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Critique de Ghiblitotoro


J'ai lu sur ce roman que le couple de héros était un cliché et qu'il ne se passait pas grand-chose.
Je n'ai pas lu le même roman.
Cependant, le démarrage a été difficile. le prologue, explicatif à souhait, était laborieux. Les toutes premières pages de l'histoire m'ont paru écrites avec pléthore d'adverbes. Puis est venue l'erreur récurrente de conjugaison, impardonnable pour moi, puisqu'elle est sans cesse venue interrompre ma lecture pour me sauter au visage tout au long du roman : non, on ne courrait pas autrefois, on courait ; non, on ne mourrait pas non plus, on mourait.
Passé ces détails un peu rebutants, je me suis laissé attraper par le duo d'enquêteurs.
L'héroïne est badass, certes. On y est habitués, de plus en plus, oui. Mais, elle est aussi très expérimentée ; ce n'est pas une jeune première et elle devient le mentor d'un jeune homme, toute jeune recrue. Si cela n'est pas battre en brèche les clichés, je ne vois pas ce qu'il nous faut ! Mécanicien, Auguste se caractérise par son inexpérience et sa naïveté. Il semble aussi très doux et n'a pas peur... eh bien d'avoir peur. On est loin des représentations de l'homme, le vrai, le dur.
Quant à l'histoire, elle démarre gentiment, c'est vrai. L'action tarde à arriver. Mais auparavant, il faut résoudre le mystère de ce qui est arrivé à Solange, lui permettre de venir à bout de son traumatisme. Moi, ça m'a aussi tenue qu'une épopée. Puis, quand le moment des affrontements est arrivé, je peux vous dire que la mayonnaise est montée et a explosé son contenant. Waaah ! Cette Solange est impressionnante ! Oui, elle ! Parce qu'Auguste est un bleu : ça se respecte ; on ne peut pas le lancer dans l'action, alors qu'il débute. Les combats sont épiques et je dirais réalistes, même si baignant dans le steampunk. Hum, hum. On ajoutera simplement au sang et à la douleur, l'huile, l'acier et les explosions. Car oui, c'est ça, un combat : de la douleur et du sang. Nourrie aux héros surhumains, j'ai surtout jusque-là croisé des surhommes qui souffraient à peine, qui chutaient soi-disant mortellement, pour renaître d'une pichenette : facile ! Nan nan, Mesdames, Messieurs, ici, on vous ramène dans la vie réelle (ou plutôt augmentée, Héhé) : se battre est certes une affaire de technique, mais surtout de volonté et d'endurance. CQFD.
Bref, c'était bien chouette. J'aime le duo ; j'adore l'indépendance d'esprit de Solange et la simple humanité d'Auguste. L'intrigue était bien menée et les scènes d'action explosives. le steampunk était light et je dirais, tant mieux. Quand il est trop présent, c'est souvent esthétisant et ça se fait aux dépens des personnages et de l'intrigue.
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