Et puis j'aime sa plume. Je trouve cela vraiment bien écrit. Ses descriptions, ses dialogues, sa narration d'actions, nous immergent complètement dans le récit et dans son univers. Elle arrive sans souci à nous faire attacher à ses personnages, à nous faire avoir peur de les perdre. Encore plus avec ce contexte de guerre, si tendu, qui rend le tout tellement prenant !
On voit les doutes des personnages. Leurs peurs. Leurs remises en question. Leur courage. On apprend à les connaitre. On s'attache à eux. Même si je n'ai pas le même amour pour eux que pour les Crows dans SoC. Mais c'est différent. Et j'aime énormément.
Je ne l'ai pas mentionné plus tôt, mais plus tard dans le roman, on a d'autres pdv que ceux de Nikolai, Zoya et Nina. On a celui de Mayu. Celui de Yuri et d'Aleksander… C'est hyper intéressant ! On suit plein de choses en même temps, et c'est palpitant. (Je me rends compte d'à quel point cela limite les angles de vue et la façon de voir les évènements quand il y a qu'un seul pdv dans un livre !…)
Je suis OBLIGÉE de parler d'un passage dans le roman où j'étais littéralement euphorique. ^^' Dès que Ketterdam a été évoqué, j'ai pensé à eux. À lui. Automatiquement. Je n'en revenais pas, car je ne pensais pas du tout que Kaz puisse faire une apparition dans King of Scars. Mais voilà que Nikolai et Zoya se rendent à Ketterdam pour lui demander de l'aide, me rendant juste aux anges. Sans rire, j'étais comme une dingue intérieurement. :') le fait de revenir à Ketterdam. La mention du Barrel. du Crow club. Tant de souvenirs olala. Et puis quand Kaz apparait !! L'autrice ne pouvait me rendre plus heureuse que de faire apparaitre ce personnage dans King of Scars ! le fait de le revoir, de saisir sa soudaine vulnérabilité dès qu'il fut question d'Inej… ! Et puis le fait de voir Jesper, Wylan également ! Vous ne pouvez imaginer le sourire qui s'est greffé immédiatement sur mon visage dès que j'ai vu leurs noms dans le texte, écrits noir sur blanc… J'ai été envahie de joie, comme si je venais de retrouver de vieux amis… Ils sont iconiques ! Même si leur apparition est brève, j'ai été si heureuse malgré tout ! (
Leigh Bardugo ne verra jamais ceci, mais je la remercie silencieusement pour cela !)
Bon, j'ai encore un million de choses à dire sur ce volet ! (j'abuse fortement avec les points d'exclamation, pardon.)
Notons que l'autrice aborde des thématiques vraiment dures, mine de rien. Les Khergud, cette torture sur les Grishas, cette déshumanisation sans nom… C'est juste abominable. Et puis la guerre. (Je reviens dessus juste après, promis !)
Heureusement pour nous, lecteurs et lectrices,
Leigh Bardugo alterne ces moments-là avec des passages un peu plus légers. Je pense aux dialogues (petite dédicace à Nikolai et son humour légendaire !) et à la façon dont elle prend le temps de développer et creuser les relations entre les personnages. (Je pense ici à Nikolai et Zoya, mais aussi beaucoup à Nina et Hanne, que j'aime si fort !) (unpopular opinion : je crois que je préfère le duo Nina/Hanne plutôt que Nina/Matthias, tout compte fait…. oui oui.)
Bon, il faut que je parle de la dernière partie du roman. (Je ne ferai aucun spoiler ici) Je ne sais pas trop comment rédiger tout cela, alors je vais me contenter de reprendre les notes écrites quand je lisais le livre. ^^'
Cette dernière partie. C'est la guerre. C'est dur, affreux. Mais si fort. Si addictif.
Leigh Bardugo nous offre une scène d'action intense, pleine de tension, de suspense, d'angoisse. On ne sait pas ce qui va se passer. On a peur pour nos personnages. Un véritable page turners qu'on ne voit absolument pas passer.
Puis des moments, malgré les enjeux et l'horreur de la situation, sont si beaux, d'une certaine façon ! Si bien écrits, si bien décrits. Quand Zoya se transforme en dragon, que Nina est sur son dos… wow. Incroyable. C'est affreux avec le nombre de morts qu'il y a, et tellement intense à la fois. Je n'ose imaginer ce que cela rendrait à l'écran. (Si, en fait j'ai imaginé. Et je me suis dit qu'avec de bons moyens, de bons acteurs, une bonne mise en scène, cela pourrait rendre un truc vraiment exceptionnel…)
C'est la guerre, mais on a toujours le pdv de personnages profondément humains. Leurs pensées. Leur vulnérabilité. Leurs faiblesses. Leur humanité. Au milieu de tout ce chaos restent encore quelques dialogues entre ces personnages à qui on s'est tant attaché. Des dialogues parfois simples mais emprunts d'émotion. D'humanité.
Bref. Je ne spoile rien, donc, mais je pense tout particulièrement à un passage qui m'a retourné le cerveau. J'ai eu un énoooorme ascenseur émotionnel, pour ne dire que ça. (Bon, en vrai, j'en ai même eu plusieurs hein). Voilà voilà, comprendra qui pourra.
C'était une dernière partie que je peux bien décrire comme étant ‘riche en émotions'. (Traduction : riche en larmes-qui-ont-faill-couler et de quasi-arrêts-cardiaques)
Immense dédicace (qui rejoint mes mots sur Kaz, Jesper et Wylan un peu plus haut) qui va bien évidemment à Inej, qui apparait à la fin. Cela parait peut-être futile, mais elle manquait beaucoup à ce tome. On a eu l'apparition de tous les Crows (avec le pdv de Nina et les nombreuses mentions à Matthias). Il manquait Inej, bien sûr. Même si beaucoup n'y verront pas d'intérêt, puisqu'après tout on ne la voit que sur quelques lignes, moi cela me rendit plus que ravie, avec un sourire stupide scotché au visage. Je suis extrêmement contente que l'autrice l'ait fait apparaitre dans King of Scars, même aussi brièvement ! Ce petit clin d'oeil aux Crows, à SoC, moi je ne peux qu'approuver à 2000%.
Ce à quoi j'accorde une certaine importance quand je lis des livres, c'est la façon dont l'auteur.ice soigne sa fin. (D'autant plus que j'ai une mémoire de poisson rouge sur les fins de mes lectures… alors bon. J'aime les fins qui claquent, les fins marquantes, les bonnes fins.)
Les derniers chapitres sont écrits d'une façon à ce que cela se prête aux émotions. Peut-être que certains auront trouvé ça exagéré, mais je m'en fiche, car moi j'ai adoré. Les derniers chapitres, c'est ce qui laisse la dernière impression du livre. C'est capital.
Et j'ai eu un peu peur à un moment, mais en vrai, j'ai adoré cette fin, oui !! Elle est ouverte, d'une certaine façon, c'est vrai, (et moi et les fins ouvertes avec encore des questions en suspens, ça peut avoir tendance à fortement me frustrer…) parce qu'elle laisse entendre que nos personnages ne sont pas encore totalement en paix et qu'il leur reste des choses à accomplir. MAIS. Il y a bien un mais. Tout simplement parce que j'ai fini un énorme sourire aux lèvres et euphorique intérieurement. (Vraiment, littéralement.) Et que oui, je valide pleinement cette fin. Je ne pouvais espérer meilleure dernière phrase !