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King of Scars tome 2 sur 2

Anath Riveline (Traducteur)
EAN : 9782408013745
600 pages
Milan (26/05/2021)
4.39/5   300 notes
Résumé :
LE ROI DÉMON
Ravka est encerclé d'ennemis et Nikolai a réveillé un fléau ancestral dévorant tout sur son passage. Et si pour sauver son royaume, le jeune monarque devait faire appel aux ténèbres qui sommeillent en lui ?

LA FILLE DES TEMPÊTES
Zoya Nazyalensky, générale de la Seconde Armée, détient de nouveaux pouvoirs extraordinaires. Seront-ils suffisants pour faire d'elle l'arme dont son pays a désespérément besoin ?

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Critiques, Analyses et Avis (59) Voir plus Ajouter une critique
4,39

sur 300 notes
Après m'être spoilée comme une débutante sur l'un des éléments pivots du second tome de King of scars, j'avoue avoir repoussé ma lecture… Mais l'envie de découvrir comment aller se finir cette duologie a fini par me persuader de me lancer. En plus, j'étais plus ou moins préparée psychologique…

La guerre est donc aux portes de Ravka. Nikolai et ses amis ont beau se démener depuis plusieurs années déjà, l'inévitable est sur le point de se produire, et le retour d'Aleksander ajoute une angoisse supplémentaire. le règne des loups n'est donc pas une petite promenade au milieu d'un champ de fleurs. Loin de là. Mais encore une fois, Leigh Bardugo sait totalement magner intrigues, politique, espionnage et escapades périlleuses.

J'aurais presque envie de vous dire qu'on ne s'ennuie pas une seconde mais… si une grande partie du roman est bien rythmée, il y a tout de même des longueurs. J'avoue, quand certains protagonistes entraient en action, je lisais parfois en diagonale. Car ici, nous avons de nombreux points de vue : Nikolaï, Zoya, Nina, Aleksander, Mayu… Et si j'adore cela en règle générale, car cela nous permet d'avoir une vision beaucoup plus globale de l'histoire, ici, j'ai trouvé qu'à certains moments l'histoire s'étalait et perdait de son rythme. C'était intéressant, je ne le nie pas, mais arriver à une conclusion aussi prenante et avec des enjeux si capitaux… Les états d'âme de certains alourdissaient le tout. Chacun des protagonistes apportait cependant un point crucial quant à la conclusion de la duologie, mais je reste persuadée que l'on aurait pu arriver à la même fin avec moins de détails parfois pompeux et répétitifs.

Deux exemples : Nina et Ehri. Depuis le premier tome de King of scars, Nina a perdu pour moi tout son charme. J'ai eu beaucoup de mal à adhérer à sa relation avec Hanne qui pour moi tombe un peu comme un cheveu sur la soupe. La voir aller de l'avant était réjouissant, mais il manquait l'étincelle que Matthias avait. Et puis, la plupart du temps, Nina nous répète combien elle veut voir Brum disparaître, combien il est facile pour une cruche de passer inaperçue, et qu'elle donnerait sa vie pour Hanne et sa cause. C'était assez mou pour moi. Pas bien palpitant. Pour Ehri on retrouve aussi le même schéma. Tête de mule sans grand panache, la princesse est aussi soumise à des répétitions dans son histoire. Mayu récupère aussi ce schéma étant liée à la princesse. Et c'est dommage, car ici, nous avions quatre personnages féminins qui auraient pu avoir plus de panache et de mordant.

Pour moi, Zoya et Nikolaï étaient mes bols d'air. La respiration qui faisait avancer l'histoire du Règne des loups. Toujours au coeur de l'action, les deux personnages sont en plus liés par un lien que l'on voit de plus en plus grandir. Ils évoluent beaucoup tous les deux ici, car ils prennent conscience de qui ils sont vraiment et combien leurs aventures les ont poussés sur une nouvelle voie. Avec la guerre qui se joue, c'était un réel plaisir de les suivre autant sur le plan personnel et émotionnel que dans leurs rôles de leaders.

La guerre d'ailleurs. Leigh Bardugo la traite avec finesse. On y voit vraiment un jeu politique des plus intéressants. Les alliances comme les retournements de vestes sont complexes car il y a toujours en jeu beaucoup d'éléments. L'auteur prend aussi le temps de traiter l'aspect psychologique, les retombées, mais également la course à l'armement. On y voit d'un côté comme de l'autre l'utilisation d'armes mais aussi de stratagèmes qui poussent nos héros à aller contre les convictions et leurs désirs. David en est l'exemple même. Depuis qu'il est entré dans l'armée, il n'a cessé de construire des armes, et pourtant il rêve de créer autre chose. Mais son pays en a besoin. le problème étant qu'à pousser la science, on bascule parfois dans l'horreur. le parallèle avec Einstein et sa bombe atomique était une piqûre de rappel très intéressante.

Mais si j'aime le Grishaverse, c'est avant tout pour ses relations humaines. Et je n'ai pas été déçue. Les liens que chacun tisse et même si la vie challenge parfois nos héros sont un pur bonheur pour moi. Quand on voit combien ces personnages ont grandi et évolué… c'est assez magique. Et ces amitiés diverses que l'on voit sont un vrai bonheur pour moi. Les scènes où l'on voit Nikolaï et Zoya assis autour d'un feu avec leurs amis pour discuter de l'avenir de leur pays. Kaz, Jesper et Wylan qui se taquinent à leur manière. Les mots échangés, la confiance, les petits gestes, les silences qui parlent d'eux-mêmes… et les pertes tellement douloureuses quand on sait combien ces jeunes gens ont déjà perdu… C'est toujours un point qui m'est cher dans n'importe quelle oeuvre et ici Leigh Bardugo sait mettre en valeur ces relations d'amitiés.

Quant à la fin, j'avoue que je la trouve à la hauteur de l'univers. Elle a ce côté parfait, et en même temps le poids de tous les événements passés pèsent sur elle. On y voit aussi une ouverture pour une nouvelle aventure avec nos Crows préférés. Je suis plutôt enthousiaste par l'idée et en même temps, je me dis que cela permettrait à Leigh Bardugo de tuer encore quelques-uns de ses personnages… Et étant totalement satisfaite de la fin du Règne des loups… j'ai cette peur sourde qui me dit que tout peut encore basculer. Donc, une certaine appréhension et en même temps une envie de voir le Grishaverse se poursuivre. Leigh Bardugo a sous la main tellement de personnages intéressants et riches que voir s'étendre les aventures de nos héros serait un plaisir certain.
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—— Spoilers alert ?…. ———
(Je ne révèlerai pas de gros moments de l'intrigue, mais je préfère prévenir au cas où !)

J'avais adoré le premier tome de King of Scars, et j'ai tout autant été conquise par cette suite, si ce n'est même davantage !

Je ne pourrai jamais être lassée des romans de fantasy, vraiment. Je suis fan du Grishaverse, il n'y a pas d'autres mots. Je resterai toujours autant captivée par la richesse de cet univers créé par Leigh Bardugo. J'en suis sincèrement extrêmement fan et admirative !

On est happé par le récit de ce deuxième volet sans problème, et nous voilà de suite plongés dans l'action sans une seconde de répit.

Encore une fois, j'ai pris grand plaisir à suivre les différents pdv qui s'offrent à nous !
Nikolai, que je trouve tellement attachant, doit faire face à un beau nombre de difficultés. Tant d'enjeux pèsent sur ses épaules… ! Il a une personnalité que j'adore, un humour que j'adore (petite pensée à Jesper quand même, parce qu'ils se seraient sans nul doute si bien entendus…!), et en même temps je l'admire beaucoup. (Spoiler : je les admire tous.)
Zoya est un personnage déjà apparu dans les autres romans du grishaverse, mais comme je l'avais dit dans ma critique du tome 1, c'est à travers King of Scars qu'on apprend vraiment à connaitre son personnage et qu'on finit par l'apprécier réellement. Et je l'aime énormément je dois dire, elle représente probablement un de mes personnages préférés de la duologie. « ‘Qui parlera pour moi ? se demanda Zoya. Nikolai ? Genya ? Et que diront-ils ? Elle était insupportable et vaniteuse, amère et venimeuse comme les baies d'if. » Elle a une image bien dépréciative d'elle-même, alors qu'elle est bien plus que cela, bien que plus que ce qu'elle voit et pense d'elle… (Nikolai le dit lui même : « Tu es tellement plus que ça, Zoya. » p. 545) Elle est si forte. Si touchante. Elle mérite tellement, tellement d'être aimée pour qui elle est et d'être heureuse… (Mention au discours qu'elle fait en l'honneur de David. L'émotion m'a nouée la gorge. Je la trouve incroyable.) On la découvre à travers son pdv ; on voit sa vulnérabilité, sa fragilité, les souffrances qu'elle s'efforce de cacher au quotidien derrière ce masque de glace. On voit à quel point elle aime les personnes de son entourage, aussi. Bref, je la trouve extraordinaire.
Vers la fin, Zoya est face à un dilemme abominable. Ce chapitre fut tellement intense. On lit ses pensées, et j'ai été tant émue. de son courage. Sa force.
(Et puis la tension et l'ambiguïté qu'il y a entre elle et Nikolai purééée !! Je les aime tous les deux !!)
Quant à Nina… Nina, que j'aime énormément. Elle-aussi doit faire face à tant d'obstacles et d'enjeux. C'est une espionne en terrain ennemi, et on se retrouve avec beaucoup de tension quand on a son pdv. J'aime son caractère, sa force, son intelligence. Elle joue son rôle à la perfection. Il n'y a pas de doute sur le fait que je me suis bien plus attachée à elle grâce à King of Scars que quand j'avais lu Six of Crows… Elle est si courageuse, je la trouve incroyable !
Petite dédicace à tous les moments où elle songe aux Crows… Cela m'a rendu si nostalgique de SoC. Ils lui manquent. Ils me manquent aussi. Tellement. (le « J'ai été formée par le meilleur cambrioleur de Ketterdam. Je trouverai un moyen. » ksgqfqqnw magique !)
Et puis ses sentiments pour Hanne purée !! Elle les reconnait ouvertement quand on lit ses pensées de son pdv, et tout le long du livre j'ai espéré et attendu de les voir ensemble !…
J'adore Hanne, vraiment. On retrouve ici aussi une femme forte, courageuse et très attachante. Elles prennent énormément de risques ensemble, et j'ai grandement aimé suivre leur duo. D'ailleurs, tout compte fait, je crois que les chapitres du pdv de Nina sont ceux que j'ai préféré en lisant King of Scars. J'ai aimé la retrouver, retrouver son duo avec Hanne. le fait qu'elles soient en terrain ennemi au coeur de lourds enjeux crée des situations extrêmement tendues, mais le récit est juste captivant !

Petite mention aux autres personnages, bien sûr. Je pense à Genya. (Je l'aime !) Ainsi qu'à David. Tamar. Adrik. Nadia. Que des personnages que j'ai aimé suivre durant cette duologie !

Leigh Bardugo arrive à nous rendre addict à son histoire sans problème. Chaque fin de chapitre nous donne envie et nous pousse à lire la suite. Elle manie le suspense avec brio, et encore plus avec les pdv qui changent alternativement, nous poussant ainsi à attendre avant de savoir ce qu'il se passe pour chaque personnage… (ce qui rend la chose parfois bien frustrante sur le moment !) Et puis j'aime sa plume. Je trouve cela vraiment bien écrit. Ses descriptions, ses dialogues, sa narration d'actions, nous immergent complètement dans le récit et dans son univers. Elle arrive sans souci à nous faire attacher à ses personnages, à nous faire avoir peur de les perdre. Encore plus avec ce contexte de guerre, si tendu, qui rend le tout tellement prenant !
On voit les doutes des personnages. Leurs peurs. Leurs remises en question. Leur courage. On apprend à les connaitre. On s'attache à eux. Même si je n'ai pas le même amour pour eux que pour les Crows dans SoC. Mais c'est différent. Et j'aime énormément.
Je ne l'ai pas mentionné plus tôt, mais plus tard dans le roman, on a d'autres pdv que ceux de Nikolai, Zoya et Nina. On a celui de Mayu. Celui de Yuri et d'Aleksander… C'est hyper intéressant ! On suit plein de choses en même temps, et c'est palpitant. (Je me rends compte d'à quel point cela limite les angles de vue et la façon de voir les évènements quand il y a qu'un seul pdv dans un livre !…)

Je suis OBLIGÉE de parler d'un passage dans le roman où j'étais littéralement euphorique. ^^' Dès que Ketterdam a été évoqué, j'ai pensé à eux. À lui. Automatiquement. Je n'en revenais pas, car je ne pensais pas du tout que Kaz puisse faire une apparition dans King of Scars. Mais voilà que Nikolai et Zoya se rendent à Ketterdam pour lui demander de l'aide, me rendant juste aux anges. Sans rire, j'étais comme une dingue intérieurement. :') le fait de revenir à Ketterdam. La mention du Barrel. du Crow club. Tant de souvenirs olala. Et puis quand Kaz apparait !! L'autrice ne pouvait me rendre plus heureuse que de faire apparaitre ce personnage dans King of Scars ! le fait de le revoir, de saisir sa soudaine vulnérabilité dès qu'il fut question d'Inej… ! Et puis le fait de voir Jesper, Wylan également ! Vous ne pouvez imaginer le sourire qui s'est greffé immédiatement sur mon visage dès que j'ai vu leurs noms dans le texte, écrits noir sur blanc… J'ai été envahie de joie, comme si je venais de retrouver de vieux amis… Ils sont iconiques ! Même si leur apparition est brève, j'ai été si heureuse malgré tout ! (Leigh Bardugo ne verra jamais ceci, mais je la remercie silencieusement pour cela !)

Bon, j'ai encore un million de choses à dire sur ce volet ! (j'abuse fortement avec les points d'exclamation, pardon.)
Notons que l'autrice aborde des thématiques vraiment dures, mine de rien. Les Khergud, cette torture sur les Grishas, cette déshumanisation sans nom… C'est juste abominable. Et puis la guerre. (Je reviens dessus juste après, promis !)
Heureusement pour nous, lecteurs et lectrices, Leigh Bardugo alterne ces moments-là avec des passages un peu plus légers. Je pense aux dialogues (petite dédicace à Nikolai et son humour légendaire !) et à la façon dont elle prend le temps de développer et creuser les relations entre les personnages. (Je pense ici à Nikolai et Zoya, mais aussi beaucoup à Nina et Hanne, que j'aime si fort !) (unpopular opinion : je crois que je préfère le duo Nina/Hanne plutôt que Nina/Matthias, tout compte fait…. oui oui.)

Bon, il faut que je parle de la dernière partie du roman. (Je ne ferai aucun spoiler ici) Je ne sais pas trop comment rédiger tout cela, alors je vais me contenter de reprendre les notes écrites quand je lisais le livre. ^^'
Cette dernière partie. C'est la guerre. C'est dur, affreux. Mais si fort. Si addictif. Leigh Bardugo nous offre une scène d'action intense, pleine de tension, de suspense, d'angoisse. On ne sait pas ce qui va se passer. On a peur pour nos personnages. Un véritable page turners qu'on ne voit absolument pas passer.
Puis des moments, malgré les enjeux et l'horreur de la situation, sont si beaux, d'une certaine façon ! Si bien écrits, si bien décrits. Quand Zoya se transforme en dragon, que Nina est sur son dos… wow. Incroyable. C'est affreux avec le nombre de morts qu'il y a, et tellement intense à la fois. Je n'ose imaginer ce que cela rendrait à l'écran. (Si, en fait j'ai imaginé. Et je me suis dit qu'avec de bons moyens, de bons acteurs, une bonne mise en scène, cela pourrait rendre un truc vraiment exceptionnel…)
C'est la guerre, mais on a toujours le pdv de personnages profondément humains. Leurs pensées. Leur vulnérabilité. Leurs faiblesses. Leur humanité. Au milieu de tout ce chaos restent encore quelques dialogues entre ces personnages à qui on s'est tant attaché. Des dialogues parfois simples mais emprunts d'émotion. D'humanité.

Bref. Je ne spoile rien, donc, mais je pense tout particulièrement à un passage qui m'a retourné le cerveau. J'ai eu un énoooorme ascenseur émotionnel, pour ne dire que ça. (Bon, en vrai, j'en ai même eu plusieurs hein). Voilà voilà, comprendra qui pourra.
C'était une dernière partie que je peux bien décrire comme étant ‘riche en émotions'. (Traduction : riche en larmes-qui-ont-faill-couler et de quasi-arrêts-cardiaques)

Immense dédicace (qui rejoint mes mots sur Kaz, Jesper et Wylan un peu plus haut) qui va bien évidemment à Inej, qui apparait à la fin. Cela parait peut-être futile, mais elle manquait beaucoup à ce tome. On a eu l'apparition de tous les Crows (avec le pdv de Nina et les nombreuses mentions à Matthias). Il manquait Inej, bien sûr. Même si beaucoup n'y verront pas d'intérêt, puisqu'après tout on ne la voit que sur quelques lignes, moi cela me rendit plus que ravie, avec un sourire stupide scotché au visage. Je suis extrêmement contente que l'autrice l'ait fait apparaitre dans King of Scars, même aussi brièvement ! Ce petit clin d'oeil aux Crows, à SoC, moi je ne peux qu'approuver à 2000%.

Ce à quoi j'accorde une certaine importance quand je lis des livres, c'est la façon dont l'auteur.ice soigne sa fin. (D'autant plus que j'ai une mémoire de poisson rouge sur les fins de mes lectures… alors bon. J'aime les fins qui claquent, les fins marquantes, les bonnes fins.)
Les derniers chapitres sont écrits d'une façon à ce que cela se prête aux émotions. Peut-être que certains auront trouvé ça exagéré, mais je m'en fiche, car moi j'ai adoré. Les derniers chapitres, c'est ce qui laisse la dernière impression du livre. C'est capital.
Et j'ai eu un peu peur à un moment, mais en vrai, j'ai adoré cette fin, oui !! Elle est ouverte, d'une certaine façon, c'est vrai, (et moi et les fins ouvertes avec encore des questions en suspens, ça peut avoir tendance à fortement me frustrer…) parce qu'elle laisse entendre que nos personnages ne sont pas encore totalement en paix et qu'il leur reste des choses à accomplir. MAIS. Il y a bien un mais. Tout simplement parce que j'ai fini un énorme sourire aux lèvres et euphorique intérieurement. (Vraiment, littéralement.) Et que oui, je valide pleinement cette fin. Je ne pouvais espérer meilleure dernière phrase !
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Suite et fin? de la duologie consacrée à Nikolaï. En fait il est plutôt uun des personnages principaux parmi d'autres. C'est vraiment une suite de Grisha, on retrouve d'ailleurs tous les survivants (pour ne pas spoiler) de la trilogie Grisha mais aussi des personnages de Six of crows. Alors clairement il m'a manqué un peu de tensions et de noirceur pour que ce soit à la hauteur de Six of crows mais ce dernier tome est tout de même une réussite. Nikolaï est en grande difficulté avec ses voisins qui veulent envahir Ravka mais aussi à cause d'un ennemi intérieur. Et honnêtement la situation parait bien désespérée. Mais tout comme Alina, il n'est pas seul et plein de ressources. Pourra-t-il pour autant garder sa couronne, faire de Ravka un refuge pour les Grishas ?
J'ai aimé ce tome, retrouver tous les personnages que j'affectionne, les voir évoluer, s'affirmer, s'ouvrir ! Il y a quelques surprises, de l'humour, de quoi passer un bon moment dans l'univers Grisha. Mais ce n'est pas le meilleur, en même temps difficile de passer après Six of crows.
Challenge Mauvais genres 2021
Challenge séries 2021
Challenge pavés 2021
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C'était très désireuse de découvrir la suite des aventures tragiques de Nikolaï que j'ai plongé dans ce tome 2, mais les débuts furent longtemps difficile, j'avais du mal à me rappeler de tout. Heureusement la suite a payé et je ressors globalement satisfaire de ce tome qui tente de faire la somme entre tous les pans de la saga.

Rule of Wolves est le dernier titre en date de l'univers de Grisha, désormais adapté à la télé et ça se sent. L'autrice a vraiment voulu développer une intrigue dense, brassant l'ensemble des personnages et thématiques déjà vues. Cela s'est fait avec plus ou moins de réussite.

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La première chose qui a un peu coincé chez moi, ce fut ma mémoire. Ayant lu le précédent tome lors de sa sortie en vo, cela datait un peu pour moi et j'avais du mal à tout resituer. En général, les auteurs nous aident pour cela, ici pas vraiment. L'autrice a pris le parti de poursuivre son histoire là où elle l'avait laissé après un très léger bond dans le temps, à nos risques et périls.

Ensuite, elle a également fait le choix de mixer dans ce tome différentes intrigues impliquant l'ensemble des personnages de son univers, des Crows de Kaz, en passant par l'espionne Nina, la générale Zoya, l'ancienne sainte Alina et bien sûr le Roi bâtard Nikolaï. Cela part donc un peu dans tous les sens même si tout est au service d'une seule intrigue globale : le sauvetage de Ravka et de ses Grisha face à la tentative d'invasion de Fjerda, de putsch d'un membre de la famille de Nikolaï et de sabotage des Shu Han. le tout avec l'idée de sauver les Grisha qui sont persécutés un peu partout, mais aussi de réécrire la religion de ces pays et de trouver le bonheur tant qu'on y est. Ouf !

Pour autant, malgré un récit aussi dense, avec tant de fils d'intrigue, j'ai trouvé la narration assez molle. Elle n'accélère qu'à de rares occasions, surtout sur la fin, et le reste du temps, elle est trop lente, trop bavarde, avec pas mal de scènes et discussions que l'on pourrait élaguer pour dynamiser tout ça. Cela rend la lecture assez atone.

De la même façon, j'ai trouvé que beaucoup de personnages manquaient de reliefs. L'autrice tente de leur donner une dimension tragique mais ça tombe un peu à côté, car clairement, ce n'est pas l'écriture des personnages qui a primé ici, mais plutôt les nombreux développement de l'intrigue et ceux-ci sont assez réussis, je l'avoue.

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En effet, malgré cette narration en dents de scie, j'ai beaucoup aimé suivre ce que racontait l'histoire. Chaque pan de celle-ci était intéressant et apportait une richesse supplémentaire au récit.

J'ai beaucoup aimé suivre Nikolaï et ses manoeuvres politiques pour garder son trône, vaincre ses ennemis et triompher en amour et contre lui-même. C'était le pan de l'intrigue et le personnage que j'attendais le plus et ils ne m'ont pas déçue. Bien sûr, il y a énormément de grosses ficelles ici. La romance manque d'impact et est l'une de mes déceptions dans la façon dont elle a été écrite, plus que dans ceux qu'elle implique qui vont assez bien ensemble. Mais revenons à la politique, c'était amusant et fascinant de le voir manoeuvrer les gens autour de lui pour se débarrasser des Shu et lutter contre Fjerda. On le voit avec l'ensemble de ses casquettes : prince, roi, courtisan charmeur, pirate des airs et toutes lui vont bien. Il est l'auteur des rares répliques qui ont su m'amuser et/ou me marquer.

Dans ses manoeuvres, il va même convoquer les Crows et nous allons nous rendre à Ketterdam. La fangirl en moi était ravie, même si j'ai trouvé la manoeuvre un peu superflue et peut-être juste là justement pour faire plaisir aux fans. Cependant cela a offert de belles scènes d'action et vu comme elles sont peu nombreuses, il faut en être content.

L'autre morceau, autre que politique, qui m'a plu ce fut tout l'aspect religieux du titre. L'autrice s'est amusée à repartir des premiers mythes de la série. Elle remet en perspective les différents Saints, l'Apparat, le Darkling et chacun trouve sa place dans ce vaste tableau. Si j'ai aimé la redéfinition qu'elle fait du bien et du mal, j'ai trouvé un peu léger le traitement du Darkling et de l'Apparat, cela a fait perdre en crédibilité... En revanche, j'ai aimé sa réécriture des Saints. C'était chouette de revoir Alina, d'assister à la transformation de Zoya et de voir Nikolaï apprendre à vivre avec son démon. Sa phrase "I am the monster and the monster is me" marque un tournant et j'ai aimé le nouveau rôle que ça lui donne. de la même façon, c'est fascinant de voir une nouvelle mythologie s'écrire dans les dernières pages avec Zoya.

Les scènes d'action quand elles ont lieu furent écrites de façon vraiment immersives et intenses, ça je le reconnais à l'autrice. Je me suis souvent ennuyée dans les phases plus lentes mais dans celles plus vives, là, j'ai été totalement entraînée, que ce soit lors des coups de théâtre orchestrés par Nikolaï, des scènes de batailles, des moments où les pouvoirs de chacun entrent en scène, de ceux où des créatures nous plongent dans les ténèbres, mais également quand des luttes de pouvoirs se font sentir en coulisses ou lorsque des tensions inaudibles ont lieu. Ça c'est très bien écrit également.

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Je n'en dirai pas autant pour l'ensemble du texte. Il y a trop de scènes inutiles, de développements juste là pour faire plaisir aux fans et de ramifications qui ne servent pas à grand-chose au final.

Ainsi, j'ai trouvé le rôle de Nina assez inutile dans l'ensemble. Elle joue les espionnes auprès des Fjerda en étant avec la fille du Général Brum, mais ça s'arrête là. Cette partie de l'intrigue est ultra caricaturale, de son rôle auprès de Hanne, à celui du Prince, et en plus, pendant longtemps, il ne s'y passe pas grand-chose.

Cela m'amène à une des grandes faiblesses du titre : l'écriture des relations. Il m'a manqué quelque chose à chaque fois. Il y a plein de belles promesses mais dans les faits cela manque de souffle, de passion, parce que la guerre est partout et prend le dessus. La romance Nikolaï - Zoya ne décolle pas et la seule scène qu'elle a ne m'a pas suffit, elle m'a laissée sur ma faim. La romance Nina - Hanna m'a semblée totalement pas crédible. Pour moi, le grand amour de Nina, c'est Matthias, point, et elle a plutôt un rôle de grande soeur avec Hanne. Même quand Kaz parle d'Inej, il manque quelque chose, c'est triste. le seul moment où vraiment j'ai ressenti quelque chose, c'est avec David et Genya. Ça fait peu. 

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Après un très bon premier tome, je ressors plus mitigée de ce tome. Oui, j'ai eu l'intrigue politique et religieuse que je voulais avec une belle réécriture de la mythologie de l'histoire, mais l'écriture elle-même du tome pêche pas mal. Il y a énormément de défauts dans son écriture notamment parce que l'autrice a voulu trop en faire pour plaire aux fans. du coup, cela manque de souffle et de consistance alors que le tome est assez épais et bavard. Elle n'a pas du trouver le bon équilibre et procurer les bons sentiments. C'est fade.

Désolée pour cette chronique décousue, elle est à l'image de mes espérances plus ou moins satisfaites et de mes petites déceptions.
Lien : https://lesblablasdetachan.w..
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Avant de donner mon avis sur ce livre, je précise que la duologie Six of Crows fait partie de mes livres préférés, que j'ai lu et relu. J'ai aussi lu la trilogie Grisha que j'avais trouvé moins intéressante et assez cliché, chose aussi à mettre sur le compte de l'inexpérience de l'époque de l'autrice. ( A noter qu'il faut les avoir lus pour lire King of Scars)
Mon avis ici porte sur la duologie King of Scars, et pas seulement son second tome.

Je pense que Six of Crows a mis la barre trop haute. Je ne peux pas noter moins cette duologie-ci par grosse affection pour son autrice, mais vraiment, je l'ai trouvée décevante.
J'ai malgré tout passé un bon moment ; c'était divertissant, mais pas transcendantal.
La faute selon moi à divers points :
- le fan service qui n'apporte rien : On sent que l'autrice va citer ou mettre en scène tel personnage histoire de faire plaisir aux fans, ce qui rend beaucoup d'éléments très artificiels dans la narration
- les personnages superficiels : la force de Six of Crows est de plongée dans la psyché complexe de ses personnages. Ici, les persos restent basiques et sans évolution.
- le manque de continuité/cohérence avec l'univers : rien que sur le système de la Petite Science. Ça ne fonctionne plus comme avant, déjà, et la nature même de ce qu'elle est bouge, on vire sur autre chose. Exemple : dans la trilogie, un façonnage dure une poignée d'heures oud e jours, maintenant, ça peut durer des mois osef yolo. Tordre son univers pour le faire rentrer dans ce qui nous arrange, c'est une manip d'auteur fainéant. Spoiler :
- Des influences extérieures : Je veux bien être pendu si Leigh Bardugo n'a pas lu les Archives de Roshar (Sanderson), notamment rapport à un axe du premier tome, cette histoire de saints. Il y a aussi une espèce de patte YA putride, ce truc qui navigue entre récit nanardesque et glorification des relations toxiques, berceau des retournement de situation faciles pour tirer des larmes sans aucun intérêt pour le récit même. Exemple en spoiler pour illustrer :
- Trop d'invraisemblances : Ok, l'autrice n'est pas stratège de guerre et c'est tant mieux, mais vraiment, il y a tellement de non-sens que ça percute la crédibilité des faits. Sur le plan militaire, niveau bataille, logistique, ou encore ces messages instantané venues du Nord. Je n'ai pas souvenir que le téléphone existe dans ce monde. Sur le plan politique aussi, cf la fin pour les personnes qui ont lu le livre. LA conclusion n'est aps vraisemblable uen seule seconde
- Les romances : c'est à citer car important dans le récit. Ok, les persos sont jeunes, mais pas ado non plus, et pourtant...tout ça est assez puéril au final

En conclusion, je suis particulièrement dépitée, car ça me donne l'impression que Six of Crows a été l'instant de grâce, un vrai coup de bol pour l'autrice, et pas le marqueur d'une évolution positive. JE précise que j'ai aussi lu la Neuvième Maison qui se situe dans un autre registre et un autre univers, mais souffre de pas mal de lacunes également.
Un grand dommage pour moi, mais ça ne m'empêchera pas de lire les autres publications de l'autrice.

Enfin, dernier bémol et pas des moindres : le travail d'édition, sur le texte est affreux. La traduction est bonne, mais alors il a des coquilles partout (je précise que je les ai lus en e-book)
" il ce serait volontier" ? C'est quoi, ça ??
Des tirets qui disparaissent, des mots tronqués "une fi." au lieu d'"une fille."
Mais au secours ! personne ne l'a relu ?
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Citations et extraits (118) Voir plus Ajouter une citation
- 𝑱𝒆 𝒎𝒂𝒓𝒄𝒉𝒆𝒓𝒂𝒊 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒕𝒐𝒊 𝒆𝒏 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝒈𝒖𝒆𝒓𝒓𝒆. 𝑱𝒆 𝒎𝒆 𝒓𝒆𝒑𝒐𝒔𝒆𝒓𝒂𝒊 𝒂𝒗𝒆𝒄 𝒕𝒐𝒊 𝒆𝒏 𝒕𝒆𝒎𝒑𝒔 𝒅𝒆 𝒑𝒂𝒊𝒙. 𝑱𝒆 𝒔𝒆𝒓𝒂𝒊 𝒑𝒐𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒋𝒐𝒖𝒓𝒔 𝒍'𝒂𝒓𝒎𝒆 𝒅𝒂𝒏𝒔 𝒕𝒂 𝒎𝒂𝒊𝒏, 𝒍𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒃𝒂𝒕𝒕𝒂𝒏𝒕 𝒂̀ 𝒕𝒆𝒔 𝒄𝒐̂𝒕𝒆́𝒔, 𝒍'𝒂𝒎𝒊 𝒒𝒖𝒊 𝒂𝒕𝒕𝒆𝒏𝒅 𝒕𝒐𝒏 𝒓𝒆𝒕𝒐𝒖𝒓.
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- Ils savent qui tu es maintenant, comprit Zoya.
C’était un vrai désastre. Nikolai avait lâché son monstre devant tous les soldats. L’existence du roi démon n’était plus un secret.
- Certes, concéda Nikolai. Mais il savent surtout que tu es, toi, Sankta Zoya.
- Ne m’appelle pas comme ça.
- Ça sonne bien, commenta Tamar.
- Dame Dragon ? suggéra Nadia.
- Douce vengeance écailleuse ? proposa Genya.
Zoya leur tourna le dos et se dirigea vers les tentes.
- Je pars vivre dans une grotte.
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- Zoya, la guerre peut nous faire oublier qui nous sommes. Essayons de ne pas perdre de vue notre part d’humanité.
Mais voulait-elle seulement s’en souvenir ? Quel cadeau ce serait de pouvoir l’oublier. De ne plus jamais se sentir humaine, de ne plus pleurer, de ne plus avoir mal. Ce serait tellement plus simple, alors, de quitter cette pièce. De fermer la porte sur ce qui aurait pu être.
De dire au revoir.
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- Ce n’est pas votre pays. Je n’ai aucun droit de vous donner des ordres mais je peux toujours vous supplier. Battez-vous, je vous en prie. Battez-vous pour les Grishas, pour tous les soldats, pour tous les enfants qui veulent revoir leur mère, pour tous les pères qui veulent se coucher sans craindre le lendemain, pour tous les artistes, les menuisiers, les bâtisseurs et les fermiers qui étaient censés faire autre chose de leur vie que porter une arme. Battez-vous pour nous tous.
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´Voilà où conduit l’amour.´ Dans les histoires, l’amour guérit les blessures, répare ce qui est cassé, permet d’avancer. Mais l’amour n’est pas une formule magique, une bénédiction à murmurer ou un baume miracle. C’est un lien fragile et unique qui se renforce avec le temps, avec les épreuves surmontées et la confiance honorée. La mère de Zoya se trompait. Ce n’était pas l’amour qui l’avait détruite, c’était son absence. Elle avait pensé que l’amour survivrait tout seul. Elle n’avait pas fait l’effort de l’alimenter, l’avait laissé se consumer. Le lien s’était brisé.
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Vidéo de Leigh Bardugo
Quand s'élève la Lune de Sang et que s'abat le Voile Pourpre, le tournoi magique d'Ilvernath peut commencer.
Les sept familles maudites de la ville désignent alors chacune un champion pour lutter jusqu'à la mort. Leur objectif ? Contrôler les ultimes ressources de haute magÿe. Au cours de cette compétition, tous les coups sont permis. Que le plus cruel l'emporte !
Plongez dans la nouvelle duologie fantasy qui cartonne aux Etats-Unis ! All of us villains c'est la rencontre idéale entre les tributs d'Hunger Games, la compétition de la Coupe de feu dans Harry Potter et l'écriture cinématographique de Leigh Bardugo : le cocktail idéal pour un pageturner addictif !
All of us Villains sera disponible en librairie dans une magnifique édition reliée que nous avons hâte de vous montrer en détails !
Plus d'infos : https://www.editionsmilan.com/livres/73202-le-tournoi-dilvernath/
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