AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
>

Critique de Verolo


Une chouette découverte que ce roman, dans lequel un bellâtre trentenaire, jeune loup du pouvoir en place en Croatie, est envoyé sur une île perdue de l'Adriatique, afin de se faire oublier après une nuit de beuverie trop médiatisée.
Terzola fait partie de la Croatie, mais Sinisa est envoyé sur l'île afin d'y organiser un semblant d'élections.
Vous l'aurez compris, ses prédécesseurs s'y sont cassé les dents, et lui débarque dans ce microcosme peuplé de vieillards, qui parlent un sabir mi italien, mi croate, mi anglais (oui, cela fait trop de moitiés, mais cela résume bien !), sans téléphone, sans internet, sans eau courante, et surtout, sans besoin de lui et de ce qu'il véhicule...
Au fil du temps, l'envoyé et la population vont peu à peu s'apprivoiser, essayer de se comprendre, je dis bien, essayer...
Un roman plein d'humour, de situations farfelues et ubuesques, qui montre bien la réalité politique de la Croatie, selon une personne à qui j'ai fait lire ce roman et qui s'y rend régulièrement, et de ce peuple assez particulier.
Seul bémol : de nombreuses tirades en "terzolien" ne sont pas traduites en Français (enfin, certainement adaptées, chapeau pour la traduction, d'ailleurs). Il faut quelquefois les lire à haute voix, en phonétique, pour en apprécier l'humour ! Je comprends un peu l'italien, ça ne m'a donc pas gênée, mais cela peut peut-être rebuter certains lecteurs.
Commenter  J’apprécie          30



Ont apprécié cette critique (2)voir plus




{* *}