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Citations sur Les évangiles écarlates (24)

Avec le passage des années, on vit de moins en moins les Cénobites dans les rues de la ville imaginée et construite par Lucifer (une cité que certains appelaient Pandémonium, mais que son architecte avait baptisée Pyratha).
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– Je ne pense pas que la vie marche comme ça. Ça au moins, on peut en être sûr dès le moment où on entre dans ce monde pourri. Je crois que les bébés pleurent à la naissance, parce qu’ils savent déjà qu’ils vont en baver. C’est pour ça que je n’aurai jamais de gosses. Chaque vie est une condamnation à mort. Simplement, on finit par l’oublier, un peu comme des rêves qui s’évanouissent au réveil. Qu’on s’en inquiète ou pas n’y change rien. L’important c’est qu’on soit là. Du moins pour l’instant.
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Les églises restées ouvertes pour ceux qui avaient besoin d'un endroit où calmer leur cœur accueillirent plus d'âmes qu'elles en verraient en six mois. Des hommes et des femmes, sans profil type- blancs et noirs, en guenilles et nantis- hormis le fait que tous souhaitaient extraire de la configuration de leur esprit la partie qui savait -qui avait toujours su, depuis la petite enfance- que la grande plaie du monde devenait plus profonde, jour après jour, et qu'ils n'avaient d'autre choix que de partager la douleur comme si elle était leur- ce qu'elle était bien sûr, en partie.
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Tous avaient toutefois un point commun : le sang. Expulsé hors de leur corps avec force, comme l’avait prévu le prêtre de l’Enfer quand il avait rédigé ses ordres. Les spasmes d’agonie étaient une touche personnelle, une pointe de cruauté rendue possible parce que les lois de la magie permettaient de faire subir à un corps ce que lui interdisait la nature. Les entrailles de la victime, réorganisés en l’espace de quelques secondes, la transformait en un broc de sang qui se vidait de contenu en deux, tout au plus trois convulsions.
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- Attendez, avait dit Krackomberger, alors qu'ils se dirigeaient vers la porte. Vous êtes aveugle, n'est-ce pas ?
- Et vous très perspicace, avait ironisé Norma.
- Alors... comment diable pouvez-vous voir mon frère ?
- Pas la moindre idée. J'en suis capable, c'est tout. Le monde est invisible pour moi, mais parfaitement tangible pour vous. Les morts sont invisibles pour vous, mais parfaitement tangibles pour moi.
- Vous affirmez que mon frère est là ? En ce moment ?
Norma s'était retournée vers le cabinet du psychiatre.
- Oui, il est allongé sur votre divan.
- Qu'est-ce qu'il fait ?
- Vous tenez vraiment à le savoir ?
- Je vous l'ai demandé, n'est-ce pas ?
- Il se masturbe.
- Mon Dieu. C'est bien lui.
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- Parle-moi de magie, Cénobite, dit l'Inconsumé.
Sa voix ressemblait à la flamme: stable et pure, à l'exception de ces quelques taches écarlates vacillantes.
- Un art humain, mon Souverain. Une de ces inventions conçues par l'homme pour tenter de comprendre le divin.
- Alors, en quoi te concerne-t-elle ?
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- Merde, jura Harry. Mes tatouages. Caz, j'oublie toujours que tu peux lire en moi comme dans un livre ouvert.
- J'ai écrit ce bouquin.
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- J'ai habité Los Angeles, dit Norma. Le long d'une route sinueuse appelée Coldheart Canyon. Parfois, la nuit, on entendait glapir un coyote, puis tout un choeur de ses congénères se joignait à lui pour venir partager une proie. Ca ressemble à ça : une meute de foutus coyotes, hurlant de bonheur parce qu'ils vont bientôt passer à table.
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Les coins de sa bouche étaient tirés vers le bas, conséquence de trop de messages fâcheux distribués par des messagers déplaisants : des notes de la part des morts, des assignations à comparaître devant les tribunaux infernaux, et le flot régulier des factures d'un concierge dans le Queens, qui acceptait de brûler à peu près n'importe quoi dans sa chaufferie pour le bon prix.

p. 40
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"C'est bon, répliqua Harry. Pour certains, la vie est trop courte. Pour la plupart, elle est bien trop longue.

p. 101
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