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3,76

sur 279 notes

Critiques filtrées sur 4 étoiles  
J'ai reçu ce livre dans le cadre d'une opération Masse critique organisée par Babelio (merci à eux et à Folio !). La couverture me plaisait beaucoup et le résumé m'intriquait tout particulièrement : même si je n'en lis que rarement, les histoires qui font peur m'attirent énormément !

Personnellement, j'ai trouvé Hellreiser bien moins effrayant que Morphée que j'ai découvert il y a quelques jours. Bon il faut dire aussi que j'ai lu le premier de jour et l'autre en plein milieu d'une nuit assez venteuse ! ;)
Je pense aussi que c'est certainement dû au fait qu'Hellreiser est tourné vers un fantastique qui m'a paru bien moins improbable : le fait de tomber sur la boîte de Lemarchand est faible, celle d'arriver à l'ouvrir encore plus alors le temps qu'arrivent les Cénobites chez moi, je pense que je ne serais plus de ce monde depuis un bon moment (dès que ça fait peur, je deviens totalement rationnelle...*mécanisme de protection*) !

Mais bon, ce n'est pas parce que cette histoire ne m'a pas tellement effrayée que je ne l'ai pas trouvé pour autant inquiétante et glaçante. Elle est d'ailleurs assez fascinante : les Cénobites sont aussi énigmatiques qu'effrayants.
Et, personnellement, c'est l'attitude de Julia qui m'a le plus dérangée : en tant que lectrice, je me suis rapidement rendu compte que Frank n'était plus tout à fait le même, qu'il était devenu un monstre. Et, pourtant, elle ferme les yeux et fait tout ce qui lui demande par "amour". Ça m'a perturbée qu'elle ne remette pas certaines choses en questions et passe du mauvais côté sans s'en rendre réellement compte ou plutôt sans vouloir le voir. En fait, c'est vraiment la déchéance de ces deux-là et leurs actes qui sont effrayants.

Autant les personnages de Julia et Frank sont fascinants autant c'est celui de Kristy qui m'a le plus plu. Elle a un côté un peu "princesse" : elle est douce, discrète et se retrouve au milieu de tout ça un peu par erreur. J'ai trouvé assez énervant le fait qu'elle soit entrainée dans cette histoire juste parce qu'elle est trop gentille, un peu bonne poire et que Rory est sa faiblesse...
D'ailleurs, Rory ne m'a pas particulièrement touchée : j'ai trouvé qu'il était assez lâche en fait. Un peu comme si il préférait se voiler la face plutôt que d'affronter la vérité.

J'ai trouvé l'écriture de Clive Barker très agréable : Hellraiser est une histoire courte qui ne manque pas de sel. Tout s'enchaine vite, avec dynamisme et il n'y a pas de temps mort : je ne me suis pas ennuyée un seul instant en découvrant cette histoire assez essouflante ! Je serais d'ailleurs très curieuse de découvrir les autres titres de l'auteur...
Hellraiser est un chouette roman inquiétant.
Lien : http://lunazione.over-blog.c..
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Franck, un personnage assez extrême qui n'a cessé de suivre ses envies et d'assouvir ses plaisirs, est désormais blasé de tout. Ayant découvert une boîte de Lemarchand grâce au bouche à oreille, il va tenter une dernière fois d'assouvir ses désirs en accédant à travers elle à un monde étrange dont on dit qu'il assouvit tout, sans savoir de quel enfer il va ouvrir la porte. Quelques temps plus tard, son frère et sa belle-soeur emménagent dans la maison familiale, où il a été vu pour la dernière fois.

Comme dans la série des "Livres de sang" du même auteur, ce court roman commence par un chapitre fort avant d'entrer peu à peu dans l'histoire et nous faire découvrir l'ensemble de ses personnages.
J'étais prise dans la lecture de 2 romans qui bien qu'intéressants ne sont pas du tout dans mes thèmes habituels (romance d'un côté et finance et humour de l'autre - c'est psychologiquement dur pour moi 😛 ), et comme j'ai la fâcheuse habitude de lire plusieurs livres en même temps, je me suis dit que je n'étais pas à un livre près et que j'avais vraiment besoin d'un break, un retour aux sources, de quelque-chose de bizarre, et avec un peu de sang si possible.
Avec "Hellraiser" je n'ai pas été déçue: l'ambiance est malsaine quel que soit le personnage, même si les raisons sont parfois différentes. Les Cénobites sont des créatures fascinantes dont on aimerait en savoir un peu plus, mais ce roman est court et concentre l'essentiel de ce que l'on demande à ce genre. Les quelques passages gores sont vraiment gores, et on suit les personnages en se demandant jusqu'où cette folie peut aller.



C'est le 1er Clive Barker que je lis en VO et j'ai adoré son écriture, loin d'être simpliste mais compréhensible, et qui par son vocabulaire et ses images particulières permet une immersion plus intense.
En bref une lecture qui a ressourcé mon petit cerveau tordu et qui me permet de continuer mes lectures "conventionnelles" de façon plus sereine.

Challenge multi-défis 2018
Challenge mauvais genre 2018-2019
Challenge globe-trotteurs 2018-2019
Challenge Déductions élémentaires
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Frank est un homme blasé qui n'attend plus rien de la vie : ni surprise, ni plaisir durable, tout lui paraît terne au bout de quelques minutes ou quelques heures malgré les nombreux voyages qu'il effectue à travers le monde. C'est pourquoi, quand on lui propose une mystérieuse boite permettant l'accès à un monde dédié à des plaisirs extrêmes, il est intéressé pour l'obtenir. Mais l'ouverture de cette fameuse boite se révèle ardue : on dirait un bloc de bois totalement lisse. Installé dans la maison familiale laissée vide à la mort des parents, à force d'obstination, Frank réussit à percer les secrets de la boite et fait la connaissance de ce monde étrange se trouvant dans une autre dimension. Quelque temps plus tard, Rory, le frère de Frank, décide d'emménager avec sa jeune épouse Julia dans la maison familiale …
Voilà une lecture qui m'a ramenée presque trente ans en arrière ! Il faut dire que j'étais fan de Clive Barker dans ma jeunesse, trouvant qu'il écrivait des histoires très originales pour l'époque et bien sûr, j'ai vu plusieurs fois le film qui a été tiré de ce roman (enfin, je devrais plutôt dire cette longue nouvelle). J'ai toujours été fascinée par les mondes créés par cet auteur car ils sortent vraiment de l'ordinaire et le monde des Cénobites, dont l'accès est permis par l'ouverture de la fameuse boite, est son plus réussi car il est vraiment glauque. Au vu de la couverture du livre, vous vous doutez que ce n'est pas un monde de plaisirs lambda mais qu'ils sont plutôt axés vers la douleur, ce qui le rend d'autant plus effrayant. Les personnages qui le peuplent sont donc ambigus et sont restés plus facilement dans ma mémoire que l'histoire principale du roman : l'installation de Rory et sa femme Julia dans la maison où Frank a ouvert la boite et tout ce qui peut en découler. Cette histoire, avec l'âge et les nombreux livres lus depuis ma jeunesse, m'a paru plus banale qu'il y a presque trente ans. Bien sûr, on parle d'un roman d'horreur donc il y a des moments sanglants et des descriptions très graphiques. Mais j'ai trouvé que l'ensemble restait traditionnel dans le genre, avec peu de surprise quant aux rebondissements éventuels (en fait, je me suis rendue compte que je me rappelais peu l'histoire !). Par contre, je suis restée tout aussi fascinée par le monde des Cénobites, qui ne représente pourtant qu'une petite partie du livre car cela demeure une réussite dans l'originalité et les détails, faisant ainsi de ce roman un classique de la littérature d'horreur.
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D'autres ont résumé l'histoire et copié quelques "bonnes feuilles" du bref roman de Clive Barker, aussi me contenterai-je d'encourager sa lecture par d'autres moyens. D'abord, la brièveté du récit ne fait qu'augmenter sa puissance évocatoire et l'impression d'horreur concentrée des actions et des atmosphères. C'est un petit roman redoutablement efficace. Ensuite, on se rend bien compte qu'il s'agit ici d'une parabole du désir : Frank tombe dans le piège de la boîte de Lemarchand et des Cénobites car il est blasé de tous les plaisirs terrestres et en cherche de plus grands, de plus intenses ; Julia trompe sa frustration et son ennui conjugaux en se faisant la complice de Frank, qui lui fera retrouver, espère-t-elle, des voluptés plus grandes ; seule Kirsty, la frustrée, la femme quelconque dont personne ne veut, a suffisamment de maîtrise de soi et de sagesse pour éviter l'atroce surenchère, la boucherie finale, et se sauver de cet enfer. Que nous dit ce roman, véritable fable du désir et du plaisir ? Que nos fantasmes, nos rêveries, nos insatisfactions mêmes, gagnent à rester inassouvis et à demeurer dans le monde de l'inaccompli. Malheur à celui qui réalise son souhait le plus profond et matérialise son fantasme ! Il se rendra vite compte de son erreur, et trop tard, il comprendra que ses désirs, pris au pied de la lettre, ne peuvent que le détruire. Trop tard, il comprendra qu'il ne voulait pas vraiment ce qu'il croyait vouloir, ne désirait pas véritablement ce qu'il croyait désirer. Le désir humain est un texte à décrypter, pas à traduire littéralement en actes, en passages à l'acte. Barker, dirait-on, a une culture ou une expérience psychanalytiques.
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Enfin le voila, LE livre de Clive Barker. Pas forcement sa meilleure oeuvre , mais surement la plus culte grâce à son adaptation au cinéma. D'ailleurs, je tiens à remercier les éditions Bragelonne d'avoir ENFIN traduit ce récit en Français.
Alors, qu'en est-il de ce Hellraiser? Pour commencer, et je pense qu'il est important de le préciser, ce n'est pas un roman, mais une novella. Important, car personnellement, je n'ai pas les mêmes attentes et donc le même jugement entre un long récit et une histoire courte.
Clive Barker est un auteur qu'on pourrait comparer à H.P. Lovecraft, car tout comme ce dernier, il maîtrise ce format (lisez donc les 6 tomes des Livres de Sang pour vous faire une idée) à la perfection, ainsi que l'art de faire frissonner tout en gardant une grande part de mystère.
Frustrant? Oui ça l'est, mais dieu que c'est bon. On aimerait tellement qu'il y ai une suite pour en savoir plus sur les Cénobites et leur monde. Mais l'auteur préfère laisser ses lecteurs dans le flou. Et c'est justement ce qui fait le charme ce cette novella et de la plupart de ses autres nouvelles. le mystère.
Certains ne supporteront pas cette zone d'ombre, ce manque de renseignement, et resteront peut-être sur leur faim. Moi en tout cas j'adore, et je trouve que cela donne un certain charme au récit.
En conclusion, que dire? Que suis toujours aussi fan de Clive Barker et que j'ai donc aimé lire Hellraiser. Malgré tout, quelque chose me chiffonne. En effet, pourquoi avoir fait de cette histoire, un livre à part entière et ne pas l'avoir éditée dans un recueil tout comme les Livres de Sang?! Un choix plutôt discutable.
Une oeuvre qu'on ne peut comparer à ses autre romans (à cause de son format), mais du bon Barker, ça oui!
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Voilà " Hellraiser " mon premier Clive Barker ! Je découvre l'univers fantastique épouvante-horreur de cet auteur. L'histoire décrit une personne, qui a force de rechercher des expériences inédites, défait le mécanisme d'une boite de Lemarchand et se retrouve aspiré dans un monde surnaturel terrifiant mené par des créatures sans âge, les Cénobites. J'ai apprécié ce livre par cette histoire mais j'avoue avoir été très peu transportée par cette lecture car çà ressemble à un format de nouvelle. C'est court et j'aurais aimer en savoir plus sur les Cénobites. C'est rapide et j'aurai aimé que çà dure plus longtemps.
Je n'en resterait pas la avec cet auteur, j'irai découvrir d'autres titres.
Un point d'honneur à la couverture du livre de la collection Folio SF qui est très belle.
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Impossible de passer à côté de ce titre sans songer à la saga d'un film d'horreur décliné à l'excès (non sans étonnement, j'ai découvert pas moins de 11 opus). Qui aurait pu dire qu'un simple texte, une longue nouvelle écrite par Clive Barker, rencontrerait un tel enthousiasme ? Suffisait-il d'un homme à tête d'épingles pour emballer les cinéphiles des années 80 ? Si l'esthétique des cénobites joue un rôle certain dans le succès de la franchise, l'histoire originelle a bien tout pour séduire l'amateur d'histoires fantastiques où s'invite la terreur mais, plus encore, la folie des hommes.

Très agréable à lire, Hellraiser parvient à intriguer et à surprendre son lecteur jusqu'à la fin. La principale originalité tient bien sûr à la création des Cénobites. Sortes d'êtres humains mutilés, ils se détachent des monstres classiques par leur absence de malveillance. Ils sont différents et vivent dans un monde où douleur devient extase. A chercher des jouissances sans cesse plus élevées, Franck se laisse entraîner dans une sorte de carnage sadomasochiste qu'il ne peut plus maîtriser, et dont il ne peut revenir. Il s'engage, il regrette.
La portée métaphorique, très forte, pourrait donner lieu à un certain nombre d'interprétations. Avant de plonger en Enfer, Franck s'est perdu, sa chair blasée de tout ne lui appartenait déjà plus. de l'autre côté, Julia, en bourgeoise très pincée qui n'ose s'émanciper d'un rôle trop cadré qui ne peut combler ses fantasmes, voit cet homme aventureux comme la clé de tous les possibles. Deux êtres s'opposent alors. Celle qui n'ose rien contemple celui qui est allé trop loin à travers le prisme de son inexpérience. Malheureusement, le caractère peu ambitieux de ce récit grossit chaque trait au lieu d'en affiner le propos sous-tendu. Les bases d'un univers très personnel sont posées, il faudra explorer plus en détail l'oeuvre de Barker pour comprendre.
L'auteur tient cependant ses personnages avec beaucoup de subtilité. La psychologie de Julia, en épouse désabusée, est particulièrement réussie, parfois même étonnante de justesse. En évitant les écueils que l'on pourrait craindre, on comprend très rapidement son dégoût pour un homme qui n'a rien de mauvais, mais tout dans la lourdeur d'une âme simple. Si on ne peut cautionner ses choix, le désespoir, les rendent compréhensibles lorsqu'on intègre sa logique. Kirsty, l'amie pâle et méprisée qui vient fermer ce quatuor, assume quant à elle très bien son rôle de brave voisine ignorée, frustrée par un physique ingrat, malgré une force et une intelligence très bien gardées.
Comme je l'ai signalé précédemment, les créatures fantastiques de l'histoire n'effrayent pas. La peur primale que leur apparence éveille d'abord chez Franck fait vite place à un sentiment de pitié. La marque de leur sévices leur donne un air fragile. Que sont-ils, finalement, sinon le reflet de nos propres désordres intérieurs, à travers l'imagerie de pratiques SM poussées à l'extrême ? Invoqués, ils donnent à l'homme ce qu'il pense vouloir et se posent comme des observateurs indifférents des drames causés par un être amoral, prêt à tout pour rompre son "contrat" et d'une épouse naïve et désabusée. Comme souvent dans un bon récit fantastique, les monstres ne sont que les révélateurs du vice des personnages principaux. Mais les cénobites ne jugent rien, ils se contentent de venir et d'emporter ceux qui décryptent le secret du cube.

Malgré toutes ses qualités, Hellraiser souffre de son genre un peu bâtard. Les bonnes idées, l'étude des caractères ne pouvaient s'éployer dans le format d'une nouvelle. Cela nuit, de plus, à la tension fantastique que j'ai trouvée assez peu présente. Si l'histoire se lit d'un seul élan, elle ne fait pas spécialement trembler. L'aspect malsain, dérangeant, ressort peu, et le squelette scénaristique de l'oeuvre se devine en transparence.
Un classique à connaître mais, surtout, un auteur à découvrir à travers d'autres textes
Lien : http://unityeiden.fr.nf/hell..
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Ce court roman d'horreur est efficace, sanguinolent mais pas que. Car les tentations de Julia et l'animosité des Cénobites évoqués nous donnent d'autres frissons que ceux du déchiquetage en règle . . . J'ai bien aimé la façon dont l'auteur entre d'emblée dans le vif du sujet, développe sa trame sans digressions et clôt le tout avec ironie. Il semble que ce soit un coup d'envoi ; si c'est le cas je revisiterai l'auteur lorsque l'envie de ce genre de lecture me reprendra.
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Ma découverte de Clive Barker remonte il y a pile 20 ans un jour de juin où, pour mes douze ans, une amie m'offrait « le voleur d'éternité », premier roman jeunesse écrit par l'auteur britannique. A l'époque j'avais déjà pas mal parcouru la Bibliographie de Stephen King mais ce jour-là, celui que l'on nommait alors le nouveau « Stephen King » a détrôné le roi dans mon coeur de lecteur.

Depuis j'ai lu la quasi intégralité de l'oeuvre de Barker. C'est avec plaisir que j'ai replongé dans son univers avec « Hellraiser », roman écrit en 1986 mais qui ne sera publié que bien plus tard (2006 en France). Etonnamment c'est d'après ce texte que le britannique réalise son premier film qui connaitra un succès mondial au cinéma.

Aujourd'hui il sort en poche chez Folio SF avec une sublime couverture. Un appel auquel je n'ai pas pu résister.

« Hellraiser » c'est avant tout un triangle amoureux entre Rory et Julia qui sont mari et femme ainsi que Frank le frère de Rory. Tel les deux faces d'une même pièce les frères sont totalement différents bien qu'issus du même moule. Rory est jovial et très apprécié, il a toujours des amis dans son sillage, alors que Frank lui, est une tête brulée qui ne connait pas de limites dans sa quête de sensations fortes. Il commettra même l'affront suprême en couchant avec Julia peu de temps avant que cette dernière jure fidélité à Rory devant l'autel.

Cette recherche absolue du plaisir pousse Frank vers la dépression. Il est blasé, plus rien ne le fait vibrer. du moins jusqu'à ce qu'il entre en possession d'une mystérieuse boite à musique qui, selon les dires, renferme la clef de la jouissance absolue.

C'est en fait une passerelle vers un autre lieu au-delà de la réalité, le domaine de créatures affichant un masque de souffrance pour visage et qui réserveront un sort tout autre à Frank que celui qu'il s'imaginait.

Les thèmes chers à Clive Barker qu'il développera dans ses romans suivant sont ici présents. A savoir le lien étroit qu'il existe entre la douleur et le plaisir, la trahison et la monstruosité tapie en chacun de nous.

L'écriture est fluide, belle, onirique et puissante.

Si ce livre n'est assurément pas son meilleur il n'en reste pas moins une large coudée au-dessus de tout ce qui se fait dans le genre.

Barker est un enchanteur morbide qui a su se construire un univers bien à lui peuplé d'étranges créatures, de désirs et de douleurs.

Le maitre de la terreur c'est lui ! (avec Lovecraft bien sûr !).

« Tels les hommes et les femmes, les saisons se désirent, afin de se guérir de leurs excès. »
Lien : http://dubruitdanslesoreille..
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Je me suis demandée pourquoi ce livre était devenu si culte. Pas qu'il ne soit pas intéressant, loin de là : L'idée est sympathique, le scénario efficace, on frissonne et on se demande où Barker a puisé son inspiration. J'ai beaucoup aimé l'arrivée très théâtrale des Cénobites, cet espèce de flou entre les mondes.
Mais le texte est court, très court. On effleure à peine le peuple des Cénobites, on reste sur notre faim. Est-ce que c'est pour ça que c'est devenu culte ? Les possibilités infinies qui semblent s'ouvrir à nous ? J'ai été intriguée par le fait qu'ils sont censés vivre la sensualité suprême (on nous dit "Selon leur propre monde/culture/espèce"), mais que pourtant ils affichent un profond désespoir. Bref, j'ai l'impression de ne pas tout saisir.
Et la traduction est parfois approximative - ou alors les coquilles n'ont pas été relevées.
En conclusion, un texte que j'ai bien aimé, mais qui m'a semblé trop court et plus frustrant qu'autre chose !
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