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Critique de pdemweb1


Nigel Barley propose une biographie de Stampford Raffles, grande figure de la compagnie des Indes du début du XIXème sciècle.
Nigel Barley est conservateur au British Museum département « Extrême-Orient » (quelque chose comme ça) . La collection constituée d’objets ramenés par Raffles, a motivé Nigel Barley de suivre les traces de Stamford Raffles dans ses différentes affectations : Penang, Malaisie (Malaca), Java ( Djakarta, Jogja, Solo, Klaten, Surabaya, Bandung), Bali (Buleleng) , Sumatra (Bengkulu), Nias ( Telukdalam) , (anciennes possessions hollandaises ) et Singapour (qu’il a fondait) . ( Une carte de cette région du monde bien utile est à la huitième page du livre)
Durant l’épopée Napoléonienne, (à l’époque de Raffles), l’empire Britannique investit les possessions hollandaises ce qui a permis à Raffles de créer une rupture dans la gouvernance afin d’appliquer ses idées de développement.
Une de ses idées (révolutionnaire) était de donner aux paysans le contrôle de leur travail et du fruit de leur travail pour les libérer de la taxation arbitraire et de la rapacité des fonctionnaires.
En plus de son rôle officiel, Stampford Raffles porte ses intérêts sur l’étude de la flore ( il découvre même la fleur : Raflesia ), la linguistique, l’histoire… . Ce fut un des seuls employés de la compagnie des Indes à ne pas s’être enrichi.
Nigel Barley alterne une biographie classique et le récit ses rencontres ( à la manière d’Antoine de Maximy « J’irais dormir chez vous» ), pour révéler les traces encore existantes de Raffles dans les différente région qu’il a parcouru. Les différences de ressenti sur Raffles sont très grandes et très étonnantes suivant l’histoire du pays.
Toujours grâce à son style d’une grande simplicité, Nigel Barley a su rendre intéressante cette biographie de Raffles dont je n’avais jamais entendu parlé, j’ai du m’intéresser à la compagnie des Indes, et à cette partie de l’océan Indien qui m’étaient aussi quasi-inconnues. Si jamais je vais à Londres, j’espère pouvoir visiter le British Museum afin de concrétiser au mieux cette lecture (enfin si je ne me trompe pas de musée !).
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