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J'ai énormément aimé ce livre. Clive Barker y développe un univers très riche et original, où la magie côtoie le merveilleux. Si la quatrième de couverture compare le livre au Magicien d'Oz, je le rapprocherait plus volontiers d'Alice au pays des merveilles, tant l'univers d'Abarat est barré.
Candy forme un personnage attachant mais un brin trop lisse qui se laisse porter d'aventure en péripétie. Par contre, les autres personnages sont très aboutis, pleins de contradictions et j'ai l'impression qu'il ne faut pas chercher les méchants là où on le croit. Parce qu'évidemment, Abarat est le premier tome d'un trilogie dont j'ai vraiment hâte de découvrir la suite.
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Voici donc la vision (les visions serait plus juste) du conte pour la jeunesse, par Clive Barker, bien sur même si l'on peut faire la comparaison entre le voyage de Candy au royaume d'Arabat et celui de Dorothy au pays d'Oz, la version de Barker est nettement plus, disons "tordue" (en l'occurrence, le terme n'est pas forcément péjoratif) que l'oeuvre de Baum.
l'édition grand format, je ne sais pas ce qu'il en est de l'édition poche, bénéficie en outre des illustrations très inspirées de l'auteur lui même. pour l'anecdote, on aperçoit plusieurs des toiles de Barker dans le film "The midnight meat train".
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Candy Quackenbush, une petite fille déprimant de devoir vivre dans une ville perdue du Minnesota, n'existant que pour son usine de poulet en batterie (le bourg se nomme Chickentown), voit sa vie soudainement basculer à partir du moment où elle vient à s'intéresser à la triste histoire d'Henry Murkitt.
Sur les conseils de sa mère, qui ronge son frein également de vivre dans l'Amérique profonde avec un mari chômeur et alcoolique, Candy, qui doit réaliser un devoir d'histoire, rend visite à Norma Lipnik, employée à l'hôtel unique de la ville. Cette dernière lui raconte le destin d'un des descendants des fondateurs de Chickentown, qui après la disparition de son épouse, s'est suicidé dans la chambre 19 de l'établissement où elle travaille désormais.
Henry passait pour un "original" car il disait attendre que son aimée "rentre au port", et était obsédé par la mer (Le Minnesota est au milieu des terres).
La petite Candy croit tenir une anecdote insolite, mais voit ses espoirs détruits par l'horrible professeur Mme Schwartz devant laquelle elle persiste à défendre son devoir.
Envoyée chez le directeur après l'altercation en classe d'histoire, Candy quitte l'école sans s'y rendre.
Errant dans la ville, la "fugueuse" finit par atteindre les ruines d'une étrange tour à la limite Sud de Chickentown. Là-bas elle rencontre un être fantastique à huit têtes du nom de John Canaille, poursuivit par Mendelsohn Morphe, un monstre non moins étrange. Débute alors une merveilleuse aventure où l'enfant de "l'Outre-Monde" découvre Abarat et ses îles...

On retrouve dans cet ouvrage, l'ensemble des ingrédients utilisés dans les autres romans du génie, Clive Barker.
Il est question encore une fois, d'un monde merveilleux à la limite du notre, et dont l'histoire s'imbrique avec celle des hommes. L'océan d'Abarat semble faire référence à celui de "Secret show" et "Everville", et les personnages divers et variés initiés à la magie qui le parsème, vaut bien le bestiaire mis en scène dans "Cabal" ou le chef-d'oeuvre "Le royaume des devins". le discours appelant au respect à la différence est là également.
Néanmoins, "Abarat" diverge des autres oeuvres citées pour plusieurs raisons :
- La première est sa cible moins adulte. Si l'auteur ne renonce pas véritablement à la présence de personnages caractéristiques répondant à de sinistres sobriquets comme par exemple "le scarifié" et à mettre en scène des pendus bavards ou un "maître" battant son esclave, force est de reconnaître qu'il atténue son registre habituel, évitant toutes connotations sexuelles trop explicites par exemple. L'ensemble donne sans aucun doute un roman appréciable en premier lieu pour des adolescents presque adultes, plutôt qu'à des gamins de 8 ou 9 ans.
- Autre raison qui fait de ce livre, un roman "différent", ce sont bel et bien les illustrations peintes par ce talentueux romancier.
Elles sont comme, je l'ai déjà dit, l'oeuvre de Clive Barker et de par leur taille et leurs formes différentes. Elles sont imbriquées parfaitement au sein du texte qu'elles rendent presque vivant. On est loin de la scène qui s'intercale avec plus ou moins de réussite dans un récit.
Le seul regret étant, qu'il n'y en ait pas plus et que certaines pages faites uniquement de mots en paraissent plus "tristes" de fait, seulement avec leurs textes.
L'intrigue se révèle comme à l'accoutumée, captivante, pleine de suspens et on ne sait pas trop où tout cela va nous mener pour causes la foultitude de personnages aux motivations obscures, susceptibles de provoquer par la suite de nombreux coups de théâtre et revirements. Certains pourront trouver le roman trop complexe.
Pour conclure, c'est peut être une oeuvre qui loupera sa cible, mais qui n'en réjouira pas moins les fans de notre cher auteur. "Abarat" est une pure merveille, une perle à la fois imaginaire, sombre, cruel et poétique que je vous recommande fortement.
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Ce livre est "parsemé" de près de 100 illustrations. C'est à mon sens le gros plus de ce bouquin, elles sont en effet sublimes et m'ont permis de mieux m'imaginer ce monde ahurissant qu'est l'Abarat.
Cet univers bien à part est en effet plein de descriptions sur ses habitants et ses lieux. J'avoue que parfois, j'en faisais une overdose, tout était un peu trop... (je trouve pas le mot)... hallucinant, impossible, inimaginable. Tous les personnages sont plus étonnants les uns que les autres, ce qui est évidemment une qualité, mais au bout d'un moment, j'avais de la peine à me les imaginer. Les illustrations m'ont donc grandement servi, dès que je tournais la page et qu'il y en avait une, je me disais "Ouaaaahhhh ! Que représente-t-elle, celle-là?". Je me répète, mais elles sont magnifiques.
Sans elles d'ailleurs, je crois que je n'aurais que très moyennement apprécié l'histoire. Celle-ci est à mon goût un peu trop "naïve" : une fille de je ne sais plus quel âge se retrouve malgré elle dans un monde qui à première vue n'existait pas. Là-bas, elle va y rencontrer plein de créatures toutes plus surprenantes les unes que les autres et dont tout le monde sauf elle va penser qu'elle n'est pas arrivée là par hasard, mais bien pour accomplir son destin. Et au final, comme ce n'est que le premier tome (chose que j'ignorais lors de l'achat), on n'en découvre pas plus, bien que le tout premier chapitre m'a quand même fait tilter.
En résumé donc un livre qui vaut le détour pour ses illustrations, je n'ai par contre pas trouvé l'histoire extraordinaire bien que le monde d'Abarat m'a séduite.
Lien : http://iani.over-blog.com/ar..
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Candy Quackenbush, 16 ans, habite à Chickentown, dans le Minnesota, ville ainsi nommée pour ses élevages de poulets. Entre un père alcoolique, une mère soumise et des camarades de classes cruels et stupides, elle s'évade dans la campagne... Et en traversant un champ, notre héroïne pénètre dans un univers parallèle. Pour commencer, elle tombe nez à nez avec John Canaille et ses frères, un homme portant sept minuscules têtes sur la sienne...
Je croyais m'embarquer dans roman dépaysant et décoiffant, vers le Merveilleux, ce fut tout le contraire, je me suis ennuyée tant ce récit est déprimant, glauque, sordide par moments, triste, il n'y a pas plus d'espoir à Abarat qu'à Chickentown, ville étouffante et sans perspective... même les illustrations de l'auteur sont dérangeantes et disgracieuses.
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Fascinant, étrange, une plongée dans un univers particulier, qui met parfois presque mal à l'aise (sans doute les dessins de l'auteur y sont pour quelque chose).
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Mais quel beau roman! Il a vraiment été un gros coup de coeur!
j'ai eu beaucoup de plaisir à lire ce roman. Une belle intrigue, beaucoup de moments fort. Les personnages sont tellement attachants, je suis vraiment tombé en amour. Elle se sent perdu mais grace a ce nouveau monde, à cette nouvelle vie qui lui tombe sur la tete, elle trouve le moyen de reprendre le dessus et sortir de cette exprerience plus forte que jamais.
L'écriture est exceptionnelle, les images plus grande que nature. Je le dis et le redis, je suis tombé en amour avec ce monde.
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Entre un père alcoolique et violent, une mère soumise, un professeur et des élèves bêtes et méchants, le tout dans une ville dont l'unique centre d'intérêt est l'élevage intensif de poulets, Candy Quackenbush n'espère plus grand chose de l'existence. C'est donc presque naturellement qu'elle fugue, qu'elle rencontre deux créatures surréalistes, et qu'elle pénètre dans un univers parallèle : l'Abarat.
L'Abarat est un archipel de vingt-cinq îles. Chaque île correspond à une heure du jour ou de la nuit. Chacune est peuplée de créatures hautes en couleur dont les sociétés sont parfaitement codifiées, bien que de manière abracadabrante pour un être humain moyen. Et puis il y a la Vingt-Cinquième Heure, la plus mystérieuse, mais qui, selon la légende, détient la solution de tous les mystères de l'Abarat. Toutes ces îles cachent autant de merveilles que d'horreurs, que Candy découvre bien souvent à ses dépends. Dès son arrivée dans l'archipel elle devient en effet la proie de Christopher Gangrène, le Seigneur de Minuit, qui ne vit que pour instaurer une nuit éternelle sur tout l'Abarat
Le quatrième de couverture le précise, Abarat est un roman dans la lignée du Magicien d'Oz. Il relève également de l'oeuvre de Lewis CARROLL, Candy jouant à merveille le rôle d'une Alice moderne. L'univers mis en place par Clive BARKER est donc riche. Il foisonne de personnages incroyables, certains attachants, d'autres effrayants ; les idées originales de l'auteur sont innombrables et ne cessent de capter l'intérêt du lecteur, et pas uniquement celui du lecteur adolescent.
Mais le plus remarquable n'est pas à rechercher uniquement à ce niveau. le roman est en effet illustré d'une centaine de peintures réalisées par l'auteur lui-même, donnant ainsi vie à la plupart des êtres rencontrés par Candy. Ces illustrations doivent certainement être particulièrement mises en valeur dans le grand format publié par Albin Michel, mais il faut tout de même saluer le très beau travail du Livre de Poche dans la mise en page de ce roman.
Bien sûr, l'intrigue de fonds est convenue, de même que la quête de Candy n'est pas très claire. Cela n'empêche toutefois pas Abarat d'être un roman profondément original, tant dans ses idées que dans leur mise en valeur. C'est finalement une lecture pour la jeunesse particulièrement intelligente, une oeuvre captivante pour tous les autres lecteurs. Et puis n'oublions pas qu'il s'agit d'un roman posant les bases d'un univers appelé à être développé dans quatre autres romans, ainsi que sur bien d'autres médias.
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Candy Quackenbush, adolescente un peu extravagante, ne trouve pas sa place à Chickentown, cette petite ville d'un coin perdu des Etats-Unis. Un jour pourtant, elle pénètre par hasard via un phare abandonné au milieu d'un champ d'herbes hautes dans le royaume d'Abarat, archipel étrange composé de vingt-cinq îles et peuplé de créatures magiques, un monde qu'elle va s'empresser de faire sien.
Ce roman, premier volume d'une tétralogie annoncée, reprend le goût de Barker pour les monstres, pour l'altérité, et développe toute une mythologie et un monde très originaux, réhaussés de magnifiques illustrations de l'auteur lui-même. Dépaysement assuré pour un livre à lire dès le début de l'adolescence, qui réserve des moments de frayeur mais aussi de joie, de rire, d'amitié... Une réussite en matière de fantasy et de littérature jeunesse. Et une fois encore Clive Barker s'impose comme un des grands maîtres du fantastique.
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L'histoire… non plutôt le voyage de Candy Quackenbush, jeune fille qui s'ennuie à mourir dans sa ville natale du Minnesota jusqu'au jour où elle découvre un monde depuis longtemps oublié de tous. Abarat un archipel de 25 îles, où chaque îles représente une heure et oui 25 pas normal je sais mais dans ce livre tout est anormal, magique et surtout complètement fou. Toutes les rencontres que vas faires Candy seront plus folles les une que les autres, du terrible prince de Minuit, au sorcier Kaspar Wolfswinkel (sur la couverture) pour en revenir à John Canaille et ses frères. Ce n'est plus un roman mais une véritable navigation dans les eaux de nouveau monde. Je conseil fortement à quiconque ayant besoin d'évasion, vous serez comblé. de plus le livre et illustré tout au long par les peintures de l'auteur lui-même, histoire de plonger encore un peu plus dans ce monde tortueux et torturé où tout n'est pas si magnifique qu'il en à l'air.
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